Sauver Prague : introduction
sur La Brigade Chimérique au format (2 Mo)
Contient : simone (31)(...) Mobilisé en 1914, il est rapidement blessé et fait prisonnier, et se retrouve soigné dans la cathédrale de Reims. Là, il est touché par la beauté et la douceur d'une jeune fille qui soigne les blessés,SimoneHorner. Malheureusement, l'armée allemande bombarde la ville le 19 septembre 1914, la cathédrale prend feu et il faut évacuer les blessés dont beaucoup ne peuvent se déplacer. (...)
Couché sur son grabat, Hans Mayers, qu'on vient d'amputer de la jambe gauche, voit ses derniers instants arriver. Heureusement,SimoneHorner, ange de bonté, se précipite et l'aide à sortir de la cathédrale en le soutenant. A l'instant où ils émergent sur le parvis, une poutre enflammée tombe sur l'ange du portail nord et le décapite.Simones'immobilise un instant et contemple la tête de l'ange qui la regarde en souriant. Le caporal Mayers, bien qu'épuisé et grelottant de fièvre, trouve la force de lui dire : « il vous ressemble », et à la seconde suivante, tout s'arrête dans une aveuglante lumière blanche pourSimoneet le caporal Mayers : un obus allemand vient d'éclater sur le parvis. Tandis qu'on évacue rapidementSimonesous les bombes, on tarde à le faire pour le prisonnier unijambiste, qui semble de toute façon trop gravement atteint pour survivre : le souffle l'a projeté au coin de la cathédrale. Délai fatal ! (...)
Hans Mayers est bien sûr terrorisé par la métamorphose, mais pas seulement : sous la forme de la Gargouille, il est fort, alerte, et redouté. Il se terre chez lui et apprend vite à contrôler ses transformations, car contrairement àSimoneHorner, il les désire. Il ne peut s'empêcher de se métamorphoser lorsqu'il est en proie à un sentiment de peur, mais il sait susciter en lui ce sentiment : il ne le connaît que trop bien. (...)
Henri Daubresse et Marc Renard, qui connaissaient sa véritable identité, le retrouvèrent et, ensemble, ils découvrirent l'origine de son mal et de celui deSimone. Hans Mayers n'était pas un imbécile et savait que ses succès en tant que Gargouille étaient précaires : il finissait toujours par se retrouver infirme et nu, ses vêtements ayant brûlé. (...)
Si les autres ont peur de lui, il sent bien pourtant qu'ils le méprisent sous sa forme d'Hans Mayers. Il écrit de temps en temps àSimone(il a appris le français pendant ses quatre ans de captivité). Prénom Nom Surnom Description : Hans Mayers. (...)
La Gargouille : Défiguré : front, oeil et joue droits couverts de plomb, jambe gauche remplacée par prothèse de métal, se tient tordu, marche avec canne, brûlures un peu partout, main droite brûlée et tordue. Motivation Affinités Alliances : Etre reconnu comme un être humain digne d'estime. + :SimoneHorner. + : Nachtritter. Robustesse Prestesse Ténacité Cognition Sensibilité Allure Réserve Combat Réserve Radium 4 (7) 1 (6) 4 (10) 4 4 1 10 5. (...)
4 Serviteur spécialisé. 2 flacons d'huile d'invisibilité. Canne D : R+2. Histoire de l'Ange de la Cathédrale :SimoneHorner est née en 1898 à Reims, dans une famille de la bourgeoisie juive. Lorsque la guerre éclate, malgré son jeune âge, elle s'engage à la suite de sa mère, Mathilde Horner, dans l'aide aux blessés. (...)
Elles ont en effet, en septembre 1914, accepté, à la demande du capitaine Henri Daubresse, médecin militaire, de soigner les blessés allemands installés sommairement dans la cathédrale. La douceur deSimone, sa jeunesse, sa beauté blonde, ses traits purs ont amené les soldats allemands qu'elle soignait à la surnommer « L'Ange de la cathédrale ». (...)
Hélas, cela ne dure pas longtemps : le 19 septembre 1914, les Allemands bombardent la cathédrale, celle-ci prend feu et il faut évacuer les blessés dont beaucoup ne peuvent se déplacer. Au moment oùSimonesort de la cathédrale en soutenant le caporal Hans Mayers, qu'on vient d'amputer de la jambe gauche, une poutre enflammée tombe sur l'ange du portail nord et le décapite.Simones'immobilise un instant et contemple la tête de l'ange qui la regarde en souriant depuis les dalles du parvis. (...)
Le caporal Mayers, bien qu'épuisé et grelottant de fièvre, trouve la force de lui dire : « il vous ressemble », et à la seconde suivante, tout s'arrête dans une aveuglante lumière blanche pourSimoneet le caporal Mayers : un obus allemand vient d'éclater sur le parvis. Elle revient à elle un mois plus tard, couchée dans un lit d'hôpital parisien. (...)
