Les Armes blanches
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Contient : lame (49)(...) Es = Estoc. Les attaques sont données avec la pointe de l'arme et visent à transpercer. Longueur de lalame: elle donne surtout des indications sur l'allonge du combattant. Un combattant avec un coutelas de 50 cm aura certainement du mal contre un duelliste avec une rapière d'un mètre... Système : pour représenter cette différence, la difficulté pour toucher un adversaire équipé d'unelamede 30 cm plus longue que la sienne est de 7 et non de 6. Dommages : désigne les dégâts infligés par l'arme. (...)
Poids : sans réelle importance, donné à titre indicatif, il détermine tout de même avec d'autres critères, comme la taille de lalame, la Force nécessaire pour manipuler l'arme. II - Pour les ambidextres : Système : La plupart des armes sont prévues pour être utilisées seules. (...)
Les épées de type médiéval : Sous ce noms seront réunies toutes les armes à dominante de taille, dont la garde simple n'enveloppe pas la main, et dont lalameest relativement large, et prévues pour être tenues à une main. Toutes les civilisations ont, à un moment ou un autre, développé une arme du type de celles présentées ici. (...)
Elle a équipé aussi bien les soldats professionnels que les civils, dans une version légèrement plus courte et moins lourde. Glaive : Arme à une main, à double tranchant et àlamelarge, parfois ondulée. C'est sans doute l'une des plus anciennes armes, puisqu'elle est en usage dans l'armée romaine dès le 2ème siècle av. J.-C. Sa garde dépasse peu par rapport à lalame, et le poids de celle-ci impose l'utilisation d'un pommeau conséquent. Les épées de type Renaissance : Sous ce nom seront réunies les armes postérieures, privilégiant les attaques d'estoc, àlameplus fines et à garde complexe, généralement enveloppant la main. Elles ont commencé à apparaître à la Renaissance, quand les armes à feu ont rendu obsolètes les moyens de protection médiévaux, qui ont ainsi été abandonnées. (...)
Les épées n'avaient alors plus besoin de transpercer les armures, et se sont donc allégées... Broadsword : En anglais « épée large », cette arme est apparue dans les Highlands aux environs du 17ème siècle. Dérivée de la Baskethilt, épée semblable anglaise, elle se caractérise par unelamelarge et une garde en panier qui enveloppe la main. La parenté avec la Schiavone semble évidente, mais reste assez énigmatique. (...)
Il est impossible d'attaquer de taille avec un fleuret ; tout au plus peut-on fouetter : l'estoc est en général obligatoire. En revanche, c'est une arme purement sportive ; si les fleurets du 19ème conservent unelamecorrecte, ceux modernes sont inutilisables, car leurlameest trop fine et se tord trop facilement. Spécial : le fleuret n'est pas réellement une arme pour le combat pur. Salametrès fine peut briser bien plus facilement que celle d'une rapière ou d'une arme similaire, et peut même se tordre lors d'un coup trop violent. (...)
En revanche, son poids plume en fait une arme très rapide, et ajoute +2 à l'initiative de son porteur. Enfin, les dégâts causés par le tranchant de lalamesont contondants. Katzbalger : Epée germanique du 16ème siècle, àlamelarge et relativement courte, prévue pour être tirée rapidement au corps à corps. C'est une arme professionnelle, au sens où elle est réservée à la guerre, portée majoritairement à l'époque par les Lansquenets, mercenaires germaniques très violents. (...)
Rapière : Apparue vers le 14ème siècle, elle marque la fin de l'épée médiévale réservée à la taille. Salame, encore large à son apparition, s'est peu à peu affinée, finissant par la bannir des champs de bataille, étant devenue trop fragile. (...)
Sa garde, qui enveloppe la main, permet de se passer du lourd gantelet de fer utilisé auparavant pour manier l'épée. Lalame, même fine, reste à double tranchant, et si elle permet encore des attaques de taille, elle privilégie nettement, pour la première fois de l'histoire, l'estoc, rendu plus efficaces encore par la taille conséquente : près d'un mètre d'acier. (...)
Les Japonais, qui la découvrirent à cette époque, en furent très impressionnés, et la considéraient comme l'équivalent européen du katana. Spécial : contre une épée àlamelarge prévue pour des attaques de taille (comme les armes médiévales), la rapière fait le poids, mais n'est pas prévue pour des parades contre des coups trop violents. Si l'attaquant fait suffisamment de succès, lalametrop fine de la rapière pourrait se briser. En revanche, elle procure un bonus de +1 à l'initiative contre une épée lourde, surtout à cause des attaques d'estoc, plus rapides que des attaques de taille. (...)
Schiavona : Epée vénitienne du 16ème siècle, elle tire son nom des Slavonics, slaves qui composaient la garde rapprochée du Doge. Sa garde particulière, qui enveloppe toute la main, et salamelarge et solide en font une arme polyvalente et efficace, capable de concurrencer des rapières comme des épées bâtardes. (...)
