Bayonne sous les Cendres
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Contient : saint (24)(...) Ces nouveaux prisonniers, et d'autres venus de l'intérieur du Pays furent ensuite chargés de dégager les voies principales de la ville (Boulevard du BAB, Allées Paulmy, RN10 et autres Allées Marines) et les quartiers historiques de la villes (Grand et Petit Bayonne et quartierSaint-Esprit). Ceci fait, Toribio redonna à la ville une activité portuaire et industrielle malgré l'ensablement du port. (...)
Toutefois, à ce jour, une petite centaine de familles de pécheurs survivent tant bien que mal de la pêche locale. Le fruit de la pêche est salé directement dans des usines en ville (quartierSaint-Esprit), et on y à repris aussi la fabrication des célèbres espadrilles Bayonnaise ! Ce regain d'activité donna envie à certains de s'installer aux abords de Bayonne pour des activités agricoles maraichères ou d'élevage, et à d'autres de venir y commercer. (...)
2 : Cathédrale Sainte Marie. 3 : Parc Paulmy. 4 : Caserne de Gudaris. 5 : Hospice des Soeurs des Pauvres. 6 : EgliseSaint-André. 7 : Citadelle. 8 : Ancienne gare de Bayonne. 9 : Les halles marchandes. 10 : Barrage hydroélectrique. (...)
Bayonne est donc aujourd'hui entouré par une barrière de deux kilomètres de pins depuis l'ancien rond point deSaint-Léon jusqu'en bas des Allées Paulmy. Le boulevard Alsace Lorraine à également connu le même traitement. Toribio commença donc par rénover le quartierSaintEsprit, plus apte à servir de port et à accueillir les industries. Il fit reconstruire le pont du même nom et le pont Mayou, les deux édifices ayant cédés lors du tsunami. (...)
Bayonne reprenant vie petit à petit, elle recommença à attirer du monde. Les premières familles s'installant trouvèrent de la place au quartierSaint-Esprit. Pour les suivantes, et aussi lorsque les classes sociales commencèrent à se heurter, le Petit Bayonne commença à être réhabilité. (...)
Les classes les plus riches de la population, refusant de côtoyer les plus pauvres du Petit Bayonne ou la classe ouvrière du quartierSaint-Esprit obtinrent de Toribio le réaménagement du Grand Bayonne, de l'ancienne place de la Mairie (aujourd'hui place marchande) au carrefour deSaintLéon, en longeant les allées Paulmy et en redescendant jusqu'à la rue de la Tour de Sault. Les autres habitants de Bayonne vécurent bien cela comme du snobisme, mais il faut bien admettre que si le Grand Bayonne à fière allure aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à l'argent qu'investirent les marchands et les nobles dans leur quartier. (...)
Les quartiers de Bayonne : Bayonne est donc découpé en trois quartiers distinct ou la vie est sensiblement différentes en fonction de son utilité. QuartierSaint-Esprit : Ce quartier est donc le coeur industriel et administratif de la ville. Surplombé par la Citadelle, ce quartier concentre aujourd'hui l'industrie de Bayonne. (...)
A l'autre extrémité du Boulevard, on débouche sur la grand place du quartier, laquelle fourmille d'activités du soir au matin. Cette place est également le point d'entrée du quartier par lequel arrive le pontSaint-Esprit. On accède aux quais de Lesseps par cette même place, ou aux entrepôts du quartier qui furent autrefois la gare SNCF et l'église du quartier. (...)
Lui aussi avait bien pensé à s'installer dans la Cathédrale de Bayonne, mais à cette époque, l'endroit n'était vraiment pas sûr et la priorité du gouvernement local n'était pas à la reconstruction d'un lieu de culte, fusse t'il le plus important de la ville. Ainsi le Père Ohri préféra t'il s'installer dans la petite église deSaint-André, profitant de l'aide des populations du quartier et leur apportant à son tour son soutien et la parole de Dieu. (...)
Mais il arrive aussi que l'immeuble ne servent finalement que d'habitation, et dans ce cas là, c'est que les habitants travaillent, tout au moins en parti dans le quartierSaint-Esprit. Ici, pas d'eau courante et rarement quelques dynamos ou générateurs apportent de l'électricités à des commerçants ne pouvant pas se passer de cette modernité. (...)
Les habitants du quartier sont généralement de deux conditions : soit des ouvriers travaillant aux champs, àSaint-Esprit ou dans un quelconque autre endroit, soit des chômeurs ou des reclus qui profitent des ruines pour se cacher et vivre de menus larcins généralement commit en dehors du quartier. (...)
