Les Feux de la Licorne - Episode 880 : La Saint Morkalove
Résumé des épisodes précédents : ' Le Roi est de retour. Après sa défaite apparente contre les Cours du Chaos, (il y a maintenant huit cent septante neuf épisodes et à peu près six heures de temps ambrien), le Roi Oberon est de retour. Renforcé par quelques heures de natation au Gymnase Club et une cure thermale à Vichy, il est maintenant prêt à reprendre le pouvoir. Pourtant, ce jour n'est pas comme les autres. En Ambre, c'est la Saint Morkalove, le jour où les amoureux déclarent leur flamme ...Contient : tristan (20)(...) L'action peut commencer...' Intro dans un couloir dont les murs, fraîchement peints en vert commencent déjà à être recouverts de riches tapisseries. Des pas rageurs sonnent. Lycia entre. Suivie deTristan. Lycia : ' Pestilence abyssale. Sous résidu de gouape. Comment a-t-il pu me faire ça, à moi ?'Tristan: ' Mais enfin, mère adorée et vénérée, suprême lumière de mes jours, ...' Lycia : ' Aux faits,Tristan.'Tristan: ' Eh bien, je me disais juste que je comprenais votre colère, déesse incarnée du peuple ambrien, mais que, voilà, je pense que nous devrions attendre et profiter de la situation.' Lycia : ' Profiter de la situation ? (...)
Sans prêter la moindre attention à cette odeur de chlore qui empeste maintenant les quartiers populaires ?'Tristan: ' Oui, mais comme cela, au moins, il reste encore des quartiers populaires.' Lycia : ' A quoi bon ? (...)
Il y a déjà surpopulation dans la ville, et s'ils ne font rien, tous ces gueux seront morts de faim d'ici deux jours.Tristan: ' Il faut avouer, lumière céruléenne face à laquelle la Marelle même pâlit, qu'il avait fallu centupler les donjons du château, et demander à certains prisonniers de rester chez eux. (...)
Je me présente, après avoir fait murer les issues des appartements de Voile, nous parlons de l'aménagement du territoire, bref, je papote et là...'Tristan: ' Là quoi ?' Lycia : ' Là,... rien.'Tristan: ' Comment ça, rien ?' Lycia : ' Rien. Il ne l'a pas fait.'Tristan: ' Il n'a pas fait quoi ?' Lycia : ' Le droit de cuissage. Il ne m'a pas violée.'Tristan: ' ? ? ? ? Je crains de ne pas comprendre, plus beau des joyaux de la couronne.' Lycia : ' NormalTristan. J'ai d'excellents gènes, mais malheureusement, tu as eu plus de la moitié de ceux de ton père. (...)
Non, minus, ce que je voulais dire, c'est qu'Oberon n'a pas profité de son droit de cuissage, alors que ton père et moi nous mariâmes quand il n'était pas là. Pourtant j'avais emmené les certificats et même le prêtre de la Licorne.Tristan: 'Mais enfin, mère...' Lycia : ' Tu m'as appelée comment là ?'Tristan: ' Euh, suprême génitrice, Regina Mundi et, euh...' Lycia : ' Bon, souviens-toi que je ne goûte que très peu l'impertinence chez les gens dont la supériorité n'est pas écrasante.'Tristan: ' Mais je veux dire... et papa.' Lycia : 'Tristan, tu es maintenant assez âgé pour que je te révèle ce secret. Ton père est, comment dire... simplet. (...)
Ce matin, quand je l'ai détaché et fait sortir du placard avant de partir, je me suis rendu compte qu'il avait encore essayé de s'échapper.'Tristan: ' Dans un placard, mais je ne comprends pas.' Lycia : ' N'essaye pas, t'es pas équipé pour. (...)
Bien sûr que je l'attache. Je ne peux pas le contrôler quand je dors. Il faut bien que je l'attache.'Tristan: ' Mais je croyais que vous vous aimiez.' Lycia : ' Eh oui. Mais depuis que je me suis cassée un ongle l'année dernière, il n'a plus voulu... enfin bon, je me comprends.'Tristan: ' Pourquoi me dire ça maintenant ?' Lycia : ' Parce que c'est le jour de ta séance de rééducation encéphalectomique hebdomadaire.'Tristan: ' Oh non, au secours.' Lycia : ' Donne-moi ton cerveau, te dis-je ! !' La caméra se retire pudiquement alors que Lycia remet son fils dans le droit chemin et que celui-ci lui sacrifie gaiement ses dernières synapses. (...)
Kasumi ne dit rien. Ce silence dure une petite minute, pendant laquelle on entend le long cri de douleur deTristanen provenance du château. Kasumi : ' En tout cas, tout ce qui compte, c'est l'intention. Je dois avouer que je suis aussi flattée que surprise que tu me demandes d'être ta morkalovette. (...)