Dans les mains d'un adepte du kung-fu, qui enseigne l'art de les utiliser, elles sont particulièrement dangereuses, malgré leurlamecourte, et leur garde en D caractéristique les rend utiles pour la défense. Spécial : Si l'on est pas ambidextre, il faut au moins 4 en Mêlée pour pouvoir utiliser cette paire. Cela reste une arme prévue pour être manoeuvrée ainsi a cause de salamecourte : la difficulté n'est donc que de 6 pour la bonne main, et de 7 pour la mauvaise. Falcata : Cette arme, déjà connue chez les Grecs antiques sous le nom de Kopis et chez les Thraces sous celui de Machaira, est arrivée à Rome en passant par l'Espagne actuelle. (...)
C'était également une arme populaire à Rome du fait qu'elle était utilisée par les Thraces, une classe de gladiateurs. Fauchon : Version européenne du cimeterre, datant du 13ème-14ème siècle. Salameà simple tranchant, large, courte et courbe en fait une arme de corps à corps réservée aux attaques de taille, bien que son extrémité effilée lui permette des attaques d'estoc malaisées. (...)
C'est une épée qui a connu un franc succès guerrier en Italie et en Allemagne à la Renaissance, dû à salamebien plus solide que celle d'une rapière. Katana : Associé au Wakisashi, ce sabre constitue le daisho, armement typique du bushi. (...)
Porté à gauche, souvent tranchant vers le haut afin de ne pas en abîmer le fil, il a un manche long pour l'équilibre de l'arme qui permet de le saisir à deux mains. Il est, comme tous les sabres, prévu surtout pour des attaques de taille, bien que salameeffilée lui confère une certaine efficacité d'estoc. Son utilisation est normalement liée à toute une série de préceptes d'honneur et de valeur, mais sa popularité extensive, liée à son utilisation dans de nombreux films à succès, fait que peu de possesseur du katana connaissent désormais les codes qui s'y rattachent. (...)
Sabre : Sous ce nom sont regroupées toutes les armes européennes et américaines à simple tranchant, courbes, et possédant généralement une garde incurvée qui protège la main. Initialement destinée aux attaques de taille, salames'est affinée au fil du temps et a gagné en polyvalence. Il a connu un succès grandissant auprès des cavaleries, et est devenu de nos jours une arme de cérémonie. Yatagan : Arme turque, du 17ème-18ème siècle, à lalamecourbe et fine. Celle-ci diffère des autres armes incurvées par le fait qu'elle pointe vers le bas. (...)
Enfin, le yatagan se caractérise par l'absence de garde à la poignée, et souvent également par un pommeau en oreilles. Les épées à deux mains : Sous ce nom sont réunies toutes les armes àlamelongue - souvent plus d'1m10 - trop lourdes pour être tenues d'une seule main. Difficiles à manier, elles ont pour fonction première de désarçonner les cavaliers, souvent hors de portée. (...)
Estoc : Bien qu'il ait pu exister des versions à une main, celle à deux mains est la plus fréquente. Apparue en Allemagne, elle a unelamesans tranchant, et seule la pointe peut être utilisée pour attaquer. Sa fonction première était de percer les armures et les cottes de maille. Spécial : la difficulté pour percer les armures est à -2. En revanche, salametrop fine n'est pas prévue pour contrer des coups violents : lalamepeut briser si l'assaillant cumule assez de succès. Enfin, toute tentative de frapper de taille n'infligerait que des dégâts contondants. (...)
Flamberge : Epée à deux mains très particulière, utilisée en Allemagne entre le 15ème et le 17ème siècle. Très appréciée des mercenaires suisses, les Landsknecht, salameondulée est surtout décorative. En revanche, les pointes perpendiculaires à lalamepermettaient des parades hautes. C'est surtout une arme de cérémonie, mais elle a été utilisée également pour les duels par des bretteurs confirmés. (...)
En cours de combat, on pouvait saisir un pan de la cape et la jeter à la tête de l'adversaire en portant un coup d'épée, ou encore en jeter les pans sur sa proprelameen frappant d'estoc, pour cacher lalameet sa direction. Spécial : Il faut au moins 4 en Mêlée pour pouvoir s'en servir. Au début de chaque tour, le porteur fait un jet d'Astuce + Mêlée, diff. (...)
Cinquedea : Cette dague a connu une brève et intense période de popularité, en Italie seulement, aux 15ème et 16ème siècles. Son nom signifie « cinq doigts », à cause de la largeur de lalame. Cette particularité a fait d'elle un support pour de multiples gravures, et la cinquedea était souvent une véritable oeuvre d'art. A noter qu'il existe quelques rares cinquedea dont lalameatteint la taille de celle d'une épée - entre 70 et 80 cm. Spécial : la cinquedea n'est en rien une arme de défense classique : sa garde trop petite l'empêche de parer efficacement. (...)