Pour autant, le quartier n'est pas livré à lui même, puisqu'une caserne de cavalier est installé sur la placeSaint-André en lieux et place de l'ancienne IUT. Ces soldats assure une certaine tranquillité le jour de par leur présence et leur patrouille. (...)
Ici, et parmi les ouvriers et les plus pauvres, cette minorité peut espérer vivre paisiblement en proposant son savoir faire en guise de métier ou en travaillant àSaint-Esprit. De ce fait, les saunas et autres bains froids sont proposés par quelques familles immigrées dans ce quartier. (...)
Comme nous l'avons vus précédemment, une caserne de cavaliers est présente dans le quartier et surplombe la placeSaint-André. Sa situation en hauteur lui à permis de ne pas souffrir du Raz de marée, mais d'autres phénomènes comme les tremblements de terre l'ont tout de même affectée. (...)
En effet, les gens, pauvres, du quartier commencèrent à avoir quelques idées saugrenues comme par exemple de faire payer un droit de passage à la place du réduit, entre le pontSaint-Esprit et le pont Mayou. D'autres souhaitaient édifier des remparts autour du quartier l'isolant ainsi d'une intervention extérieure. (...)
Toribio Otchoa dût, de ce fait, intervenir militairement dans ce quartier pour y maintenir l'ordre et décida d'installer une caserne dans le quartier afin de tuer dans l'oeuf toute nouvelles idées de rebellions. Au pied de la caserne se trouve la PlaceSaint-André ou se tiens le marché permanent du quartier. Dans ces rues ou chaque immeuble est un château de carte, certains marchands des environs on préféré s'installer sur un emplacement dégagé. (...)
Pour finir, la présence de la caserne juste à côté rassure les commerçants itinérants qui se sentiraient bien moins en sécurité dans les ruelles du quartier. A l'opposé de la Caserne, se trouve l'égliseSaint-André de Ravenna qui donne son nom à la place. Cette église à pas mal souffert du cataclysme, mais la foi des gens du quartier les as poussé à la reconstruire tant bien que mal. (...)
Sa nouvelle affectation lui offre un cadre de vie bien supérieure à l'ancienne, et ce serait une simple bénédiction si il n'y avait pas un problème dont il ne parvient pas à se débarrasser : Le Père Ohri et sa maudite église deSaint-André ! Le Cardinal souhaite vivement se débarrasser de ce gêneur, mais le vieil homme est futé : il se cache derrière la population du Petit Bayonne, égarée par ses visions délirantes de Chrétien dérangé. (...)
Et généralement, la population retourne bien ses actes à Toribio. C'est un homme apprécié dans tous les quartiers. On le croise parfois dans les rues du quartierSaint-Esprit ou du Grand Bayonne (plus rarement dans le Petit Bayonne) entouré de quelques Gudaris et monté sur son cheval gris. (...)
Toutefois, le matériel médical et les médicament ayant un prix certains, elle passe beaucoup de temps à démarcher les entreprises deSaint-Esprit, les hauts dignitaires du Grand Bayonne et la Cathédrale afin de trouver de quoi alimenter son hospice. (...)
Il n'y à pas d'industries, à part quelques unes peu nuisibles à la vie quotidienne (imprimerie par exemple), l'eau est courante dans la plupart des immeubles et l'électricité est fournie grâce au barrage installée sur le pont Eiffel. Il existe également un parc immense partant des Allée Paulmy au Carrefour deSaint-Léon (recouvrant les parkings d'avant cataclysme) et allant jusqu'au pied de la Cathédrale Sainte Marie, à la Porte d'Espagne et à la place des Basques. (...)
Bien sur, ici, l'ambiance est plus populaire puisque les commerçant sont souvent des itinérants et des habitants du quartierSaint-Esprit ou plus rarement du Petit Bayonne. Mais ce que l'on regrette ici c'est la relative insécurité. (...)Un peu d'histoire : Comme nous le savons, au Pays Basque comme ailleurs, les grandes villes côtières furent rasées par le tsunami qui suivi la catastrophe. Bayonne ne fît pas exception à cette règle, et le nombre de mort fût considérable dans la citée, et dans tout le district. Longtemps, la ville resta à l'état de ruines malodorantes, à demi ensevelie dans la vase et à nouveau entourée de marais sombres et dangereux à pratiquer. Plus personne n'y vivait hormis quelques reclus ou criminels ...