Le Journal de Lycia (Premières chroniques) - Fête de
familleLes quelques secondes précédant la chute de Yarick restaient gravées devant mes yeux. Son corps avait paru soudain s'embraser, sans même qu'il ait le temps d'en prendre conscience ou nous de réagir ; puis, quasi simultanément, ses traits s'étaient transformés, comme vrillés par la force qui l'aspirait. Je chassai cette vision de mon esprit et levai un regard interrogateur vers Julian. Il paraissait absorbé et inquiet. Tous étaient tétanisés par ce qui venait de se produire, personne n'osait prononcer ...Contient : yarick (8)Le Journal de Lycia (Premières chroniques) - Fête de famille Les quelques secondes précédant la chute deYarickrestaient gravées devant mes yeux. Son corps avait paru soudain s'embraser, sans même qu'il ait le temps d'en prendre conscience ou nous de réagir ; puis, quasi simultanément, ses traits s'étaient transformés, comme vrillés par la force qui l'aspirait. (...)
Une créature monstrueuse approchait que nous dévisageâmes tous, certains l'épée déjà à la main, pendant que des sons sortaient de sa gueule. Des sons ou plutôt des mots, car la bête nous expliquait qu'il étaitYarick. Avant que nous ayons tous eu le temps de croire à son explication, 'Yarick' fut rejoint par d'autres horreurs bien plus agressives : une cohorte de créatures toutes plus sombres les unes que les autres, des chiens, des bestioles volantes au bec acéré, et surtout deux êtres humanoïdes, sorte de version négative deYaricket Benedict, animés d'attentions de toute évidence belliqueuses. Ils engagèrent le combat et s'avérèrent heureusement d'un niveau inférieur à leurs originaux. Un quart d'heure plus tard, seul restait Benedict, conscient de sa défaite. (...)
les plus hautes sphères...chercher les origines de...' Chacun ayant maintenant repris son souffle et remit son épée au côté, nous étions regroupés autour de la bête étrange,Yarick. Car nous devions admettre que c'était vraisemblablement lui...mais le pauvre était victime d'un sort peu enviable : selon Julian tel que nous le contemplions là, il se trouvait sous sa forme primale et mieux valait ne pas traîner. Si Merlin se trouvait toujours au Palais, alors peut-êtreYarickavait-il une chance de paraître sous une forme décente au dîner. Pourtant en observant Julian, je constatai que l'Atout sur lequel il fixait maintenant son regard était celui de Gerard...Quelque raison personnelle probablement... Dans la cour du château, le débarquement de notre petit groupe ne passa pas inaperçu. Apres avoir fait signe aux gardes, Julian entraîna immédiatementYarickà travers les couloirs du palais, à la recherche de Merlin peut-être. Nous restions donc, Robin, Neige, Marelsa et moi face à Gerard, dont le regard s'attardait sur les deux jeunes femmes, cherchant peut-être à juger si elles étaient des conquêtes de Robin ou plus vraisemblablement des membres de la famille. (...)
Il y avait là la famille royale au complet : Random, Vialle, Martin et Robin ; Llewella et son protégéYarick, apparemment remis de ses aventures de la journée et présentant bien mieux ; Julian et sa fille, peut-être un peu trop couverte ; Flora dans une robe superbe qui affadissait Neige à ses côtés. (...)