Traditions & Us et coutumes médiévales Japonaises
sur Terres Mythiques
Contient : heïmin (8)(...) Voilà succinctement exposée cette coutume qui était dévolue une fois encore au samouraï. Ce dernier avait le droit de tuer unheïminou un eta (intouchable) si ce dernier présentait un comportement inapproprié, une attitude incorrecte ou 'commettait' une action que le samouraï estimait répréhensible (un air bourru par exemple). (...)
Mais les lois du clan dominant où se trouve le samouraï peuvent l'en empêcher (rarissime) ou relativiser les choses en faisant juger l'heïminou l'eta fautif. Evidemment, toute personne à le droit de se défendre, ce qui veut dire que si jamais un samouraï, suite à un kirisutegomen se fait battre par unheïminou un eta, la honte sera difficilement supportable (s'il est encore vivant). Cela veut dire aussi que, même si l'heïminou l'eta se fait convoquer par les autorités locales pour enquête, il ne sera pas inquiété outre mesure parce que ce samouraï n'était finalement pas digne de porter son titre. Cependant, si un climat de révolte couve et si les samouraï estiment que c'est un affront fait à la caste des samouraï toute entière, il se peut qu'ils condamnent l'heïmin(généralement une condamnation à cette époque était presque toujours un arrêt de mort). Mais ils ne peuvent ignorer les règles du katakuichi n'acceptant comme vengeur que les personnes de rang inférieur ou égal au statut du mort. Et puis qui sait, l'heïminest peut être plus fort que l'on croit !? Bref, les conséquences dépendent des forces en présence et de l'atmosphère sociale toute entière. (...)
Article Tiré du Fanzine Méluzine n°15, avec l'aimable autorisation de Dominique Laporte. Passage de frontière : lesheïminet toutes les castes qui leur sont inférieures doivent posséder une autorisation du daïmyo en personne pour sortir de leur province. Car comme dans notre moyen âge, les serfs comme lesheïminne sont pas autorisés à partir. Ils sont propriété du maître des lieux. Et comme telle, ils ne doivent rien faire de moins que sa volonté. (...)Le Mon : est l'équivalent occidental du blason. Il est mis sur les armures des guerriers et sur le kimono des vassaux de la famille. Sur les champs de bataille, les guerriers ont toujours des drapeaux dans leur dos pour montrer son appartenance et éviter la confusion. De bonnes manières : L'haleine : les gens polis ne souillent pas de leur haleine les personnes d'un rang supérieur au leur. Il en va de même des femmes vis à vis des hommes. C'est pourquoi les japonais ...