Extraits des Chroniques des Féals
sur Les Editions sans Détour au format (8.7 Mo)
Contient : plaisir (4)(...) J'entends par là les limites intrinsèques au genre et la manière dont on peut aujourd'hui prendre duplaisirà jouer dans un univers médiéval fantastique. Les Chroniques des féals ne dérogent pas à la règle. (...)
Si vous vous engagez sur le sentier des féals, il vous faudra nécessairement saisir les tenants et les aboutissants de l'univers pour crédibiliser vos personnages. Pas tous, bien entendu, mais assez pour évoluer à l'intérieur et éprouver unplaisirsincère et immersif. La maturité de la fantasy suppose donc de nuancer son regard sur l'enchantement propre au genre. (...)
L'univers, en l'occurrence, ne suffisait pas. L'intention devait définir les enjeux, les thèmes, les ambiances et leplaisirqui préfigurent le jeu de rôle proprement dit. Jeu de rôle. Rôle. Ce rôle-là peut trop souvent se dissoudre dans une toile de fond. (...)
A douze ans, j'ai tué mon premier homme, un pillard aspik qui pensait dérober l'esquif sur lequel je rapportais ma pêche. A quinze ans, j'ai été dépucelé par Espille-aux-six-seins, la pythie duplaisir. Je suis fier de prétendre l'avoir laissée pantelante sur le drap d'initiation. Mon père m'a félicité pour cela et les regards envieux des femmes de la parentèle m'ont bien fait comprendre que l'entrée dans le monde des hommes me réservait quelques belles surprises. (...)L'arpenteur des sombres sentes : Comment peut-on légitimer l'existence d'un nouveau jeu de rôle d'heroic fantasy ? Sombres Sentes a conçu ce jeu comme une nouvelle expérience, inspirée par trois mots : la boue, le sang et le stupre. Trois mots en forme de leitmotiv pour parler d'une maturité de la fantasy, d'un traitement plus adulte. D'un traitement impliqué. Nous avons tous pratiqué et essoré l'heroic fantasy au point de douter, parfois, de ses ambitions. J'entends par là les limites ...