Palais d'Hiver – Shinden Asahina
sur Pénombre au format (5.2 Mo)
Contient : heimin (34)(...) La mer n'est qu'à quelques centaines de mètres au sud de Shinden Asahina et un petit bourg au bord de l'eau accueille l'essentiel desheiminau service du Temple du Petit Matin qui n'y demeurent pas en permanence. Par beau temps, les individus dotés d'une vision exceptionnelle prétendent apercevoir parfois les contours des côtes de l'archipel de la Mante mais la plupart des habitants considèrent cela comme une simple légende. (...)
Les natifs du Temple du Petit Matin qui prennent cette route ont en effet coutume de s'arrêter un instant à la chapelle et de veiller à sa propreté avant de prier quelques instants pour que l'esprit du fondateur de leur lignée les guide durant leur voyage. Lesheimindu voisinage ne peuvent entretenir cet endroit sacré mais veillent à l'approvisionner en matériaux, outils et balais afin que les shugenja puissent ainsi en toute humilité honorer leur ancêtre avec leurs propres mains. (...)
Le premier jour de chaque saison ou après une tempête violente, le daimyo de la famille Asahina missionne un de ses karo et une équipe d'artisansheiminpour veiller à ce que d'éventuels travaux importants que les pèlerins ne pouvaient effectuer soient réalisés. (...)
Actuellement, sa population dépasse légèrement les trois cent âmes et comprend un certain nombre de samurai Daidoji appartenant à la garnison locale mais ne pouvant être hébergés dans le château lui-même. Les gens de la province,heimincomme samurai, savent que ce village s'appelle Le Village de la Flamme Apaisée et qu'il fut bâti après l'arrivée d'Isawa Asahina dans ces territoires ou il décida de construire la demeure de sa toute nouvelle famille. (...)
Certains disent qu'Isawa Asahina y résida pendant la construction de Shinden Asahina, d'autres que le village naquit pour satisfaire aux besoins des samurai qui vinrent s'installer au Temple du Petit Matin et les archives locales manquent singulièrement de détails à cet égard. Ce qui permet accessoirement à un certain nombre deheiminde débattre avec leurs amis d'une théorie ou d'une version qui aurait leur préférence. Lesheimindu village vivent essentiellement de la pèche mais les courants locaux sont assez traîtres et si les typhons frappent rarement la région, il est fréquent par contre que les quais du village soient détruits par la mer alors que celui-ci demeure intact. L'autre activité essentielle des habitants concerne le traitement du bois qui sert à la fois comme matière première aux parchemins des shugenja avec la soie mais aussi comme matériau dans l'élaboration de nombreux tsangusuri. Le bois de pécher est particulièrement recherché à cet égard et des brigades deheiminparcourent quotidiennement les champs de pêchers des Asahina, à la fois pour entretenir les arbres et pour obtenir les matières premières demandées par les shugenja. (...)
Voisin d'un temple, le village ne compte qu'une maison de geisha et seulement deux tavernes. L'une d'entres elles accueille lesheiminet fait également fonction d'auberge tandis que l'autre de construction plus récente - la Taverne du Sabreur - compte surtout comme clients les samurai Daidoji installés ici depuis la fin de la Guerre des Clans. (...)
Les habitants de Shinden Asahina se rendent rarement aux tavernes et ceux qui le font préfèrent paradoxalement celle desheimin. Les shugenja prétendent ainsi faire preuve d'humilité et conserver des rapports amicaux avec leursheiminmais les Daidoji quant à eux savent bien que les Asahina ne goûtent guère leurs plaisanteries ou leurs commentaires souvent provocateurs... (...)
Le Village de la Flamme Apaisée ne compte pas d'artisan susceptible d'intéresser les bushi (armurier, fabricant d'arcs ou d'armes...) et la garnison militaire installée depuis peu à Shinden Asahina a du amener ses propres spécialistes pour entretenir ou concevoir son équipement. Cependant, lesheimincomptent en leur sein plusieurs artisans du bois qui sont également des charpentiers compétents, qui ont la confiance des shugenja Asahina, souvent désireux de faire entretenir ou rénover les nombreuses dépendances de leur domaine. (...)
Les besoins que la production locale ne peut satisfaire impliquent de se rendre jusqu'à Jukami Mura, bien qu'à l'inverse de leurs maîtres samurai, lesheiminsoient peu réticents à utiliser les possibilités offertes par les négociants Yasuki tous proches. (...)
