JdRP Aides de Jeu : Las férias de torrès
(...) Cinq personnages ont été pré-tirés pour jouer ce scénario, bien que ce nombre soit idéal le nombre de joueurs peut très bien être de 4. L’action se passe en 1967 en Castille et plus précisément dans une ville du rancho de Torres : Sàn ferm?n (décrite succinctement un peu plus loin). (...)
Cela fait un an que l’invasion montaginoise stagne, bloquée sur El Moro et la vie sous l’occupation a eût tout le temps de s’organiser. Les heures chacun sont rythmées par le pas des soldats montaginois qui arpentent la ville et l’influence des cinq grandes familles commerçantes ayant échangé leur patriotisme contre des sacs de Guilders. (...)
Mais heureusement pour le bon peuple, ce dernier peut avoir en foi en une personne, une ombre se dressant nuit après nuit face aux montaginois. Certes il ne signe pas son nom de la pointe de son épée, mais pour un soldat, le rencontrer équivaut à la mort… I. (...)
Rappel historique et légère déformation Afin de pouvoir mettre le scénario en place de la manière qui nous plaisait le plus, nous avons un peu modifiée l’histoire de la Castille. Afin de clarifier la situation nous commencerons par un petit rappel d’événements récents tels qu’il est possible de les trouver dans le livre de la Castille, auxquels nous avons ajoutés quelques modifications (assez mineures). 1636-1666 : La guerre de la croix est livrée sur le sol Eïsenor : montaginois, Castillans et Vodacce constituent le gros de l’armée attaquante. 1659 : Défaite de l’armada Castilliane, désireuse d’en découdre avec la reine Elaine d’Avalon. (...)
1665 : Le prince Javier disparaît sans laisser de traces. Bejanaro Sandoval alors âgé de 13 ans devient héritier du trône de Castille. 1666 : Des suites des déclarations de Léon Alexandre deux ans plus tôt, l’inquisition lève une petite armée composée en majeure partie de Castillans. (...)
Cette armée parvient jusqu’à Charousse mais arrivée aux marche du palais impérial, se fait repousser jusqu’en Castille. Commence alors l’invasion. Don Marcos Ontiveros de Ochoa ouvre le port de Barcino aux montaginois plutôt que de tout perdre dans un conflit. Le rancho Torrès est envahi. Suivent le rancho Zepeda et le massacre de San Juàn. Les montaginois se cassent les dents sur El moro, suite au départ de leur général : Montegüe.. 1667 : La guerre stagne et la Castille s’en trouve coupée en deux partie : la castille occupée et la castille libre (dans laquelle se situe la cité du vaticin). Le haut Roy de Castille meurs à petit feu des suites d’une longue maladie qui le tiraille, maladie dont les effets néfastes sont accentués par les soucis que lui procure la situation actuelle. La gravité de cette maladie n’est connue que par peu de courtisans. Parmi ceux-ci, les plus versés dans la politique ont bien compris que lorsque le Haut Roy viendra à mourir, son fils Béjanaro alors âgé de 13 ans sera son unique successeur et qu’il se retrouvera opposé (politiquement) au cardinal Verdugo. Les courtisans choisissent donc chacun leur camp en prévision de la rude bataille d’alcôves à venir. (...)
Parmi son entourage s’affrontent Verdugo et un noble espagnol (tout comme le font De Tréville et Richelieu dans les trois mousquetaires à la cour de Louis XIII). El vago, n’est donc pas présent dans cet historique. II. Sàn Ferm?n : Sàn Ferm?n est une petite ville de castille occupée situé dans une vallée du rancho de Torres. Cette situation géographique lui vaut depuis de nombreuses années des cultures maraîchères en grande quantité et qualité. (...)
Tandis que l’armée montaginoise marchait sur Torres, les têtes dirigeantes de la ville se sont enfuies, sous l’influence des producteurs maraîchers qui ont alors négociés avec les montaginois les conditions de leur reddition. Depuis la ville vit sous le joug montaginois. Le gouverneur, s’appui sur la collaboration des cinq grandes familles de producteurs maraîchers et de la petite noblesse qui en échange d’un regain de statut a ravalé son honneur. Tout cela ne veut pas dire que les habitants jouissent de leur pleine liberté, la ville est soumise à un couvre feu, la population est désarmée et de nombreuses patrouilles de soldats montaginois sillonnent les rues, dans une ambiance assez proche de celle d’un épisode de zorro (Vous trouverez en annexe un plan de Sàn fern?n qui vous aidera à vous repérer. (...)
