La campagne d'Arnor : 7 - Un Mariage Mouvementé
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« Toutes vos paroles n'ont d'autre but que de dire : vous êtes une femme et votre rôle est de rester à la maison. Mais quand les hommes seront morts au combat et à l'honneur, vous pourrez brûler dans la maison, car les hommes n'en auront plus besoin. » Le Seigneur des Anneaux , livre V, chap. 2. 23 Gwirith 1406 du Troisième Age : Les aventuriers viennent juste de résoudre à la forteresse de Calmirië le ...Contient : chevaux (16)(...) Tout s'annonçait donc au mieux pour la belle Lothíriel ; elle allait épouser le fils aîné du seigneur d'Aldvedh, un jeune homme prometteur qu'elle aimait depuis son enfance... Hélas, le destin en décida autrement, car des bandes d'orques commencèrent à effectuer des raids sur le Calenardhon, en s'infiltrant assez loin dans le royaume, après s'être faufilé dans les Montagnes Blanches. Un an avant le début du scénario, une troupe de ces pillards s'est attaquée auxchevauxde Beleghir Harnastin - dans le dessein de voler Fëalókë. Le grand cheval a échappé aux orques, mais, affolé, a fui vers le Dwimorberg. (...)
S'il ne pouvait quitter les ombres du Dimholt, il découvrit qu'il pouvait envoyer le fantôme de Fëalókë beaucoup plus loin dans la vallée de Harrowdale et à Aldvedh, quand le soleil était voilé et quand l'ombre du Dwimorberg s'allongeait sur les terres des vivants... Aussi envoya-t-il Fëalókë tourmenter les vivants ; le cheval fantôme, dans ses errances, épouvantait les troupeaux, multipliant les naissances dechevaux, de veaux et de moutons morts-nés ou mal-formés, égarant les bêtes affolées en haute montagne et provoquant des accidents. (...)
Les aventuriers sont entièrement trempés, la violente averse est accompagnée de grondements de tonnerre qui se répercutent en échos amplifiés dans toute la région. Au milieu de l'orage, leschevauxdes aventuriers s'affolent, et il faudra des tests en « Equitation » et en « Dressage » pour les calmer ; toutefois, des tests réussis en « Empathie Animale » permettront de deviner que l'orage n'est pas la seule cause de leur crainte : ils semblent affolés par autre chose, que les aventuriers pourront interpréter comme un grand prédateur (leschevauxcraignent en fait Fëalókë). Alors qu'ils calment leurschevaux, les aventuriers pourront entendre des hennissements lointains, qui semblent venir des flancs de la montagne, en direction du Dwimorberg, en altitude. Il s'agit de hennissements puissants, qui résonnent dans toute la vallée et se mêlent aux coups de tonnerre ; la pluie tombe toutefois en bourrasques, et la visibilité ne porte pas suffisamment loin pour apercevoir le cheval qui crie ainsi. (...)
Plusieurs hommes sortent de la cité pour constater les dégâts de la tempête sur les fermes alentour et sur les murs de la cité. En passant non loin d'une ferme, les aventuriers aperçoivent deux cadavres dechevauxdans le lit torrentueux de la Snowbourne. Les palissades de la cité ont assez souffert, il y a des mares d'eau et du bois brûlé. (...)
Il s'agit de Eradan et Orthalion, les deux fils de Galadhor. Ils ont l'air sombre. S'ils sont interrogés sur la mort deschevaux, Eradan restera silencieux et sombre ; Orthalion affirmera que la foudre a dû frapper ou affoler leschevaux, qui se sont alors jetés dans la Snowbourne. Sur les contreforts des montagnes, au sud-est, une troupe de cavaliers semble considérer la scène de loin, à l'arrêt. (...)
Une heure plus tard, les chiens présents dans la villa se dressent brutalement au milieu de leur sommeil. Ils grondent ou gémissent, et, bientôt, l'agitation s'empare des écuries : leschevauxbronchent, poussent des hennissements effrayés, tapent du pied dans leurs boxes. Dehors, une brume épaisse est en train de sortir du sol, de la ville et de la plaine alentour; dans la villa, tous se précipitent pour calmer les bêtes, ou s'emparent d'armes et de torches pour empêcher un ennemi éventuel d'approcher de la villa. (...)
Il est meurtrier est confus ; les Dunedains n'ont pas la place pour bénéficier de la mobilité et de la force de frappe que leur confèrent d'ordinaire leurschevaux. Une mêlée dense s'engage, où les Montagnards visent souvent les jarrets deschevaux. C'est une bousculade brutale zébrée de lances et d'épieux, où épées et haches martèlent avec fracas casques et boucliers, où leschevauxblessés s'affolent, se cabrent et écrasent souvent les combattants des deux bords dans leur chute. A vous de gérer le combat dans lequel se retrouvent les PJ ; pour suggérer la confusion, attribuez des malus dus à l'empêtrement des combattants et à l'herbe rendue glissante par le sang ou les viscères deschevauxéventrés, mais mettez aussi en scène des adversaires qui s'étalent aux pieds des PJ, poussés par les mouvements de masse de la mêlée. Le cheval psychopompe : Et ce sera au milieu des pourparlers tendus ou de la bataille incertaine que surgira Fëalókë... L'arrivée de Fëalókë sera précédée par un assombrissement de l'atmosphère, dû à des nuages sombres venus s'accrocher à la montagne. Quelques volutes de brume lancent des doigts sinueux hors des sous-bois du Dimholt... Lorsque l'atmosphère est devenue crépusculaire, Fëalókë sort silencieusement de la forêt obscure, des écharpes de brouillard encore accrochées à son encolure. (...)
Si la bataille était engagée, le front cède très vite devant les Dunedains. Mais rares sont ceux qui en profitent pour donner la chasse à leurs ennemis ; leurschevauxdeviennent nerveux, puis s'affolent alors que Fëalókë continue à s'approcher (tous excepté, l'étalon du scénario précédent). (...)
Si les PJ sont montés, ils devront réussir des tests d'Equitation « malaisés » pour rester en selle, et « difficiles » pour empêcher leurschevauxde prendre une fuite éperdue vers le chemin des Biscornus. Fëalókë s'arrête à une centaine de pas des premiers rangs Dunedains, encense, frappe du pied. (...)
C'est un brave homme, droit mais dépourvu de finesse, faisant partie d'une authentique famille noble originaire de Minas Ithil (la famille Telagar, dont le symbole est deuxchevauxnoirs sur un champ d'or - il a toujours de la famille à Minas Ithil). Il aime sa fille Lothíriel, mais ne la comprend guère. (...)