Nightprowler, les carrières de la seconde édition
sur Fred H au format (164 Ko)
L'ombre : La soirée promettait d'être tendue. Mes dons d'observation allaient être mis à rude épreuve. Combattant émérite reconnu dans la Principauté, connaisseur de nombreux poisons, observateur hors pair, j'étais devenu depuis des années l'ombre de Ragnar le Borgne. Ragnar, un personnage peu recommandable, mais à la tête de l'une des plus grosses guildes affiliée aux Félins à Bejofa. Un grand ponte quoi, le genre de personne à qui on refuse rarement un contrat, surtout lorsque ce ...Contient : marchand (8)(...) Un craquement se fit entendre quand Gat fit casser le poignet du Soloman. Sa deuxième main s'écrasa dans un coup de poing énorme sur le nez dumarchandqui s'écroula derrière le comptoir. Gat et Berg se mirent alors à démonter méthodiquement toutes les étagères de la boutique, s'assurant bien de briser chaque pot et de mélanger ainsi les différentes herbes et épices proposées. (...)
Par contre, nous avions ordre d'anéantir la bande retenant Mirine. Notre réputation ne souffrirait pas qu'on les laisse en vie... Le corrompu : Dergar était unmarchandd'antiquités de bas étage à Samarande. Il était moyennement connu dans le milieu, ses compétences s'axant plutôt sur la vente coûte que coûte que sur la connaissance exacte de ses produits et de leur histoire. (...)
A chaque fois, Alda prolongeait sa visite, s'arrangeait pour rester seule avec Dergar dans la boutique, entamant avec lui d'agréables discussions. Ah Alda, son sourire aurait fait fondre un saint. Et le but était de faire fondre un petitmarchandd'antiquités. Rapidement, ils devinrent assez proches pour que l'on entame la seconde phase. Petit à petit, Alda montra aumarchandun agréable mode de vie, plein de vins capiteux, de repas gargantuesques, de fêtes diverses. (...)
Et comme, pour tout le monde en dehors de notre petite affaire, il avait gardé son emploi fiable de simplemarchand, personne ne cherchait à nous inquiéter. Il nous suffisait de rester discrets lors des transports. (...)
Il pouvait ainsi avoir son indépendance et son intimité, ce qui était peu le cas dans l'atelier de son ancien employeur. Marig croula cependant vite sous une masse de travail énorme ; lemarchandavait énormément d'affaires en cours, et les transactions avaient lieu dans de nombreux domaines. (...)
Décidément, la vie était très belle dans cette demeure. Le comptable était le mieux placé pour voir que les affaires dumarchandréussissaient particulièrement bien. Une véritable fortune devait dormir dans les coffres. Le temps passant, Marig s'aperçut de quelques choses étranges dans la comptabilité, de mouvements monétaires surprenants, de rentrées à l'origine obscure. (...)
Il lui parlât d'une vision du commerce à grande échelle, des liens unissant tous les milieux de la société, des échanges quasi-officiels entre criminels et représentants de l'ordre, de la corruption permanente dans les Cités. Lemarchanddemanda à Marig s'il croyait vraiment que ses cigares, ses aliments exotiques, ses alcools surprenants, ses filles magnifiques, étaient tous entrés en toute légalité dans la Principauté. (...)