En se réveillant, elle prend conscience des visions qu'elle a eues dans son coma : l'ange de la cathédrale lui souriant, puis s'illuminant, jusqu'à brûler d'un feu pâle dont l'éclat devient insoutenable, la forçant à fermer les yeux et à essayer de détourner la tête, la vision se terminant dans une intolérable sensation de brûlure.Simonen'a pas eu de blessure grave perceptible mais a été brûlée au deuxième degré sur l'ensemble du corps, heureusement pas sur le visage, qu'elle a sans doute détourné au dernier moment ou qui n'était pas orienté vers l'explosion. Sa peau cicatrise bien. Les médecins attribuent son coma au choc de l'explosion maisSimonevoit bien qu'ils sont intrigués par l'aspect inhabituel de ses brûlures. Elle apprend malheureusement que sa mère a péri dans l'incendie de la cathédrale, avec les blessés allemands qu'elle essayait de sauver. PourSimone, l'enfance est finie. En apprenant la nouvelle, elle expérimente ce qu'elle ne vivra que trop souvent par la suite : son esprit s'emplit brutalement de la vision de l'ange flamboyant, mais il ne sourit plus, il brandit une lance de feu et son visage se tord en un rictus de rage et d'horreur. (...)
Les mois suivants, son père tente de la préserver au maximum en l'envoyant chez une parente éloignée à Chartres, mais il sombre peu à peu dans la dépression, ne supportant pas la mort de sa femme, et quand elle atteint l'âge de dix-huit ans,Simonearrive à persuader sa vieille cousine de la laisser suivre une formation d'infirmière. Elle a pris cette décision en mémoire de sa mère et parce que, de toute façon, elle ne se sent pas en paix. (...)
Le 27 mai 1918, coincée dans une casemate sous un déluge d'obus au gaz, elle perd sa virginité avec un jeune ambulancier parisien, Etienne Sérurier. Quand le bombardement s'arrête et qu'Etienne etSimoneosent sortir avec leurs masques pour essayer de retrouver leur unité, ils voient surgir du brouillard toxique les troupes de choc allemandes, baïonnette au canon et masque sur la tête. (...)
Lorsque le première classe Philibert Menu, quarante-deux ans, père de quatre enfants, qui s'est courageusement interposé, est transpercé par les deux premiers Allemands sautant dans la tranchée, à trois mètres d'elle, un curieux phénomène se produit :Simone, qui est tombée à genoux, se métamorphose en une forme ailée de deux mètres de haut entièrement composée de lumière aveuglante. (...)
Quand tous les Allemands sont morts ou ont disparu, la forme de feu paraît s'affaisser et Sérurier trouve à sa place uneSimonenue, blessée et épuisée : ses vêtements et son équipement ont disparu, probablement brûlés.Simonefait promettre le secret à Sérurier, mais une légende est née, colportée par les survivants allemands. Pendant la deuxième bataille de la Marne, en juillet 1918, sous un autre bombardement particulièrement violent, l'Ange de lumière apparut de nouveau. (...)
En l'absence d'ennemis à combattre, il disparut assez vite. Le lieutenant-colonel Daubresse était présent et, à la demande deSimonepour qui il avait un faible, il accepta d'étouffer l'incident et de lui trouver une affectation loin du front.Simonevécut dans l'angoisse, mais se rendit compte qu'elle arrivait à garder l'ange à l'intérieur d'elle-même si elle évitait toute situation de peur excessive. (...)
Henri Daubresse vint lui rendre visite, s'intéressa à son cas et, l'armistice signé, la demanda en mariage.Simone, seule avec l'ange, accepta. Elle entama des études de médecine et de physique, tandis que son mari, affecté en Allemagne dans les forces d'occupation, faisait des recherches avec un ami appartenant au Deuxième Bureau, le lieutenant Marc Renard, pour comprendre ce qui était arrivé. (...)
Mayers, touché plus gravement - il avait sans doute fait involontairement un rempart de son corps à la jeune femme - et moins bien soigné - Allemand, amputé, il avait été considéré comme perdu - avait davantage souffert encore queSimone, physiquement et psychiquement, et avait développé une forme plus inquiétante encore que celle que son infirmière : La Gargouille. Avec le temps,Simonearriva à contrôler (un peu) les apparitions et le comportement de l'Ange. Ses études terminées, elle accompagna son mari en Afrique où elle fut recrutée par les services secrets français, afin de mater certaines tentatives de rébellion des colonisés. (...)
Elle apprit qu'elle était stérile, ce qui acheva de faire se déliter son mariage, et, d'un commun accord, Daubresse etSimonese séparèrent. Elle rentra en France en 1930 et entreprit de vivre discrètement comme médecin radiologue à Chartres - évitant soigneusement de rencontrer Marie Curie. (...)
Elle a aussi réussi à canaliser la modification profonde de son métabolisme en un seul pouvoir utilisable sous sa forme humaine : un pouvoir de soins limités.Simoneeffectue de temps en temps des missions secrètes pour Renard, ce qui lui permet de satisfaire la soif de destruction qui malgré tout l'habite. Si elle désire se retenir,Simonedoit réussir un test de Cognition (18) pour ne pas se transformer face à une agression évidente ou à une situation de danger, et un deuxième, quand elle est transformée, pour ne pas attaquer immédiatement les ennemis potentiels. Prénom Nom Surnom Description :SimoneHorner. L'Ange de la cathédrale. Mince et menue, blonde, beau visage aux traits purs, mais qui semble marqué par un tourment permanent. (...)Résumé et enjeux : Cette campagne se compose de cinq scénarios : I : Le livre volé. II : Qui fait l'ange fait la bête. III : La Forêt Noire est très noire. IV : Praga Magica. V : Ce que pleurent les morts. Elle emmènera les persos de Paris (I) à la province française (II : Reims et Chartres) puis dans la Forêt Noire (III), à Prague (IV) et enfin dans un étrange inframonde (V). Le vol d'un ancien livre écrit en hébreu les conduira sur la piste d'une mystérieuse ...