Le Guide de la Cité Médiévale Fantastique
sur Le Sablier Eternel au format (2.7 Mo)
Contient : gens (29)(...) Fortifications : Les villes et les cités procurent aussi un avantage d'ordre militaire au seigneur. Presque toutes les cités ont une muraille, et derrière chaque muraille vivent desgensqui ont intérêt à son entretien et à son renforcement. Les seigneurs donnent aux citoyens d'une ville le droit de porter une arme et d'organiser leur propre défense, contrairement à ses paysans. (...)
Le gros des taxes prélevées provient des droits d'usage des infrastructures publiques (ponts, portes de la ville, bacs...) et des transactions financières (héritage, patente commerciale...) La citoyenneté : La ville est le lieu où naît et ce développe la notion de citoyenneté. Bien que lesgensaient déjà auparavant noué des relations sociales et se soient regroupés, le citoyen comme membre d'une société organisée est un concept urbain. (...)
Plus qu'une simple communauté de vie, la commune doit être appréhendée comme une entité à part entière où se partage le travail, les joies et les peines desgensqui la composent et qui sont liés par un serment mutuel. Les communes naissent au milieu de la campagne, sans aide d'un seigneur ou d'un protecteur, lesquels ne les apprécient pas car ils n'en tirent aucun bénéfice. (...)
Là où un Dieu puissant domine (ou une religion monothéiste), les quartiers définissent aussi des circonscriptions religieuses (ou paroisses) structurant le culte. Le quartier est une unité sociale au sein de laquelle lesgensdiscutent, festoient, se rassemblent et se rencontrent. De vraies relations de voisinage existent, chacun connaît tout le monde et une routine quotidienne est instaurée. (...)
Les hôpitaux médiévaux fantastiques remplissent des fonctions diverses comme leurs équivalents modernes. Les hôpitaux s'occupent des personnes malades, mais ce ne sont pas des lieux où lesgensse rendent pour traiter les maladies. Les hôpitaux accueillent les miséreux qui sinon mourraient seuls dans les rues, leur offrant un lit et du réconfort. (...)
Les gardes, qui ne sont que des membres des guildes locales dans de nombreuses de ces villes, patrouillent les murs et les rues, s'arrêtant pour discuter avec lesgensqu'ils connaissent. Durant les chaleurs d'été, desgensgrimpent sur les murs pour trouver un peu d'air et causer de leurs petits soucis. Les portes de la cité : Les portes sont le point de collision entre la cité et le monde extérieur. (...)
Des étals et des boutiques bordent les voies menant aux portes. Du fait que les portes sont un point de passage obligé pour lesgenset les marchandises, leur proximité est un emplacement de choix pour les camelots et les commerçants, juste après le marché principal. (...)
Les murs de la cité permettent de garder sous contrôle la taille de la ville et sa population durant les premiers stades de son développement. A partir d'un certain moment, lesgenss'installent hors des murs pour des raisons de place et les marchands, les artisans et les paysans créent des faubourgs. (...)
Le feu : Les cités doivent régulièrement combattre des incendies. Les feux sont fréquents car dans les cuisines les foyers ne sont pas fermés, lesgensvivent entassés et le bois est le matériau des habitations très proches les unes des autres. Le feu est une inquiétude partagée de tous dans les villes, qui plus elles sont petites, plus vite celui-ci s'étend. (...)
Il permet aussi une réorganisation de la cité car la destruction de bâtiments offre des possibilités de meilleures constructions mieux agencées. La salubrité : Quand lesgensvivent proches les uns des autres, la salubrité devient un problème. Les pratiques campagnardes sont des cauchemars sanitaires dans les quartiers surpeuplés. (...)
Bien que la magie allège certains d'entre eux, il est important de conserver une perspective médiévale lorsque l'on implique la magie dans la vie de la cité. Lesgensne vont pas manger de la viande rance et boire de l'eau sale, parce que leur goût et leur odeur sont mauvais. (...)
Les cités savent que jeter les détritus dans la rivière d'où elles tirent leur approvisionnement en eau potable est une désastreuse pratique sanitaire, mais elles ne savent rien des germes, des bactéries et des agents infectieux. Enterré les morts peut polluer les nappes phréatiques, mais lesgensdu Moyen-Age préfèrent souvent cette pratique à la crémation, sauf dans les cas d'épidémie, en particulier de peste. (...)
La peste, pas plus que « la glorieuse incertitude du jeu », est aveugle quant à la richesse et à la position sociale comme dans la réalité historique. Toutefois, lesgensriches qui meurent de la peste peuvent revenir grâce à un sort de Soins des maladies suivi d'un sort de Réveil des morts. (...)
C'est de cette manière que l'on opère dans un monde médiévale fantastique. Les seigneurs ont du pouvoir parce que lesgensacceptent leur appartenance à l'aristocratie. Les dirigeants des religions représentatives sont plus puissants en raison de la présence de symbole religieux sur leurs longues robes. (...)
