JdRP Scénarios : Viok s not dead
SYNOPSIS : Les personnages sont dans un hospice ! Ce sont de vieux héros ou de vieilles stars, maintenus en vie à coup de cybernétique médicale et de ravalement de façades… Ils vivent une vie tranquille de petits vieux à l’avenir s’amincissant un peu plus chaque jour. Et, malgré tout, ils aiment bien leur maison de retraite, leurs copains et leur partie de belote du vendredi soir… Seulement, une corporation a décidé de leur mettre des bâtons dans les roues. C’est ainsi que la bâtisse où ils comptaient finir leur jour est un beau soir rasée par des troupes de chocs. Nos petits vieux se retrouvent à la rue. Ils ont la haine. Alors ils décident de se venger… Et pour ce faire, ils vont employer de vieilles méthodes… Ce scénario aurait pu aussi s’appeler : c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleur soupe… 1. LA VERITE : Nous sommes en 2020. Il y a une trentaine d’années, un chercheur du nom de Dick Stevens était sur le point d’aboutir dans le domaine de l’algorithmique quantique. (...)
Voici quelques pistes auxquelles les personnages pourront penser ( ou vous pourrez leur suggérer de le faire, au travers des réponses que vous donnerez aux divers questions qu’ils ne manqueront pas de poser ) : - Le matos de Barbwire est caché au sous sol de son ancien Bar. Elle pourrait penser à y retourner. Cependant, le bar a été rasé, et fait place à présent à un building corporatiste bien défendu… mauvaise piste. - Papy Boington avait beaucoup d’amis. Il pourrait chercher à les recontacter. Pensez donc ! Des vieux potes de l’armée ! Ouais… Mais ils sont déjà tous morts les pauvres. - Steve Austin est un gars qui a travaillé pour le gouvernement. Il connaît tout : les codes, les adresses, les numéros de téléphones… Ouais, mais c’est vieux de vingt ans tout ça et il n’y a plus rien de valable. Encore un plan foireux. - Denis connaît par contre quelques contacts intéressants… Enfin… Presques : tous ses anciens collègues sont à la retraite, mais ils seront capables de dire qui a repris le flambeau et après quelques petits jeux de pistes à travers la ville, Booker aura vite fait de remplir à nouveau son portable de numéros utiles. Les affaires reprennent ? - Colt Seavers pourrait aller rechercher son matos dans le musée miteux de la cascade, à South Night City. Il y a là son splendide pick up et quelques armes petit calibre. (...)
Vous l’aurez compris, les personnages passeront au moins une nuit dehors avant de pouvoir retourner sur les lieux de l’attaque récupérer un peu de leurs affaires ( notamment leurs cartes de crédit ! Elles sont bien pleines d’ailleurs, les petits vieux ont toujours du flouze ). Quand je vous disais que c’était la haine ! 4. INVESTIGATIONS : Donc, nos amis les vioks fouillent les débris de leur maison de retraite. (...)
Ils découvrent aussi un accès au sous sol désaffecté : une dalle de béton a été explosé par les assaillants du building. Elle n’a pas été remarquée par les flics. Au sous sol, ils trouveront de très vieux ordinateurs, beaucoup de poussière, un squelette en blouse blanche, tout un tas de détritus ( imaginez une pizza de 30 ans d’âge fossilisée sous une couche de moisi multicolore ! (...)
Dans le même temps, les policiers se sont aperçus qu’il leur manquait des cadavers et en ont conclu que les survivants étaient complices de l’attaque. Nos petits vieux vont se retrouver fichés comme de dangereux individus présumés coupables. La télévision s’emparera alors du sujet : débats télévisé ( la cybernétique et la vieillesse sont ils compatibles ), polémiques et rumeurs diverses ( Un virus dangereux dérivé d’une application militaire fait perdre la boule aux petits vieux de Night City ) tout cela renforcé par la présence d’un booster gang ( les viok’s power ) constitués de quinquagénaires très actifs depuis l’incident de l’hospice ( ils mettent le feu à Night City ). 8. MOTIVES ? Il reste à ce moment plusieurs options aux joueurs. ( eh oui ! (...)
