Le Journal de Lycia (Premières chroniques) - Que jeunesse
se passeQuand je rouvrais les yeux, les souvenirs de mes derniers instants de conscience affluèrent rapidement. La salle obscure, les hennissements étranges, et maintenant, des cadavres. Robin et Yarick eux, l'arme au poing, soufflaient encore bruyamment sous le coup de l'effort fourni. Je me relevai pour constater avec désolation que le sang constellait maintenant les tracés au mur. A terre, cinq des hommes gisaient, d'une pâleur surnaturelle, le teint presque aussi blanc que les cadavres des chevaux...non ...Contient : yarick (7)Le Journal de Lycia (Premières chroniques) - Que jeunesse se passe Quand je rouvrais les yeux, les souvenirs de mes derniers instants de conscience affluèrent rapidement. La salle obscure, les hennissements étranges, et maintenant, des cadavres. Robin etYarickeux, l'arme au poing, soufflaient encore bruyamment sous le coup de l'effort fourni. Je me relevai pour constater avec désolation que le sang constellait maintenant les tracés au mur. (...)
A terre, cinq des hommes gisaient, d'une pâleur surnaturelle, le teint presque aussi blanc que les cadavres des chevaux...non, je m'approchais...non, pas des chevaux, des licornes...des licornes passées par le fil de l'épée ! Je tournais mon regard versYaricket Robin, en quête d'explication. Ce dernier, un genou à terre, versait des paroles de réconfort aux oreilles des deux survivants tandis queYarickpansait leurs blessures. A en juger par l'état de la pièce, nous avions été attaqués, aussi invraisemblable que cela semble, par ces licornes. (...)
Comment surtout l'animal légendaire se trouvait-il ici, dans cette Ombre ? Pourquoi étaient-elles plusieurs ? Evidemment, aussi bienYarickque Robin l'ignoraient. Sylvania et Ebroon seuls nous permettraient peut-être d'ébaucher des réponses. (...)
Vernes, était scientifiquement étonnement plus avancée que je ne l'avais cru au premier abord : nombre des substances indiquées sur les boites m'étaient familières et je prêtais donc mon aide à Robin. Une heure plus tard, les deux rescapés dormaient d'un sommeil paisible, hors de tout danger.Yaricket moi attendions devant un verre le retour de Robin parti donner quelques directives. Plutôt protecteur ce dernier...De son Ombre, nous n'aurions vu que cette bâtisse ! (...)
Il nous fallait maintenant rattraper Eric, Random et Flora qui se demandaient probablement ce qui nous retenait tant. Nous quittâmes Vernes avant même d'avoir franchi l'entrée de la demeure.Yaricket Robin avaient en effet jugé qu'en conjuguant nos efforts, nous manipulerions Ombre plus rapidement. (...)
Simple formule de politesse enrobée de savoir-vivre. Je regrettai presque qu'il en fut ainsi. Il salua tout aussi gracieusementYaricket Robin, apparemment parfaitement au fait de leur identité, tout comme de la mienne. Les mots coulaient avec aisance de sa bouche, dénotant d'une expérience qu'à Flora seule j'avais connue jusqu'alors. (...)