Maraudeur n°5 : 8 Semaines plus tard
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Contient : hostiles (9)(...) Bref, un supplément pour le MJ et rien que pour lui. Véritable manuel de la survie en milieu hostile, ou plutôt infesté d'Hostiles, le premier chapitre, fort justement nommé « Guide du survivant », répertorie les grands principes et recommandations que doit connaître le parfait petit survivant qui veut espérer voir s'il fera jour demain. (...)
Du papy renfrogné qui défends son quartier avec ses chiens et son canon scié, au restaurant d'autoroute peuplé de clients forcés de cohabiter, en passant par les pirates de la route... Avec une mention spéciale pour le tueur psychopathe obligé de tirer ses proies des pattes desHostilespour assouvir sa propre soif de meurtre ! Tout n'est pas follement original, mais promet de bonnes scènes et du fil à retordre pour vos joueurs. (...)
Bunker 37 : La deuxième stratégie de survie que vos joueurs emploieront tôt ou tard est de se bâtir leur propre Fort Alamo, de s'y terrer, de se faire oublier et de résister aux assauts des hordes d'Hostiles. Sont abordées les raisons qui décident un groupe à rester sur place(les liens familiaux, l'espoir de voir arriver les secours, les grands principes de survie inhérents à l'immobilité comme rester discret, prévoir une retraite, gérer son arsenal...) et une liste de tous les lieux propices à l'établissement d'un refuge (armurerie, garage et autres écoles. (...)
Quelques cas de figures (voir un système) sur l'exemple du chapitre précédent m'auraient comblé. Regrets bien vite oubliés à la lecture du trop court chapitre sur la gestion desHostiles, ou comment ne pas les rendre omniprésents, caricaturaux et inoffensifs, ou au contraire ne pas en faire des monstres insurmontables au point de décourager les joueurs à entreprendre quoi que se soit. (...)
Quatre pages indispensables à Z Corps et qui aurait plus que leur place dans le livre de base. Parfait pour camper à coup sûr le zombie style à votre table et faire véritablement redouter lesHostilesaux trois nouveaux archétypes de survivants proposés - l'écrivain, le routier et la showgirl - archétypes aussi utilisables quasi tel quel pour Brain Soda tant on pense les avoirs croisés cent fois dans les bons vieux nanards d'horreur. (...)
Le pays prend peu à peu conscience de la gravité de la situation. Seuls les plus forts parviendront à s'extirper des griffes desHostiles. Ces trois semaines sont particulièrement propices à la tenue de scénarios destinés spécialement aux survivants mais conviennent aussi pour qui voudrait assister à la mise en actions de Z-Team pas aussi prêtes et efficaces que la communication de One World le certifie. (...)
Deux points chauds urbains, théâtre de situations critiques, sont évoqués : Denver et Manhattan. Denver est assiégée par des hordes d'Hostiles, la ville est défendue par l'armée et les premières unités de Z-Cops - avec ce qu'une telle cohabitation peut engendrer comme tensions alors que la défense de la ville nécessiterait une cohésion inébranlable. (...)
Que n'aurais-je pas donné pour un scénario mettant en scène la tentative pour un groupe de survivants de percer le cercle desHostilesqui assiègent Denver pour se retrouver ensuite confrontés aux doutes des défenseurs de la ville ! (...)
Pour terminer sur une note positive, l'Hostile de phase 6 vaut à lui seul tous les scénarios et donnera du fil à retordre aux survivants les plus endurcis et aux Z-Team les plus aguerries, et surtout déroutera les joueurs blasés par desHostilestrop prévisibles. Lâchezle quand vos PJ sont à points, blessés, sans munitions, à deux doigts d'atteindre enfin un refuge sûr - derrière les lignes de défenses de Denver par exemple (oui, je sais, j'en veux avec Denver ! (...)L'infection progresse : « Ça fait deux semaines que nous sommes enfermés à sept dans mon 40m²... Je vois bien qu'Amy me reproche d'avoir accueilli les cinq derniers voisins vivants de notre immeuble. Mais que faire d'autre ? Les laisser taper à la porte jusqu'à ce qu'ils attirent tous les pourris sur pattes du quartier ? La promiscuité me pèse autant qu'à elle. Qu'est-ce qu'elle croit ? Je dois bien prendre sur moi pour supporter les crises de nerfs de son cher fils ! Et puis à sept on ...