Pour quelques yôkais de plus
sur TengaJdr au format (238 Ko)
Cette aide de jeu a pour objectif de proposer quelques yôkais à intégrer dans vos parties, afin de compléter ceux déjà présents dans le livre de Tenga. Même s'ils sont devenus extrêmement populaires plus tardivement, les yôkais sont très ancrés dans la culture du Tenga et sont pour la plupart la matérialisation des craintes et angoisses d'un lieu ou d'une époque. On les trouve donc un peu partout mais ils sont surtout présents dans les endroits où ces craintes ont tout loisir de s'exprimer ...Contient : marchand (5)(...) L'histoire est bien connue des habitants du quartier et ne remonte qu'à quelques semaines - la plupart étaient d'ailleurs présents pour éteindre le feu -, mais tous évoquent ce jour funeste avec une gravité étonnante. Les décombres étaient autrefois la demeure d'un richemarchandqui faisait travailler beaucoup de monde dans le quartier. Elle était alors une véritable fourmilière, bourdonnant d'allées et venues incessantes. (...)
Mais le plus troublant reste qu'elle s'aventure jusque dans les rares parties de la maison restant encore debout et s'y déplace comme si de rien n'était, appelant lemarchanddécédé par son nom, comme si elle échangeait des mots tendres avec lui. Légende : pour celui qui ne sait pas bien regarder, et pour nombre de ses victimes, ao-nyôbô n'est qu'une dame de noble origine, élégante, aux sourcils rasés et aux dents noircies par coquetterie. (...)
Mais, souffrant déjà à l'époque de la misère, le père se résolut à vendre au prix fort une de ses filles à unmarchand. Il se contenta de cacher l'argent et fit croire à sa femme que l'enfant était morte. Lemarchand, flairant la bonne affaire, la revendit ensuite à un officier ambitieux et stérile d'un clan voisin. Ce dernier l'adopta et l'éleva avec le même amour que si elle était de son sang. Lemarchand, lui, mourut peu après lors d'une attaque de brigands, avec une autre enfant dans les bras. (...)