Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : cos(...) Après la mort prématurée de Constantin III et la déposition d'Héraclonas - coupable surtout d'être le fils de l'impopulaire Martine, la deuxième épouse d'Héraclius -, le Sénat donna le trône au jeune Constant II, dont le règne fut marqué surtout par l'irrésistible progression des Arabes, qui sous Moawiya occupèrent Césarée de Cappadoce, puis se lancèrent sur mer et ravagèrent Chypre, Rhodes,Coset la Crète. Constant fut plus heureux dans les Balkans, où il réussit à reprendre pied; mais le point le plus faible de l'Empire était encore l'Occident, que menaçaient particulièrement les progrès des Arabes en Méditerranée. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...