Pour le Septième de tes Fils : première partie de la
Campagnesur Chez Demehet au format (87 Ko)
C'est il y a bien longtemps maintenant que je quittais mon village de Bondost pour partir sur les traces d'Auric, un de mes amis, mais aussi sur celles de mon frère, Ganalaan, mystérieusement disparu lorsque j'avais 12 ans. C'était en 1623 S. T.(Solara Tempora), à l'époque où la constellation du Dragon s'était éteinte du ciel de Glorantha, notre planète, phénomène que ni les sages ni les magiciens ne savaient expliquer... Les premiers temps de mes errances restent flous dans mon esprit et je ne ...Contient : amis (17)Pour le Septième de tes Fils : première partie de la Campagne C'est il y a bien longtemps maintenant que je quittais mon village de Bondost pour partir sur les traces d'Auric, un de mesamis, mais aussi sur celles de mon frère, Ganalaan, mystérieusement disparu lorsque j'avais 12 ans. C'était en 1623 S. (...)
Pour ma part, ayant été blessé la veille lors du combat contre mon double, j'étais encore faible. Je restais donc en arrière, mais voulant tout de même prêter main-forte à mesamis, je tentais de jeter sur nos assaillants une vieille malédiction. Par je ne sais quel miracle cela réussit et j'eus la satisfaction de voir l'un des dragonewts s'effondrer. (...)
En fait, Phenric, le vampire dont il restait la sépulture, avait prit place dans le corps du seul rescapé Lunar, un jeune officier du nom de Sidus. Or, après que j'eus rencontré mes nouveauxamis, le comte de Soranitz** nous avait confié la mission de protéger et d'espionner Jesra, la fille du Duc de Rône. (...)
L'entrée dans le Bloc : Conscient qu'il nous fallait trouver quelque moyen pour rentrer dans ce rocher, représentation de la citadelle de nos rêves, je convainquis mesamisd'aller vers le nord-ouest, là où devait se trouver le lac du nénuphar. Ayant discrètement quitté la cuvette du bloc sans avoir été aperçu par les Danseurs Nomades, nous retrouvâmes rapidement les lieux de notre songe. (...)
Un échange de nouvelles me permit d'apprendre que Scott et nos amies n'avaient pas rencontré de problèmes, et de notre côté, Ashra et moi-même contâmes à nosamisnotre récente aventure. Ceci fait, nous nous dirigeâmes vers l'antique Citadelle, maintenant effondrée. (...)
C'est donc déguisés en paysans venant à la ville faire quelques achats, nos armes en Foyëm dissimulées dans des ballots, que nous franchîmes les portes gardées de Boldhome. Cependant, cela ne se fit pas sans difficulté, car si mes deuxamispassèrent sans anicroches devant les gardes, je dus pour ma part graisser la pâte d'un soldat un peu trop attentif. (...)
Cette visite avait été fort troublante, mais riche en informations : L'Eclaboussure Lumière était là et je convainquis mesamisde la nécessité que nous avions de nous en emparer. Nous savions maintenant que certains vampires, dont Phenric, adoraient Roy Asirk. (...)
Je pensais en moi-même que l'une de ces armoires pouvait éventuellement servir de couche au vampire et qu'il serait avisé de d'abord ouvrir les volets, puis, éventuellement d'en inspecter le contenu. Cependant, avant que j'aie pu faire part de mes pensées à mesamis, Ashra cédant à sa curiosité ouvrit l'une des armoires et déclencha ainsi la catastrophe ! Car, à peine avait-elle entrouvert la porte qu'une main blanchâtre l'expédia en vol plané à l'autre extrémité de la salle. (...)
[Cependant, comme tu l'auras compris cher lecteur, le Destin, Orlanth ou je ne sais quelle puissance ne permit pas que je meure ainsi. Je vais donc vous conter ce qui arriva à mesamisjusqu'à ce que j'aie repris conscience.] Ce fut Ashra qui la première se débarrassa de son adversaire, elle porta un coup bien placé à la sorcière qui tomba en un petit tas de poussière. (...)
Dans une bibliothèque se trouvaient de nombreux ouvrages rédigés dans le langage des Dragonewts, ils en prirent deux parmi les plus correctement écrits. Garstal Crânelisse et le retour de Phenric : Enfin, mes deuxamisvisitèrent la cave d'où nous étaient parvenu les gémissements de Garstal. Là, ils pénétrèrent premièrement dans une pièce richement décorée au milieu de laquelle se trouvait un lit de plus de 4 mètres couverts de draps de soie ! (...)
En effet, ils étaient convaincus que la porte devait être gardée magiquement par quelque créature maléfique et qu'il leur fallait donc l'éviter. Arrivés au grenier, mesamisqui pensaient emporter mon corps pour lui offrir une sépulture décente, eurent la stupéfaction de ne plus le voir là où il était tombé. (...)
» (S'agirait-il du Roi des Dragonewts ?) Quand nous nous enquîmes de la présence dans ses rangs desamisque nous avions laissés chez le comte de Mortelune, il nous apprit qu'Arrighel et Esmaëlia étaient bien là, mais que Dame Eliabelle était restée auprès de son père mourant. (...)
Pour ma part, je restais caché à l'intérieur et je m'employais à barricader la première trappe afin de retarder notre poursuivant s'il arrivait jusque-là. Dans le couloir, mes deuxamissurprirent deux gardes Lunars qui étaient là en faction, heureusement, ils purent les éliminer sans qu'ils aient donné l'alarme. J'arrivais vers mesamisalors que Scott était encore en train d'essuyer le sang de sa lame sur l'uniforme de son défunt adversaire. (...)
Je laissais donc à mes compagnons le soin de remettre à Arrighel les parchemins d'invocation de morts-vivants, et celui d'expliquer à Raurarque le plan de bataille que nous avions aperçu dans la salle de la Lune Rouge. Arrighel nomma les parchemins, parchemins de « deuxième vie » et expliqua à mesamisque le comte de Soranitz avait eut la folle idée de les utiliser pour lever une armée de morts-vivants. (...)
» Cela, je le savais déjà, mais ce qu'il m'apprit est ce qui suit : « Au second âge, après ce qui fut appelé la « Clôture des Mers », un peuple humain s'est groupé et a prit le nom d' «Amisdes Wyrmes ». Ils désiraient restaurer la puissance des Dragons. De cette époque subsistent quelques vestiges, et l'un d'eux est la sculpture, dans le flanc d'une montagne, d'une tête de Dragon. (...)
Bref, je brûlais d'envie d'agir et je cherchais quelques repères ou quelques missions à accomplir, ne voulant affronter la triste réalité : Nosamisétaient tous morts et notre cause ne me semblait désormais plus aussi valable qu'auparavant. Après tout, toutes nos actions ne nous avaient menées qu'à un seul résultat ; la fin de tout ce qui comptait pour moi. (...)