Ils peuvent donc ( entre autre… ) : - Attaquer Biotechnica : dans ce cas l’action vengeresse devrait être couronnée de succès mais cela ne résoudra pas leur problème de discrédit auprès du public et ils seront sans doute arrêtés et emprisonnés pour un crime qu’ils n’ont pas commis, dommages… - Mettre l’affaire à jour et faire éclater le scandale : réussite totale, mais c’est pas très facile à faire… * Tout autre plan foireux pourrait également conduire à : la mort des personnages ( mais assurez vous avant que vos joueurs se sont suffisamment amusé et qu’ils ne vous en voudront pas trop… C’est une convention ). COLT SEAVERS : Historique : Colt est un ancien cascadeur qui jouissait, durant sa carrière, d’une certaine réputation auprès du cinéma Hollywoodien . (...)
Depuis il coule des jours heureux tel un zombie dans un Hôpital Psychiatrique. Effondré, Colt met fin à sa carrière et prend sa retraite à l’hospice des gens Célèbres où, après s’être fait de nombreux amis, il mène une petite vie tranquille. Ce que vous pensez de : Denis Booker : Pour vous c’est un jeune freluquet ! (...)
Vous aimez bien lui envoyer des piques et l’énerver, c’en est même devenu un jeu. Mais au demeurant, il reste quelqu’un de sympathique et de confiance. Barbwire : Elle vous rappelle Judie ( cf. Gros boulons magazine) mais surtout cet sombre histoire . En sa présence, vous êtes sombre mais toujours très gentil avec elle ( voir même gâteux ). Gregory “ pépé ” Boeington : En voila un Homme comme vous l’aimez un ancien héros de guerre qui aime aussi l’aviation. (...)
Vous pouvez discuter des heures avec lui de vos exploits passés . Steve Austin : Un gars peu loquace peut être sa cybernétique qui vieillit mal. L’homme de fer : Une type gentil et droit ! Il est imperturbable. DENNIS BOOKER : Historique : Ancien flic, appartenant à l’unité 21 jumpstreet, suite à un conflit avec un de ses anciens collègues, Hanson, il quitte la police pour devenir détective privé pour la multinationale Teshima Corp. (...)
Son ancienne secrétaire qui était amoureuse de lui, mais que lui n’aimait pas a fini par se barrer : elle en avait un peu marre. Après une brillante carrière, il se retira à l’hospice des gens Célèbres, où il coule à présent des jours heureux. Ce que vous pensez de : Colt Seavers : Pour vous c’était un grand acteur. Mais il a du mal vieillir et fait dans l’acariâtre à présent. Parfois, il arrive à vous pousser à bout avec ses jeux de mots idiots, mais dans le fond, vous l’aimez bien quand même. Barbwire : Ah ! Elle est bonne ! Un jour je me la ferais ! Il a d’ailleurs remarqué qu’elle ne voulait pas qu’on l’appelle bébé et se complaît à toujours utiliser ce sobriquet plutôt qu’un autre. Gregory “ pépé ” Boeington : Un peu gâteux le vieux, mais joues bien à la belote ( merci l’implant radio )... Sinon, il radote sans arrêt ses histoires de vieilles batailles. Comme si quelqu’un en avait quelque chose à foutre. (...)
Steve Austin : Le pauvre gars vallait peut être trois milliard en son temps, mais maintenant il ne vaut plus que trois Eb ! Sa cybernétique est hors course et par moment, on a l’impression que son cerveau aussi. Cependant, il est assez sympa et prends pas la tête... L’homme de fer : Une figure mythique. Comment fait il pour rester de glace ( même devant Barbwire ! ). Un exemple ( sauf en ce qui concerne les femmes ). BARBWIRE : Historique : Ancienne chasseuse de primes, elle aimait le cuir, la moto et elle tenait un bar. C’était une de ces beautés fatales qui misait plus sur le physique que sur la réflexion. (...)
