Paris aux mains des Ventrues de Rome (2)
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Tumultes à Paris : Quelques années plus tard, les Toréadors de France ne purent empêcher le pape Alexandre II de donner son accord aux Normands pour l'assaut contre l'Angleterre. En 1066, les hommes de Guillaume débarquèrent à Pevensey et gagnèrent la bataille de Hastings. A Noël, Guillaume fut sacré roi d'Angleterre : les Ventrues de Garibald bénéficiaient d'un soutien inespéré dans leur lutte contre Alexandre et Saviarre. Les Brujahs de Quintilius firent à nouveau parler d'eux en investissant ...Contient : orient (8)(...) Outre la propagation de l'idéal chrétien, il s'agissait également de profiter des terres et des richesses que la conquête ne manquerait pas d'offrir aux courageux. A une époque où les villes et le commerce sont en plein développement, l'attrait de l'Orientne pouvait laisser personne indifférent. Le 27 novembre 1095, dans un champ, au pied des remparts de Saint-Etienne, le pape Urbain II encouragea laïcs et ecclésiastiques réunis à l'occasion d'un concile à prendre les armes pour libérer les lieux saints et secourir les chrétiens d'Orient. En masse, les hommes s'ornèrent de la croix d'étoffe et devinrent les croisés, jouissant de l'indulgence plénière décidée par le pape. (...)
Lors de la prise de Jérusalem en 1099, tous à la Grande Cour avaient le sentiment amer d'avoir manqué un important tournant de l'histoire : Paris et sa noblesse, humaine ou vampirique, n'avaient pas été capables de se s'unir contre la menace musulmane ni de brandir haut la croix au dessus des champs de bataille. Les Etats Latins d'Orient, Jérusalem, Antioche, Tripoli, Edesse, se construisaient sans représentant de la Cour. Même Alexandre signifia son mécontentement et imputa, à tort, la responsabilité de cet échec à Ecliastus, son vieil ennemi Lasombra. (...)
Alexandre tint à s'entretenir personnellement avec eux et celui qui les présentait, un certain Vaclav. Tous semblaient revenir d'Orientet à l'issue de leur entretien, Alexandre accorda au Clan Tremere le droit de s'installer dans une abbaye bénédictine à proximité de Paris. (...)
Saviarre ne put empêcher les Ventrues, les Toréadors et les Brujahs de prendre la croix et les armes pour sauver les terres chrétiennes d'Orientqui subissaient à nouveau les assauts des Turcs. Thibaud, Conrad, Richard de Yerville et même Septimus suivirent le roi dans ses pérégrinations, en quête de combats, de richesse ou de nouveauté. (...)
En tous cas, Saviarre devait faire des concessions et accepter que la Cour se disperse pour que ses membres se calment. Plusieurs dizaines de caïnites des environs de Paris partirent enOrientpour découvrir les mystères auxquels ils n'avaient pu goûter un demi-siècle auparavant. La direction du royaume fut déléguée à l'abbé Suger et les Toréadors essayèrent alors de tirer profit de cette situation, sans succès. (...)
Depuis 1170, les armées de Saladin, vizir du calife fatimide du Caire, s'étendaient autour de ce qui restait des états latins d'Orient. Le royaume de Jérusalem fut envahi en mai en 1187. Cinq mois plus tard, la ville sainte était aux mains de Saladin et tous les Templiers et Hospitaliers furent décapités. (...)
Enguerrand dut réagir violemment quand il s'aperçut que certaines factions étrangères avaient investi Paris. Des Tzimisces mais également d'autes caïnites venant d'Orientétaient accusés de perpétrer des crimes à l'encontre des intérêts de la Cour. Lore de Chatres prédit que le coup porté par Enguerrand ne resterait pas impuni et que des bas-fonds jaillirait une horde qui ferait frémir rois et puissants. (...)