Un autre avantage à l'adhésion d'une guilde, mis à part deux pieds toujours intacts, est l'accès à des méthodes plus sophistiquées. Cela permet des choses telles que, par exemple, les rackets de protection, où lesgenspayent la guilde de voleurs pour s'assurer que leurs maisons et leurs bâtiments ne seront pas cambriolés. (...)
La Loi : la loi à l'époque médiévale fantastique n'est pas comme la loi moderne. Les lois sont des codifications de coutumes sociales. Dans de plus grandes villes où lesgensviennent de beaucoup de différents endroits, les lois deviennent des directives pour une coexistence plus facile. (...)
La première explication pour l'existence des guildes de voleurs au sein de la société urbaine est l'accord implicite entre les voleurs et leurs victimes. Lesgenss'attendent au crime, (le crime dans une ville médiévale fantastique n'est habituellement pas un crime violent mais une certaine forme de vol) et ils tolèrent un certain niveau de crime. (...)
Même avec l'aide de la magie, il est certainement plus facile de cohabiter plutôt que de tenter de déraciner une organisation entière. Ceci est particulièrement vrai si l'on considère que la majorité des magistrats etgensinfluents de la ville pourra mieux se protéger contre le vol en acceptant la guilde plutôt qu'en la combattant. (...)
C'est un truisme, une banalité, lorsque cela concerne un manoir, mais cela a toute son importance dans la cité, où beaucoup degenss'entassent dans les quartiers et où lesgensse déplacent à toute heure. Tout le monde appartient à une famille, à un manoir, à un seigneur, à une guilde, à un ordre religieux, ou à une autre forme de groupe. Pendant la période d'incertitude qui précéda l'âge médiéval fantastique, le besoin de sécurité prend de l'importance. (...)
Les PJs feraient bien de s'y intéresser avant d'entrer dans une nouvelle ville. Les grandes villes commerciales, traversées par de nombreuxgensdu voyage sont davantage habituées aux aventuriers, aux mercenaires, et auxgensmoins recommandables de la société. Mais dans la plupart des cas, il est probable que les aventuriers feront « tâche d'huile » dans les sociétés, cités qu'ils traverseront. (...)
Ceci peut rendre les opérations secrètes difficiles et l'utilisation de subtilité impossible pour des étrangers. Lesgenssavent également que les PJs ont pas mal d'argent, ils l'ont déclaré aux portes de la ville, des marchandises et parfois des articles de magie. (...)
C'est particulièrement vrai pour les transactions entre les artisans de la ville et les grossistes. Cesgenspeuvent faire des affaires sans jamais échanger la moindre pièce de monnaie. En plus de faciliter les interactions financières, cela enlève également gestion de la monnaie. (...)
Les emprunteurs sont fortement surveillé avant d'êtres acceptés, un processus se fondant sur la connaissance personnelle par le banquier (ou par la connaissance personnelle de ses amis) de l'emprunteur éventuel. Lesgensqui ne sont pas solidement enracinés dans leur communauté n'ont aucun espoir de recevoir des prêts. (...)
Les sorciers en ville : L'incantation de sorts et la fabrication d'objets magiques peuvent être comparées à des professions comme avocats et architectes dans une société médiévale historique. Ils sont desgensdont le travail est lié à une connaissance spécialisée. Tout le monde ne le peut pas mais ceux qui en ont les moyens peuvent s'offrir leurs services. (...)
Ces quartiers ont tendance à être ceux parmi les plus densément construits, derrière les quartiers déshérités et les bas quartiers. Marché :Peu degenshabitent dans un quartier du marché. On y trouve surtout des boutiques richement dotées, des maisons appartenant à des guildes, des grandes églises, des maisons individuelles, des bureaux appartenant à des marchands et des espaces dédiés au commerce. (...)
Commencez par considérer qu'une communauté a tous ses points d'influence, que le MJ peut générer à la main par l'intermédiaire de l'appendice I - Démographie ou en prenant la valeur moyenne listée par taille de communauté dans la Table 3 - Nombre de Points d'Influence. La fiche des centres de pouvoir assigne desgenset des points d'influence aux centres de pouvoir. Après avoir enlevé les points non absorbés, le MJ distribue les points restant et les niveaux de personnages correspondants dans les centres de pouvoir. (...)Introduction : De l'esprit et de la lettre de cette traduction Ce texte donne un bon aperçu des villes médiévales fantastiques. Il parle de l'organisation sociale, politique et géographique. Il s'agit en fait d'une traduction de l'extrait gratuit d'un supplément payant prévu pour D&D, donc pas directement lié à Warhammer. Cependant, beaucoup d'informations peuvent également servir à Warhammer, ce qui est la raison de cette traduction. Nous avons donc donner de temps a autre quelques renvois ...