Le Journal de Pochikalaan
sur Chez Demehet au format (158 Ko)
Avant propos : Plus que de révolutionner la littérature française, les pages qui suivent entendent être un récit fidèle des péripéties de quelques héros en un monde nommé Glorantha. Cependant, encore faut-il s'entendre sur le sens du mot « fidèle ». C'est pourquoi l'auteur tient à préciser que certains passages, tant pour des besoins d'écriture que de cohérence du récit ont du être un peu « revu » par rapport aux faits qui furent réellement joués. Néanmoins, que les protagonistes de cette histoire ...Contient : sommeil (19)(...) Pourtant quelque chose m'attire hors du village... Là, il semble faire encore plus froid, et les bruits ont disparu, le silence qui règne est même plus effrayant... Observant autour de moi, j'aperçois un homme, portant un long manteau pourpre à capuchon. Il quitte le village. C'est un cri strident qui me tira dusommeil, dehors des grognements puis d'autres cris. A mes côtés, j'entendis Auric se lever en sursaut et sortir sous la pluie. (...)
Scott, qui surveillait tout à l'heure notre campement, a aperçu une lueur étrange dans la forêt près de la Tour de Plomb. Pourtant, tout semblait immobile. Mon ami nous a donc tiré dusommeilet nous nous sommes tous cinq approchés. Il y avait effectivement une lueur bleutée qui semblait se mouvoir plus loin au-dessus de la forêt. (...)
Bientôt nous eûmes la confirmation de ce que nous pensions tous : Ganalaan et sa monture avaient détruit les Dragonewts, qui prostrés dans leursommeilde pierre n'avaient rien pu faire. Par un heureux hasard, Serviteur Repentant avait échappé au massacre. (...)
Un bruit rauque s'éleva aussitôt de la gorge de l'un des Dragonewts et les deux gardiens se mirent lentement en mouvement. On aurait dit qu'ils s'éveillaient d'un long et profondsommeil... J'encochais une flèche tout en lançant un sort de multiplication des traits, tandis que mes compagnons eux aussi se préparaient au combat. (...)
C'est vrai que depuis des années, j'ai rarement été seul dans d'aussi désagréables conditions. Puisse Yelm me protéger durant monsommeil. Feu de la stase enterrée : Je suis reparti de bonne heure et, assez rapidement, j'ai été convaincu d'être à nouveau suivi. (...)
Furcador, bien qu'il ait retrouvé l'usage de ses ailes ne s'aventure guère à plus de quelques mètres de moi, lui aussi semble craindre quelque chose... Les lunars doivent éprouver la même sensation de malaise, enfin j'espère, mais eux au moins peuvent veiller à tour de rôle, quant à moi il me faut trouver le minimum desommeildont j'aurai besoin pour pouvoir fuir encore demain. Pourvu que la nuit soit bonne... (Plus tard, au cours de la nuit) Un rêve étrange que celui que je viens de faire. (...)
Peu avant l'aube : Ca y est le mystère est éclairci, la malédiction levée et les traîtres ont rejoint le royaume d'Humakt ! Mais reprenons dans l'ordre. Nous avons été tiré dusommeilpar des cris de peurs et par le toc-toc de Furcador. Dehors les créatures de l'au-delà attaquaient le village, usant même de flèches enflammées ! (...)
La charrette sur laquelle nous transportions le corps de G'Baji gisait renversée à quelques mètres. Les chevaux paissaient tranquillement. Tandis que peu à peu j'émergeais de monsommeil, Galaor réveillait nos compagnons. J'appelais Furcador et vis par ses yeux de faucon qu'il ne trouvait pas très loin. (...)
Dès que nous rentrerons à Boldhome, nous chercherons une prêtresse de Chalana Arroy qui pourra faire repousser le bras de mon ami. Cette triste journée s'achevant enfin, je vais quérir quelquesommeilet je prie Yelm pour qu'il continue de nous protéger de ses rayons bienfaisants dans la suite de nos pérégrinations en Dorastor. (...)
Je songeais qu'à nouveau G'Baji, le Destructeur et son Invincible Epée étaient réuni en un même lieu. Cette conjonction ne risquait-elle pas de le tirer Arkat du derniersommeil? Je m'approchais pour tâter des doigts le tissu de son vêtement et m'assurer que le cadavre ne se relèverait pas. (...)
Une vilaine blessure lui fendait le crâne. Je lui administrais plusieurs soins puis fus rassuré de constater qu'il dormait d'unsommeilréparateur. Irssin, sa tête toujours changée en celle d'un dragon, entra à nouveau dans la salle du chaos. (...)
- Oui, mais voyons cela demain, la journée d'aujourd'hui a déjà été bien assez riche en émotions et nous avons tous besoin de repos, remontons donc dans la salle d'Arkat pour quérir quelquesommeil, à notre réveil j'irai explorer les lieux, proposa Irssin. C'est donc ce que nous venons de faire. Mes amis n'ont pas tardé à sombrer dans unsommeilréparateur tandis que moi, trop excité par les évènements de la journée et le coeur meurtrit par le refus que m'a opposé Yelm tantôt, je n'arrive pas à prendre de repos. (...)
A notre réveil ce matin, nous avons trouvé posées ça et là à nos côtés quelques armes anciennes. Irssin, nous a confié que n'ayant pas réussit à trouver lesommeil, il s'était aventuré dans les couloirs déserts du château et avait ainsi trouvé une salle d'arme. (...)
Une heure plus tard, coordonnant nos forces, nous nous sommes rués sus à un campement de fortune qu'occupaient une douzaine de soldats et une demi-douzaine de puces géantes ! Nous les avons surpris en fin desommeilaussi la résistance fut-elle brève. Seul l'un des hommes réussit un temps à s'échapper en enfourchant une puce et en la montant tel un cheval ! (...)
C'est sur cette note un peu décevante que s'achève la journée d'aujourd'hui. Le Créateur hante mes esprits, et c'est je le pressens avec difficulté que je trouverai lesommeilcette nuit, d'autant plus que demain nous aurons à subir les premiers assauts lunars... Sauvage du désordre obscur : J'ai été réveillé par des cris et des bruits d'incendie. (...)
Déjà la nuit fut agité, puisque Auric et moi fîmes tous deux des rêves troublant et qui nous tirent dusommeilbien avant l'aube. Je les relates ici afin que leur souvenir ne disparaisse pas de ma mémoire. (...)
Cela est arrivé de la manière suivante. Alors que je dormais depuis quelques heures, un bruit m'a tiré dusommeil. Quelqu'un se déplaçait furtivement dans le couloir et commençait à entrebâiller la porte de ma chambre. (...)
Pensant qu'il s'agissait d'une visite nocturne du traître, sans doute destinée à déplacer mon katana ou à s'en prendre à ma vie, je décidais de simuler lesommeilafin de surprendre l'individu. j'empoignais ma dague et fermais les yeux. J'entendis la porte s'ouvrir puis des pas se diriger doucement en direction de mon lit. (...)