Annexe : Les chapitres manquants des Aventures d'Arthur
Gordon Pymsur Les Editions sans Détour au format
Contient : incapables (4)(...) Il mesurait quelque chose comme quinze centimètres d'épaisseur et était taillé dans une pierre sombre différente de celle qui formait les parois de la galerie; l'objet reposait de façon parfaitement stable sur un support de pierre large et carré. Nous fûmes dans un premier tempsincapablesde soulever cette plateforme, pour accéder à la demande pressante de Peters, le pesant objet mesurant approximativement quatre mètres de long et plus de deux mètres de large. (...)
Nos souffrances passées n'étaient que peu de chose comparées à ce que nous endurions désormais : les tenues d'hommes des cavernes gelant sur notre peau etincapablesde nous réchauffer, les coups de massue du vent nous précipitant hors de la piste, et la certitude que celuici nous conduisait vers une abominable agonie. (...)
La lueur verdâtre de notre lanterne ne parvenait pas à éclairer l'ensemble de la pièce, mais celleci disposait de sa propre source de lumière. En son centre s'ouvrait un puits infernal émettant un vif éclat rougeâtre.Incapablesd'y résister, nous nous approchâmes, et ce faisant, l'agréable tiédeur régnant dans le reste de cette tour se transforma en une insupportable chaleur, jaillissant, telle l'eau d'un geyser, de l'insondable orifice. (...)
Alors même que nous contemplions, terrifiés, le fluide bouillonnant se précipiter vers nous, elle dévia brutalement sa course et alla s'écraser directement sur la paroi du boyau. En quelques secondes, elle disparut complètement de notre champ de vision. Nous restâmes cois,incapablesde croire en cette délivrance providentielle. Notre plateforme avançait toujours à grande vitesse, laissant derrière nous cette horreur que nous avions nousmêmes créés. (...)Voici les 14 pages des chapitres manquants des aventures de Gordon Pym : 22 mars - Les ténèbres s'étaient sensiblement épaissies et n'étaient plus tempérées que par la clarté des eaux, réfléchissant le rideau blanc tendu devant nous. Une foule d'oiseaux gigantesques, d'un blanc livide, s'envolaient incessamment de derrière le singulier voile, et leur cri était le sempiternel Tekelili ! qu'ils poussaient en s'enfuyant devant nous. Sur ces entrefaites, NuNu remua un peu dans le fond du bateau ...