Les bâtiments perpendiculaires à la salle principale sont respectivement les quartiers des shugenja et de leurs yojimbo (sur la gauche) et les cuisines ainsi que les dépendances (sur la droite). Un couple deheiminet leur fils âgé d'une dizaine d'années servent de factotums et de cuisiniers pour la petite communauté qui compte autant de samurai Daidoji que de shugenja. (...)
Il ne s'agit donc pas de cesser d'agir comme un religieux mais bien d'agir et de vivre différemment cette religiosité.Heiminpuis Moine : A l'encontre des samurai, il existe très peu deheimin(et quasiment aucun hinin) qui puisse espérer se retirer dans un monastère pour ses vieux jours. Cela n'est pas du tout interdit ni même impossible mais les contraintes socio-économiques rendent la chose très difficile. Dans la majorité des cas, unheiminva travailler tant qu'il sera assez valide pour le faire et bien que les conditions de vie rokugani ne soient guère clémentes, il y a une proportion non négligeable deheiminqui sont encore parfaitement capables de gagner leur vie alors qu'ils atteignent l'âge ou l'on peut prétendre à pêchers Qu'il s'agisse de travailler la terre en famille ou de mener son petit commerce, nombre deheimins'appuient sur leur conjoint et surtout sur leur progéniture pour assurer leur subsistance. A l'encontre des samurai qui sont trop souvent des 'enfants gâtés' libres de nombreuses contraintes économiques en compensation des attentes souvent très lourdes du bushido, la simple nécessité économique fait d'unheiminune force de travail indispensable. Même lorsque ses forces physiques déclinent, il y a de nombreuses activités moins intenses qui peuvent servir le commerce familial ou la communauté locale. Dans le modèle social rokugani archétypique, la famille est plutôt nombreuse et multi générationnelle chez lesheimin, comme dans bien des civilisations préindustrielles. Lorsque l'individu devient vraiment trop âgé pour subsister seul par ses propres moyens, posséder des parents plus jeunes et être encore capable de leur donner un peu d'aide est d'une importance cruciale. (...)
Enfin, quand bien même il y aurait un droit inaliénable à la retraite pour tous les rokugani, celle ci n'est pas pensionnée et les monastères ne sont pas des institutions destinées à accueillir toutes les personnes âgées d'une nation qui compte 30 millions d'âmes, même s'ils en avaient les capacités ce qui n'est pas le cas. On peut alors se demander quel genre deheiminpeut bien devenir moine. Le premier cas de figure concerne les jeunes enfants adoptés par une communauté monastique. (...)
Le cas est assez rare en dehors des périodes de guerre ou d'épidémie mais il y a toujours une désastre humain, naturel ou surnaturel quelque part dans l'Empire. Lesheiminsont assez récalcitrants à l'idée de confier leur progéniture à un monastère même s'ils ne voient guère d'objection à laisser les moines enseigner quelques préceptes religieux ou même quelques caractères kanji à leurs enfants. (...)
Les moines tentent alors d'atténuer un peu la souffrance du peuple par le biais de soupes populaires et autres opérations ponctuelles faute de pouvoir faire mieux. Lesheiminadultes et encore capables de travailler qui entrent dans un monastère sont extrêmement rares. (...)
Alors que l'on a tendance à accepter les samurai qui se retirent du monde quel que soit leur âge et leur motivation apparente sans poser de questions, nombre de monastères testent la sincérité des candidatsheiminavant de les accepter en leur sein. Pour dire les choses plus simplement, bien que les ordres monastiques vivent de manière frugale et aident les nécessiteux, ils ne souhaitent pas que ces mêmes nécessiteux rejoignent leurs rangs à moins qu'ils fassent la preuve qu'ils seront utiles à leurs nouveaux frères et également à la communauté humaine en général. Bien souvent, unheimindésespéré qui tente de rejoindre un monastère s'en retourne finalement chez lui empli d'une résolution nouvelle. (...)
Cette sagesse n'est pas d'une efficacité parfaite et ne peut remplir un ventre vide mais elle permet à nombre deheiminde prendre conscience que leur situation n'est pas forcément aussi désespérée qu'ils le pensent. (...)
