Le Guide de la Cité Médiévale Fantastique
sur Le Sablier Eternel au format (2.7 Mo)
Contient : seigneurs (31)(...) Il n'a pas non plus à s'occuper de l'entretien de l'infrastructure, ayant octroyé à la ville suffisamment de privilèges pour qu'elle y pourvoie. En échange, il n'a plus qu'à collecter l'argent. Un autre bénéfice pour lesseigneursprocuré par une ville ou une cité est la réserve de main d'oeuvre disponible, mais pas servile. (...)
Tandis que les villes médiévales passent d'une économie de troc à des échanges basés sur la monnaie, les obligations féodales sont transformées en obligations monétaires. Cela signifie que lesseigneurspeuvent convertir leurs devoirs de suzerain et les obligations de travail en espèces sonnantes et trébuchantes. Ainsi, lesseigneurspeuvent embaucher au jour le jour de la main d'oeuvre dans le réservoir urbain. Ces journaliers sont considérés comme plus efficaces que ceux remplissant leur obligation seigneuriale. (...)
Une richesse fluctuante : Dans le système seigneurial, la terre et ses fruits sont des biens du suzerain. Avec les villes, lesseigneursont accès à une richesse fluctuante, pas directement liée à la terre, nommée la monnaie. Ils perçoivent de l'argent des villes de plusieurs façons. (...)
Les cités consomment les surplus agricoles des terres seigneuriales, ce qui assurent un débouché à sa surproduction. Certainsseigneursse servent de la ville pour accroître leur fortune au détriment de leurs voisins. Ils fondent ou privilèges aux paysans qui s'y installent. (...)
Bien entendu, ces privilèges ne concernent pas les paysans de son domaine, mais concernent les serfs desseigneursvoisins qui viennent dans sa ville. Lesseigneursattirent du peuple dans les villes et les cités car une population nombreuse engendre un commerce local plus étoffé. Plus d'argent circule, ou plus de biens et de pièces changent de mains, plus le seigneur perçoit de taxes et de revenus liés à l'usage des commodités offertes par la ville. (...)
Presque toutes les cités ont une muraille, et derrière chaque muraille vivent des gens qui ont intérêt à son entretien et à son renforcement. Lesseigneursdonnent aux citoyens d'une ville le droit de porter une arme et d'organiser leur propre défense, contrairement à ses paysans. Lesseigneursgagnen t u n e s t r u c t u r e défensive sans payer les travaux, pourvue en défenseurs qui ne sont pas à sa charge et qui ont un fort intérêt dans la protection de la ville qui par ailleurs lui procure des richesses. Certainsseigneursfondent des cités sur leurs frontières, créant une ligne fortifiée protégeant leurs intérêts. (...)
Cette opposition créée une situation tendue et mouvante pouvant engendrer de nombreux et intéressants développements. Les guildes : Les guildes fournissent à la ville une structure et une réglementation interne. Lesseigneursconcèdent aux villes le droit d'établir des guildes, telles que prévues dans la charte. Dans les premiers jours de la cité, la guilde remplace les obligations seigneuriales et bouleverse la société paysanne. (...)
L'obtention de cette liberté doit aboutir à la création d'une justice citoyenne, même s'il existe d'autres façons d'acquérir le droit de justice. Les villes qui arrachent ce privilège ont une source de revenu et contrôlent leur population. Lesseigneurshésitent à accorder la possibilité à une cité d'avoir sa propre cour, ses juges et par conséquent leur propre juridiction, mais ils le font habituellement pour les plus importantes communautés urbaines. (...)
Les communes naissent au milieu de la campagne, sans aide d'un seigneur ou d'un protecteur, lesquels ne les apprécient pas car ils n'en tirent aucun bénéfice. Certainsseigneursdissolvent, voire détruisent des communes qui selon eux sont les germes d'opinions dissidentes dans leurs domaines. (...)
Ces villes fondées ex nihilo sont utiles dans l'élaboration d'une ligne fortifiée, pour arracher des revenus d'une terre souvent inutilisée ou pour peupler des régions frontalières. La cité avec charte : Lesseigneurset les rois octroient des chartes à certaines villes et cités. Les chartes attribuent des terres et des droits à un groupe de colons regroupés en communauté urbaine. (...)
Bien que les cités libres puissent posséder les terres environnantes, les cités-états contrôles des territoires plus vastes, comprenant fermes, industries et villages, qui constituent leurs domaines propres. Les cités-états détiennent autant de pouvoirs que lesseigneurset les rois. Les cités-états naissent souvent lors du règne d'un monarque faible, là où la terre est fertile et le commerce luxuriant. Les souverains ou lesseigneurspuissants peuvent toujours reprendre le contrôle d'une citéétat ou d'une cité libre, mais celles-ci sont souvent en mesure de résister à de tels coups de force. (...)
A partir d'un certain moment, les gens s'installent hors des murs pour des raisons de place et les marchands, les artisans et les paysans créent des faubourgs. Lorsque que ceux-ci deviennent trop important par rapport à la taille de la cité, lesseigneursde la cité, les dirigeants ou les personnes influentes décident d'étendre les murs afin de protéger ces nouveaux quartiers. (...)
