Rues barbares
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Cette aventure new-yorkaise est prévue pour un petit groupe de joueurs déjà rompus à Delta Green, mais n'ayant encore jamais eu de contact avec la Destinée. Avant-goût : Juillet 2000 : Big Apple semble plus pourrie que jamais, rongée par les vers dont elle a elle-même enfanté. L'été semble battre des records de chaleur, tandis que la ville croule sous les ordures, faute d'un accord salarial entre éboueurs et municipalité. Mais les rats, les chiens errants et la vermine dont la ville ...Contient : fédéraux (8)(...) Bienvenue sur la côte est : Nos joueurs sont ainsi convoqués pour une nouvelle invitation à l'Opéra par leur contact habituel, dans le sacrosaint building des servicesfédéraux, qu'ils aient ou non posé leurs congés d'été. Le briefing est court, et le dossier aussi plat que possible : officiellement, les servicesfédérauxépaulent la police de New York en vue de traquer un dangereux serial killer visant à nettoyer les rues de la racaille, mais officieusement, ce tueur doit être mis au secret le plus rapidement possible, du fait de ses pouvoirs très spéciaux. Comme d'habitude, les PJs devront se montrer rapides, mais surtout discrets, ce qui promet d'être cocasse dans une fourmilière de dix millions d'habitants... Tout à la fin du briefing, comme s'il réservait une surprise, le superviseur extrait quelques photos d'une enveloppe à part : ce sont les clichés de la police scientifique, fixant sur pellicule de quoi faire blêmir George Romero lui-même : les cadavres sont littéralement mis en pièces, les membres épars pour certains, tandis que le sang macule les proches immeubles jusqu'à plusieurs mètres de hauteur. (...)
Les PJs auront le choix entre... Le commissariat central de Sunset Park : Une fois n'est pas coutume, la rencontre entre policiers etfédérauxest toujours aussi peu cordiale. Néanmoins, les PJs pourront noter que les inspecteurs en charge du dossier ne semblent aucunement empressés de conclure l'affaire... Les choses doivent être claires : les policiers n'ont aucune envie d'arrêter le Justicier. (...)
D'ici là, nos deux inspecteurs ont déjà leur propre plan : démasquer le Justicier, et lui demander « gentiment » d'aller voir ailleurs, histoire de ne laisser dans cette affaire ni leur plaque ni leur peau. Ils se moquent éperdument de l'arrivée desfédéraux, auxquels ils prévoient de ne donner qu'un dossier « édulcoré », le même que celui confié par le superviseur en réalité. (...)
Malgré plusieurs appels anonymes le mettant en garde - en réalité avertissements d'Ellis et Keith pour le prévenir de l'arrivée defédéraux- Marston continuera sa croisade sanglante, jusqu'à ce qu'il juge les rues de Sunset Park suffisamment « propres ». (...)
108) - après lui avoir dévoré la cervelle, à moins qu'il ne croise d'abord sur son chemin Paul Myers, le seul témoin de l'affaire (ce sera selon votre appréciation). Bien évidemment, l'enquête des agentsfédérauxparviendra rapidement aux oreilles du Réseau. Dans un premier temps, sa réaction sera « aimable » : quelques Adeptes seront chargés de dégonfler les pneus de leur voiture, de casser les vitres de leur chambre d'hôtel, etc. (...)
Sachez simplement que si les joueurs sont pris sur le fait, un policier sera bien trop heureux de pouvoir embarquer desfédéraux, de les incarcérer et de les envoyer devant le juge - un accord à l'amiable sera donc à la limite de l'impossible, à moins que les PJs se montrent particulièrement persuasifs, s'ils savent qu'Ellis et Keith couvrent le Justicier, ou diplomates, bien que la corruption soit exclue : Ellis ne mange pas de ce pain-là... Paul Myers, le seul témoin de l'affaire. (...)
- (Rires) Tu serais bien déçu mon grand, BEAUCOUP même. Allez, je ne suis pas chien - les poulets ont lâché prise. A présent, ce sont lesfédérauxqui sont sur le coup. Si t'es pas trop con, tu sais ce qui te reste à faire... - ... - Ca y est ? (...)