Le dernier espoir de Nid‑du‑Faucon
sur Black Book Edition au format
Contient : boutique (8)(...) Un test de Connaissances (folklore local) DD 10 ou une simple enquête auprès de n'importe quelle famille infectée permet aux PJ d'apprendre que Laurellaide les familles des malades du mieux qu'elle peut (bien que ses prescriptions n'aient guère plus d'effet que le repos et du thé noir amer de racine d'urd). Presque n'importe quel villageois peut leur indiquer la direction de laboutiquede Laurell, nommée Racines et Remèdes. La file d'attente devant laboutiqueconstitue un excellent endroit pour une première rencontre entre des PJ qui ne se connaissent pas. Racines et remèdes : Du lierre grimpant et des jardinières garnies couvrent la façade ancienne d'uneboutiqueà deux étages qui soutient péniblement un panneau délavé « Racines et Remèdes ». Une file d'une vingtaine de villageois, mines sombres (certains accompagnés d'enfants pâles qui toussent, d'autres au bord des larmes) s'étire depuis l'ouverture de la porte. Depuis l'épidémie de souillure d'écume noire, laboutiquede Laurellest assiégée par les malades et leur famille, mais aussi par quelques hypochondriaques de toutes sortes. (...)
A moins que les PJ n'essayent de doubler toute la file (ce qui pourrait déclencher une petite émeute toussotante), il leur faut presque une heure pour atteindre la porte de Racines et Remèdes. Une fois à l'intérieur, l'aspect encombré et délabré de laboutiquetémoigne d'une activité débordante. Il est évident que Laurellse démène à l'arrière de laboutiquepour concocter des remèdes pour les malades. Une odeur de terre brûlée et d'encens épicés sature l'air de laboutique, exiguë et tachée au sol par des pieds boueux. Des bouquets d'herbes séchées pendent au plafond au milieu de pots suspendus, de presses, d'instruments d'alchimie et de verreries destinée à des fins obscures. (...)
Des bourses de plantes rares, des jarres de verre coloré et toutes sortes de bouts d'animaux séchés, conservés ou réduit en gelée garnissent les étagères et les tables, qui servent aussi bien de présentoir que d'atelier de travail. Dans l'arrièreboutique, une femme maigre comme un clou, dotée de lunettes qui lui confèrent un air sévère, les cheveux tirés en arrière se démène entre un râtelier surchargé d'herbes, une table couverte de poudres, de matériel de mesure et une marmite qui boue bruyamment en produisant une épaisse mousse grise. (...)Le petit village de Nid-du-Faucon se trouve au milieu de contrées sauvages. Nichés à l'ombre de la faille de Droskar, les habitants du Nid forment une peuplade robuste et sévère. Ils mènent une vie difficile, parfois égayée par quelques fêtes ou la visite éventuelle d'une caravane de marchands. Sans cesse, ils doivent faire face aux épreuves imposées par la nature, mais également aux méfaits de leurs semblables, les hommes. Les loups sont sur leurs talons et les coupes-bourses tout ...