Mahamoth : Le livre du Vide
sur Le Terrier au format (11.5 Mo)
Contient : maelström (11)(...) Mais l'humanité est aussi incroyablement semblable à la nôtre : violente, jalouse, haïssable, mauvaise, opportuniste dans son ensemble et pourtant sympathique et honorable quand on considère certains individus. Treize vaisseaux perdus : Treize vaisseaux sont arrivés dans le domaine deMaelström- de longs cylindres de métal glacé qui tournoient sur eux-mêmes afin de fournir la gravité nécessaire à la vie humaine. (...)
Les vaisseaux furent un jour attirés par une singularité spatiale et déviés de leur longue route solitaire. Dès qu'ils eurent pénétré dansMaelström, les hommes furent attaqués par des créatures puissamment armées et les combats manquèrent les détruire tous. (...)
Mais à ce moment-là, alors que la victoire avait été chèrement acquise, c'est le désespoir qui saisit les coeurs de toute la diaspora humaine. Les Vaisseaux-Horde dérivèrent en solitaire dans l'espace duMaelström, s'éloignant les uns des autres selon des routes divergentes, repoussant de nouvelles attaques, capturant des créatures et leur matériel, utilisant des vaisseaux étranges et légers pour explorer leur nouvel environnement quand tout espoir avait quitté les coursives sombres et grasses. (...)
Dans le vide spatial, nul ne pouvait croire qu'il s'agissait d'une coïncidence. Les uns parlaient d'une manipulation des Seigneurs qui gouvernaient leMaelström; pour beaucoup, c'était la volonté de la Mère. Tandis que, de nouveau, les vaisseaux s'éloignaient doucement les uns des autres, les hommes prirent la mesure de leur nouvelle situation, échangèrent les précieux tox et célébrèrent des unions. (...)
Ourkh, le sacrifié - c'est ce vaisseau qui subit les plus fortes pertes lors des premières guerres contre les créatures duMaelström. Mais c'est aussi celui qui gagna la guerre pour les hommes, terrifiant tellement leurs ennemis qu'il est désormais le vaisseau le plus tranquille de toute la Horde. (...)
Pour beaucoup, le plus simple est d'ignorer ces histoires et de continuer à vivre comme si rien de tout cela n'avait d'importance.Maelström:Maelströmest la grande cité des Seigneurs Simérines. Maintenue en équilibre au-dessus d'un trou noir par les puissants chants du créé,Maelströmla terrible irradie d'une puissance que l'on sent à travers tout son être dès lors qu'on s'en approche - les mélodies des Seigneurs Simérines touchent autant l'âme que les sens et il n'est rien en ce monde auquel les comparer. Monde-ruche fractal d'une étonnante diversité où chacun peut se promener à sa guise - l'air et la pesanteur s'adaptent aux besoins de chaque créature en tous moments -Maelströmest le centre de l'univers, le point zéro de toutes les cultures, de toutes les intrigues, de toutes les batailles et de toutes les alliances, politiques, guerrières, commerciales et amoureuses. C'est là, sous les palais flottants des seigneurs Simérines, que les missionnaires peuvent croiser les Marchands, les Tokohide ou les Rokhraeders - ou n'importe lequel des milliers de peuples-S qui travaillent pour leur gloire, leur richesse et leur puissance. L'air y est rempli d'une poussière d'une finesse extrême - et les premiers missionnaires furent surpris de la voir prendre soudainement la forme d'une créature, d'un mur ou d'un objet : en fait, toutMaelströmest constitué de cette poudre étrange qui écoute les chants et leur obéit. Ainsi, la ville est changeante, mouvante, adaptative. Nul n'y vient qui ne peut s'y perdre accidentellement ou à dessein. Autour deMaelströmorbitent cinq systèmes solaires, à l'aplomb des lèvres du trou noir, prêts à s'y engouffrer, mais éternellement maintenus en place par la puissance des chants. (...)Vous pouvez faire lire cette partie par vos joueurs afin qu'ils découvrent l'univers de Mahamoth. L'humanité du Mahamoth n'a guère l'apparence de celle que nous connaissons - glabres, puants, contrefaits par les radiations, la consanguinité et leur environnement, les hommes et les femmes de la Horde ressemblent bien plus à des créatures monstrueuses qu'à un joyau de la nature. Mais l'humanité est aussi incroyablement semblable à la nôtre : violente, jalouse, haïssable, mauvaise, opportuniste dans ...