Les individus utilisent leur statut au sein du groupe pour atteindre un pouvoir personnel. C'est de cette manière que l'on opère dans un monde médiévale fantastique. Lesseigneursont du pouvoir parce que les gens acceptent leur appartenance à l'aristocratie. Les dirigeants des religions représentatives sont plus puissants en raison de la présence de symbole religieux sur leurs longues robes. (...)
Elles ont du même coup des groupes contestant la gestion des événements, les issues sociales et les attributions d'argent. Vers la fin de la période médiévale fantastique, l'aristocratie, à savoir les puissantsseigneursou les rois/empereurs, font main mise sur le contrôle des villes qui n'ont pas assez de puissance pour maintenir leur indépendance. (...)
Il est important de rappeler qu'en dépit de l'aspect de franche camaraderie et des règles de bienséance, règne au sein des guildes de magiciens, comme dans tout autre guilde d'une cité médiévale fantastique, la recherche individuelle du pouvoir, les haines fratricides, les règlements de compte, le non respect systématique des règles et autres vilénies. Bien que lesseigneurspuissent accorder à une ville le droit de créer une guilde de magie, ils ne lacheront jamais leur droit aux taxes et autres impositions sur l'utilisation de la magie, à moins qu'il ne soit physiquement forcé de faire autrement... Les guildes de magiciens sont potentiellement le groupe le plus puissant dans une ville. (...)
Si l'aristocratie favorise les guildes de magiciens plutôt que les instances religieuses, cette faveur donne plus de puissance aux magiciens. Les aristocrates donnent l'aumône au pauvre, comme lesseigneursdu château, cependant la quantité de pauvres s'assemblant dans la ville rend souvent leur aumône insatisfaisante. (...)
Les Rois : Les rois exercent une forte pression, comme les bourgmestres, mais ayant l'appui supplémentaire de la couronne derrière eux, ils ont sensiblement plus de puissance que ce dernier. Même un roi faible est aussi fort que les plus puissants de sesseigneurs; autrement il ne serait pas roi pour longtemps. Les rois imposent et révoquent les chartes royales, outrepassant même les chartes d'un seigneur pour sa propre cité. (...)
Les rois déclarent les villes libres lorsqu'ils veulent rappeler à l'ordre quelques barons indisciplinés et lesseigneursforts qui s'opposent à eux. Les rois peuvent également enlever l'autonomie, ou menacer de le faire, en échange de bons procédés financiers, magiques, en échanges de spécialités locales, ou pour réfréner des groupes de pouvoirs trop puissance. (...)
Les villes qui se sentent injustement imposées par leur bourgmestre peuvent pétitionner le roi pour les soulager. A l'inverse, les villes peuvent également demander l'aide des barons forts et desseigneurssi le roi est un tyran. Le côté social de la cité : La pierre angulaire d'une société médiévale fantastique repose dans la définition et les classifications. (...)
Il y a une mode parmi les puissants de grandes cités pour inviter les aventuriers errants à s'engager dans la vie de la cité, et de ce fait, à acquérir une réelle reconnaissance sociale. Les aventuriers qui acceptant de telles invitations deviennent les agents deseigneurs, de chefs religieux, etc. De telles relations sont souvent salutaires pour les PJs. Les relations dans le milieu social peuvent avoir leur importance ne serait-ce que pour éviter de payer un impôt. (...)
Le bénéficiaire de cette somme n'est pas forcément un seul aristocrate. Par exemple, une petite ville peut se trouver sur les domaines de deuxseigneursqui sont des riches membres de la noblesse. Cesseigneursont donné une charte commune et reçoivent leurs obligations féodales dans la forme de paiements à l'année. Lorsque lesseigneursde ces membres de la noblesse découvrent que ces derniers touchent désormais de l'argent d'une ville, ils augmentent alors en conséquence leurs taxes. Au final, la ville paie 800 pièces d'or, 400 pièces pour chaque membre de la noblesse. Un desseigneursprélève de son vassal 100 pièces d'or, l'autre 150. Ainsi, les 800 pièces d'or sont divisés parmi 4 aristocrates : 300 po pour un seigneur de la ville, 250 po pour l'autre seigneur, 100 po pour le seigneur du premier seigneur de la ville et 150 po pour le seigneur du second seigneur de la ville. Si la ville produisait encore plus de richesses, le suzerain au dessus de cet ensemble deseigneurspourrait prélever lui aussi sa part. Table IV.1 - Statistiques Urbaines. Taille de la communauté : Densité de population (en adultes/acre) Nombre moyen de bâtiments (par acre) Petite ville 30-40 15-20 Grande ville 40-60 20-30 Petite cité 80-120 40-60 Grande cité 125-140 50-70 Métropole 150-200 60-80 Table IV. (...)
A la campagne, tout paysan est considéré sous l'influence de son seigneur si ce dernier lui prend 25% ou plus de ses revenus. La plupart desseigneursprélèvent généralement 50% ou plus. Il y a plusieurs raisons de distribuer les points d'influence aux centres de pouvoir. (...)Introduction : De l'esprit et de la lettre de cette traduction Ce texte donne un bon aperçu des villes médiévales fantastiques. Il parle de l'organisation sociale, politique et géographique. Il s'agit en fait d'une traduction de l'extrait gratuit d'un supplément payant prévu pour D&D, donc pas directement lié à Warhammer. Cependant, beaucoup d'informations peuvent également servir à Warhammer, ce qui est la raison de cette traduction. Nous avons donc donner de temps a autre quelques renvois ...