Bien que les moines soient en majorité très lucides à cet égard, ils vivent bel et bien eux aussi dans l'Empire d'Emeraude et ne sont pas parvenus à échapper totalement à certaines coutumes pour le moins aberrantes. Ainsi, ils vont tester avec rigueur la motivation de tout candidatheiminalors que l'on accepte généralement sans broncher un samurai qui peut postuler honorablement à la retraite ou qui se voit forcé par une autorité supérieure ou les circonstances de se faire raser le crâne. (...)
Si Shizuka a un peu progressé en son for intérieur sur la nouvelle voie qu'elle doit prendre pour servir son Clan, elle le doit paradoxalement à quelqu'un qui n'est pas membre des Plumes Noires, ni même shugenja. La jeune femme a été assez surprise de découvrir que leheiminToshi qui servait le père de son ancien fiancé était en réalité membre de la famille Daidoji. (...)
Malgré tout, Shizuka se dit parfois (et souvent à contrecoeur) que si un samurai a pu se faire passer pour unheiminafin d'accomplir son devoir, elle devrait quant à elle être capable d'accomplir le sien. C'est un bien maigre réconfort, mais pour l'instant, c'est tout ce qu'Asahina Shizuka possède pour l'aider à faire ce qu'elle n'osait même pas redouter dans ses rêves. (...)
Personnalité : L'hiver dernier, le samurai Daidoji Toshikazu se trouvait au palais de la famille Ikoma bien que ses hôtes n'aient jamais soupçonné sa présence et que son nom ne soit jamais apparu sur la liste des invités. En tant que 'Toshi leheimin', le samurai Daidoji sous le coup d'une mesure disciplinaire des plus extrêmes devait veiller sur la vie et la réputation du peintre Kakita Mofuno à l'insu de celui-ci. (...)
A tout prendre, la situation serait assez embarrassante pour eux deux. Toshikazu a eu l'occasion d'observer la jeune femme à l'époque ou il était un simpleheiminet il a de l'estime pour elle. Il ne lui a guère fallu de temps pour comprendre que ses nouvelles responsabilités lui pesaient et entraient en conflit avec une nature qui incarne bien les valeurs de la famille Asahina. (...)
Description : Comme certains auraient pu l'attendre d'une fille du Moineau, Ayame n'a rien de la jeune fille bien née et ressemble plutôt à uneheiminplutôt mignonne qu'il est aisé de plonger dans l'embarras tant elle manque d'expérience. Même ses vêtements et sa coiffure témoignent d'une certaine naïveté, celle de l'ingénue qui veut bien faire mais persiste à commettre maladresse sur maladresse. (...)
- parvenir à découvrir les responsables mènera à une affaire qui peut prendre un tour plus ou moins sinistre selon vos désirs : Hypothèse 1 : un réseau de riches collectionneurs cherche à s'emparer de lames prestigieuses et rivalise dans des expositions privées secrètes. Il s'agir presque exclusivement de courtisans du Scorpion et de la Grue secondés par desheiminassez riches. Ces gens ne sont motivés que par l'envie de surpasser leurs amis tout aussi peu scrupuleux. (...)
Reste plusieurs problèmes à solutionner : - l'identité du voleur et qui l'emploie (la solution la plus simple étant qu'il s'agit d'une des délégations qui a dissimulé le voleur dans une malle ou un autre élément de ses bagages mais seules les délégations les plus réduites pourraient facilement le faire : trop de samurai et de serviteursheiminaugmenterait le risque de fuites...). - que faire du corps si l'on veut garder le vol secret au moins un moment - la réaction d'Asahina Iemasa s'il découvre le vol (ou que l'on va lui rendre le parchemin...) - ce que feront les commanditaires du vol si jamais ils découvrent que vos pjs ont récupéré le parchemin ou sont responsables de sa restitution. (...)Introduction : Palais d'Hiver - Shinden Asahina, est un projet qui aurait du voir le jour sous sa forme actuelle il y a presque deux ans. Mais à l'époque, il n'aurait été qu'une ébauche assez grossière pour tout dire. Ce long retard n'a pas été des plus oisifs car outre certaines corrections, il a permis notamment que ce supplément soit illustré par Shosuro Akae, dont je ne peux que me féliciter de la bonne volonté. Shinden Asahina a été conçu comme une 'suite' à Palais d'Hiver - Kyuden Ikoma. ...