Le physique n’a qu’un temps et malgré les progrès de la science, il faut bien avouer qu’elle n’est plus que l’ombre d’elle même ( enfin, certains diraient que c’est une ombre dont on se contenterait... au moins avec un sac sur la tête : on verra pas les plis ). Elle vit actuellement à l’hospice des gens Célèbres, où ses petits camarades masculins bavent toujours autant en la voyant ( au moins, eux, ils ont du goût ! Pas comme ces jeunes ! ) Ce que vous pensez de : Colt Seavers : Il n’a plus son charme d’antan, mais c’était un grand cascadeur. Il est gentil avec elle, attentionné, et c’est le principal. Dennis Booker : Il n’a plus son charme d’antan... Et en plus il l’appelle toujours bébé ( “ don’t call me babe ! ” ). Elle le trouve vachement collant. Gregory “ pépé ” Boeington : Il n’a plus son charme d’antan, bon, à son âge c’est normal, la chirurgie peut plus rien pour lui... Mais il est sympa, d’une conversation plutôt intéressante. Steve Austin : Il n’a plus son charme d’antan : sa cybernétique a du rouiller. Cependant, elle l’aime bien : elle a toujours aimé les grosses fusées ! L’homme de fer : Lui, il a toujours son charme d’antan ( enfin, ça avoisine le néant ). Il est froid comme le métal et ennuyeux comme la pierre. Bref, c’est le gars à éviter quand on veut pas se prendre la tête. GREGORY “ PAPY ” BOEINGTON : Historique : Avant d’attérir à l’hospice des gens Célèbres, il a posé son coucou sur bien d’autres pistes plus reluisantes. C’est un nostalgique du temps où il faisait la guerre contre ces salauds de japonais, qui à l’époque actuelle nous piquent notre travail et notre blé ( A mort Arasaka, Vive la révolution ! Eh, Papy ! (...)
Il se souvient avec bonheur du temps où il commandait fièrement son unité, où il annotait chaque zéro abattu d’une petite croix peinte à la main... Ah ! C’était le bon temps ! Ce que vous pensez de : Colt Seavers : Ces jeunes toujours à vouloir en rajouter, avec des effets spéciaux, et tout ça ! Après ils oublient de privilégier l’action, le style. (...)
Il est super sympa, il me rappelle le temps où on jouait aux cartes entre deux alertes... ( bla, bla, bla ) Barbwire : Elle me rappelle une fille que j’avais connue à l’infirmerie du camp... ( bla, bla, bla ). (...)
Le moindre petit punk peut se payer des implants monstrueux et son matos à lui vaut plus un clou. C’est pour ça qu’il s’est retiré à l’hospice des gens Célèbres : Faut savoir reprendre ses billes et vivre avec son temps. Et puis, il est bien cet hospice. Y’a pleins de gens connus, on se marre bien et les infirmières sont splendides ( enfin, mieux que les vieilles siliconées ). Ce que vous pensez de : Colt Seavers : C’est un espèce de touriste qui sait rigoler, mais jamais se prendre au sérieux. En le regardant évoluer, on se tape souvent des barres pas possibles parce qu’il est pas encore redescendu de son nuage et à pas encore compris que lui aussi, sa carrière est finie. (...)
En fait, ses anciennes petites amies ont du le tromper tellement qu’il aura de la chance pour les trois siècles à venir. C’en est presque louche. Barbwire : Ben, voilà, je vous le disais bien... Cet Hospice est bourré de vieilles siliconées qui se prenent pour Marilyn ! Mettable, sans plus... Gregory “ pépé ” Boeington : Lui aussi il a de la chance. Bon, il en fallait sans doute pour piloter son zinc ( qui est exposé en pièces détachées au musée de New York ). (...)
( à la belote, j’veux dire ). L’homme de fer : Ah ! Voilà un gars bien, pragmatique et qui sait où il va. Un vrai petit vieux, normal quoi... Bon... Il pilote son AV-siège comme un bourrin dans les couloirs mais il est pas assez rapide pour me surprendre. (...)
Alors il a fait tout de même une brillante carrière. Après des tas d’affaires résolues, il s’est retiré à l’hospice des gens Célèbres. Là bas, il coule des jours heureux. L’année de son départ, ses ex-collègues lui ont même payé ce splendide AV-Siège qui fait des envieux dans tout l’hospice. Faut le voir débouler dans les couloirs à toute berzingue ! Y’a même des poches pour y ranger des trucs, et une petite caméra géniale... Enfin... Ca c’est une autre histoire... Ce que vous pensez de : Colt Seavers : Un type qui a toujours bien servi la loi, mais ses méthodes de travail étaient répréhensibles. (...)
C’est dommages. Il avait un potentiel formidable et il a tout gaché. Enfin, c’est révolu maintenant. Barbwire : Elle est mignonne ( ses petites tenues en cuir lui vont à ravir ) mais un peu trop superficielle... Elle fait super bien les cocktails ! Gregory “ pépé ” Boeington : Vieux radoteux qui rumine sa guerre qui est finie depuis des lustres. Il a bien servi son pays, même si ça lui a tapé sur le système. Un gars droit, posé, peut être un peu trop fier. Steve Austin : Ouaip... Toute cette cybernétique lui a tapé sur le ciboulo. C’est dommages, il est cool quand son neuromat le branche pas sur “ veille ”. (...)