Dictionnaire universel de commerce et de navigation
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De nombreux articles du Keupon à Vapeur seront tirés de ce dictionnaire, aussi vous le présentons-nous ici. PRÉFACE AU DICTIONNAIRE UNIVERSEL, THÉORIQUE ET PRATIQUE DU COMMERCE ET DE LA NAVIGATION, LIBRAIRIE DE GUILLAUMIN ET CIE, BLOC 57-02-98, EXIL, 206 SOUS LA DIRECTION DE MILÉMINE MESTRE DE VANGUARD, RETRAITÉ DE LA MAISON TRENT, ADMINISTRATEUR HONORAIRE DU CRÉDIT MARITIME D'EXIL. Nous nous sommes proposé, par la publication de ce dictionnaire, de réunir en un seul recueil l'exposé de toutes ...Contient : renseignements (11)(...) Les livres destinés au commerce de notre temps doivent être conçus à un point de vue plus élevé, plus universel, plus cosmopolite que les livres destinés à l'ancien commerce. Pour établir le plan de ce dictionnaire, et déterminer l'étendue desrenseignementsqu'il devait contenir, nous avons dû considérer quel était le public auquel il s'adressait et quelles étaient les connaissances qui avaient, pour lui, un intérêt particulier. (...)
5° On compte parmi les commerçant tous ceux qui exercent l'industrie manufacturière ; et en effet, si la transformation de la matière première en produits fabriqués est l'objet de leur principale occupation, l'achat et la vente jouent dans leurs affaires un rôle assez considérable pour qu'ils aient grand besoin de réunir tous lesrenseignementsqui peuvent les éclairer sur ce point. Combien ne leur importe-t-il pas de connaître la provenance, le mode d'achat, de transport et de vente de leurs matières premières, les similaires qui peuvent jusqu'à un certain point les suppléer, les lieux de fabrication de produits semblables ou analogues aux leurs, ainsi que les conditions et prix de vente de leurs concurrents. (...)
L'un et l'autre doivent avoir sur ce sujet une curiosité sans bornes, parce que le moindre renseignement peut avoir pour eux une immense importance s'il leur procure le moyen, soit d'obtenir au même prix une marchandise supérieure à celle qu'ils avaient coutume de livrer, ou une marchandise d'égale qualité à un prix inférieur, soit d'introduire une variété nouvelle dans le commerce et la fabrication. Le dictionnaire doit contenir tous lesrenseignementsqui peuvent conduire à une conclusion pratique, sans négliger, lorsque l'occasion se présente, ceux qui sont seulement propres à étendre utilement l'instruction du lecteur. (...)
S'agit-il d'une substance alimentaire ou médicinale, comme la Kahinalle ou le camphre, le dictionnaire joindra auxrenseignementsqui précèdent l'indication des falsifications ou imitations dont la marchandise est susceptible, en même temps que les moyens connus de constater la fraude. (...)
- Cette partie comprend une des principales divisions de notre dictionnaire, et une de celles qui présentaient le plus de difficultés. Aucun géographie ne présente rien d'analogue à ce travail. Desrenseignementset des documents puisés à bonne source et empruntés à tous les pays ont permis de présenter avec la plus grande exactitude, malgré les obstacles de toutes sortes, la situation commerciale et maritime de toutes les places du monde. (...)
Le commerçant ne peut à tout instant recourir à l'homme de loi, et cependant il a besoin à tout instant derenseignementsjuridiques sûrs qui lui servent à prévenir les procès, ou tout au moins à prendre d'avance dans les affaires contentieuses la meilleure position possible, à savoir au juste jusqu'où vont ses droits et ce qu'il doit attendre lorsqu'il prétend les exercer à la rigueur, notamment dans les faillites. (...)
Après avoir déterminé le public auquel était destiné le dictionnaire et les besoins à la satisfaction desquels ce livre était affecté ; après avoir défini et limité les matières qui devaient y être traitées, l'éditeur devait rechercher et choisir les écrivains dont les antécédents et les connaissances spéciales constatées assureraient le mieux la bonne exécution de cet immense recueil. Il devait en même temps appeler de toutes parts lesrenseignements, consulter dans chaque branche de commerce les hommes les mieux placés et ceux qui l'exercent avec le plus de distinction, obtenir d'eux des notes, des contrôles, des vérifications, lorsqu'il ne pouvait pas en obtenir des articles. (...)
Les noms des écrivains qui ont concouru à ce dictionnaire sont pour la plupart déjà connus du public et se recommandent par une honorable notoriété : plusieurs d'entre eux figurent au premier rang dans la spécialité dont ils s'occupent. Quant à la collection si difficile et si pénible desrenseignements, l'éditeur n'a épargné ni soins, ni peine, ni dépense ; il n'a négligé aucun moyen pour obtenir les masses les plus considérables qu'il lui fût possible de réunir ; il a fait appel à la bonne volonté et aux lumières d'un grand nombre de négociants et de fabricants pour tout ce qui touche aux marchandises. (...)
Pour ce qui concerne la géographie commerciale, au lieu de s'en rapporter aux publications antérieures, souvent insuffisantes ou erronées et presque toujours arriérées, il a recherché, autant qu'il a pu, le témoignage des habitants de divers pays ou de ceux qui y avaient résidé, afin de s'assurer desrenseignements, sinon complets, au moins aussi exacts que possible. S'il n'a pas atteint sous ce rapport une perfection à laquelle il eût été insensé de prétendre, il a la conscience d'avoir réuni infiniment plus de faits inédits et de première main qu'on n'en trouverait dans aucune des publications analogues faites à ce jour en Exil et sur Forge. (...)
L'éditeur s'est particulièrement attaché à donner à ce recueil le caractère cosmopolite qui convient au commerce, et, tout en tenant compte des besoins spéciaux du centre dans lequel il opérait, il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour donner sur les pays étrangers, sur les ports et marchés les plus lointains et les plus récemment découverts, autant derenseignementsde fait qu'il lui était possible d'en recueillir. Tel qu'il est, le dictionnaire universel de commerce et de navigation est, nous osons l'affirmer, propre à satisfaire aux besoins en vue desquels il a été composé. (...)
Sa destination est de présenter sous un volume réduit et dans la forme la plus propre à faciliter les recherches, un multitude de connaissances de faits et de théorie propres à compléter celles que possèdent le commerçant, le fabricant, au moment précis où il sentira le besoin de ce complément. Combien de fois les personnes même les plus instruites ne cherchent-elles par desrenseignementsde ce genre ! Combien de fois un commerçant n'a-t-il pas besoin d'informations sur les marchandises qui ne font pas actuellement l'objet de ses opérations, sur les places avec lesquelles il ne trafique pas encore, sur des institutions, procédés ou instruments dont il ne s'est pas encore servi ! (...)