Dague brise-lames : Utilisée à partir de la Renaissance, cette arme de main gauche, destinée à remplacer le bouclier, a également pour fonction d'emprisonner lalameadverse et de la briser, grâce aux dents qu'elle porte sur le faux tranchant. Spécial : un ambidextre peut s'en servir pour casser l'arme de l'adversaire. (...)
Sur un jet de parade réussi avec au moins 2 succès de plus que l'agresseur, le porteur de la dague peut tenter un jet de Force + Mêlée diff. 7 pour briser lalamede l'adversaire. Pour quelqu'un qui n'est pas ambidextre, les mêmes règles que pour la Main gauche s'appliquent. (...)
Plus tard s'est donc imposée l'utilisation d'une protection pour cette main, et le gant clouté s'est tout naturellement présenté. Cette protection de main gauche servait surtout pour dévier, voire saisir lalameadverse. Spécial : le gant ne peut être utilisé qu'en défense. Il faut au moins 4 en Mêlée pour réussir à s'en servir efficacement ; il impose alors à l'adversaire une pénalité de + 1 pour toucher. (...)
Stiletto : Arme courte italienne des 16ème et 17ème siècles, le stiletto était souvent le dernier rempart du soldat quand les armes à feu avaient échoué. Réservé à l'estoc, il avait unelamesouvent graduée sur sa longueur, permettant au porteur de mesurer le canon d'un pistolet et le calibre d'une balle. (...)
Sinon, cela reste une arme principale très correcte, malgré sa courte portée. Armes d'hast : Sous ce nom sont réunies toutes les armes dont lalameest fixée au bout d'un manche long tenu à deux mains. Armes de base du fantassin médiéval, elles permettent de tenir un adversaire, même entraîné, à distance respectable. (...)
De même, si l'adversaire se trouve à moins d'un mètre du porteur, il n'est plus possible de frapper avec lalame; on ne peut plus se servir que de la hampe, qui cause alors des dégâts contondants à F+1. Enfin, la difficulté du maniement, due à la longueur et au déséquilibre de l'arme, passe à 8. (...)
Corsèque : Elle tire son nom du mot corsica, Corse, pays d'où elle serait originaire. Sa forme, unelamelarge et deux excroissances sur les côtés, lui a également valu le surnom de Chauve souris. Fauchard : Hérité de la faux, outil agricole dont il est une version améliorée, le fauchard est souvent l'arme des paysans lorsque ceux-ci doivent se défendre. (...)
Son caractère de fortune en fait une arme facile à se procurer, mais peu efficace. Spécial : à cause de salamesouvent peu efficace, le glaive n'inflige que F+2 de dégâts. Guisarme : Sa forme est assez particulière, puisque la guisarme, également appelée bisarme, possède deux lames opposées : une courbe, aiguisée sur le côté extérieur, et une droite. (...)
Elle connaît un succès retentissant aux 15ème et 16ème siècles, dû à sa grande polyvalence. La hallebarde peut en effet frapper de taille, avec salamede hache, mais aussi d'estoc, avec sa pointe acérée de lance et son bec de marteau de guerre. Tombée en désuétude comme arme de combat à partir du 17ème siècle, elle est encore portée par les Gardes Suisses du Vatican et les Beefeaters de la Tour de Londres. (...)
Spécial : le porteur peut la lancer sur une distance égale à 4 mètres par point de Force et/ou Puissance. Il faut alors faire un jet de Dextérité + Athlétisme diff. 7. Langue de Boeuf : La forme de salamefaisant penser à la langue d'un bovidé lui confère ce nom un peu particulier. Très proche de la lance basique, elle ne peut cependant pas être lancée, car trop lourde, et doit être réservée à l'estoc. (...)
Spécial : le marteau de Luzerne a une difficulté de -2 pour percer et détruire les armures et équipements de protection. Naginata : Arme d'hast des samouraïs, il s'agit d'unelamede katana fixée sur une hampe. La pièce de métal qui continuait lalamepour s'encastrer dans le manche pouvait faire la même taille que lalameelle-même, ce qui en faisait une arme presque impossible à séparer en combat. Pertuisane : Arme d'officier, qui s'est répandue en Europe au 16ème siècle et a été utilisée jusqu'au 19ème siècle. Souvent plus d'apparat que de combat, la pertuisane était cependant utilisée de la même façon qu'une hallebarde. (...)
Vouge : La vouge est une arme simple, dérivée des outils servant à l'abattage des arbres. Elle se caractérise par unelamelarge héritée des haches, qui se termine habituellement en pointe pour l'estoc, fixée au manche par de simples clous. (...)I - Les caractéristiques des armes : Prise : désigne la façon dont doit être tenue l'arme, et le nombre de mains qui peuvent être posées sur la poignée. Les armes à deux mains ne peuvent être tenues à une main que si le porteur cumule un score de 5 en Force+Puissance. Attaque : sans incidence sur les jets de dé, cela désigne juste la façon dont est maniée l'arme. Vous pouvez en tenir compte pour la description en jeu des coups portés par le personnage. Ta = Taille. Les attaques sont données ...