Le code couleur est assez simple, les zones en bleu sont des zones fluviales, les zones en vert clair sont inondables). D’ailleurs en parlant de cela… Depuis l’installation des montaginois en ville, est apparu un fort curieux personnage qui grimé tel un clown de comédie et habillé de manière criarde, se faufile parmi les ombres. Tout soldat montaginois croisant sa route vit là ses dernières heures et il semblerait que cette personne soit un protecteur des habitants de Sàn Ferm? (...)
Bien sûr son existence excède le gouverneur qui aimerait bien le voir fusillé et ainsi sa tête a été mise à prix sous le nom que les habitants lui ont donné : El Vago. Bien entendu, tous les habitants de Sàn Ferm?n ne s’accommodent pas de leur situation d’hommes soumis, certains pensent même que ce n’est pas là la façon d’agir d’un Castillan qui se respecte. (...)
Parmi ces cinq familles, deux d’entre elles cachent encore un secret, celui de pratiquer le marché noir. La famille Aracil et la famille Alquézar pratiquent le marché noir depuis longtemps, le fait d’être dans une ville occupée a donc entraîné une restriction des denrées et ainsi une augmentation de leur marché. (...)
Bien sûr ces deux familles seront détaillées dans la suite. Chaque année, au coeur de l’été, se déroulent ‘las férias de Torrès’ et alors la petite de Sàn Ferm?n s’anime tandis que les amateurs de Toros affluent de tout le rancho. Las ‘férias de Torrès’ sont des fêtes qui ont lieu 6 jours durant. Des étals de commerçants divers fleurissent un peu partout en ville. (...)
Les Castillans chantent, dansent, boivent, font preuve de bravoure ou de stupidité – tout dépend du point de vue que l’on adopte.Depuis que la castille est sous occupation montaginois, ces fêtes n’avaient pas eût lieu (cela représente seulement une année sans férias). Or, cette année le gouverneur a décidé de permettre leur organisation. Ces férias constituent le cadre de notre scénario. Note : Une chronologie valant bien un long discours, nous en avons joins une en annexe. (...)
*Laurent De Merval : secrétaire privé du gouverneur *Michel Combraie : capitaine de la garde *Louis Lucas : premier lieutenant de Michel Combraie *Famille Alquézar : la plus puissante des cinq familles maraîchères. *Famille Aracil : famille de maraîchers pratiquant le marché noir, son importance est presque égale à celle des Alquézars. (...)
*Famille Rodriguez, famille Juarez, Famille Vueva : les trois autres familles maraîchères. *Antonio de Arrador : noble mineur *Estebàn Yanez Alquezar : grand prêtre de l’église du vaticin (et accessoirement seul et unique prêtre encore en vie à Sàn Ferm?n). Les personnages que nous proposons pour ce scénario sont des membres de la famille Alquézar. Nous allons donc vous présenter succinctement cette famille avant de passer à l’intrigue en elle-même. (...)
Sur celui pour le meneur, les bâtards sont inclus, d’une autre couleur. Les patriarches : El Sordo, El Ciego y El Mudo sont les trois patriarches de la famille Alquezar. Ils sont frères, nés d’une prostituée qui vivait dans les collines. Ils apprennent très vite à se débrouiller tout seuls. (...)
Avec le temps ils accumulent pas mal de richesses et fondent une entreprise maraîchère qui va leur rapporter encore plus d’argent. Ainsi naît la lignée Alquezar (nom qu'ils ont volé à une de leur victime parce qu'il leur plaisait bien). Les affaires de la famille Alquezar fleurissent, d’autant plus que non content de posséder une entreprise légale qui fonctionne bien, ils se lancent dans divers trafics (essentiellement d’armes, d’alcool frelaté et de produits exotiques divers interdits par l’église du vaticin). Le responsable de cette branche du négoce est El Sordo, c’est lui qui prend les décisions, ses deux frères étant plus spécialisés dans le côté légal de la chose. Rodrigo Alquezar (PJ) : il fût chef de famille avant Velasco. Suite à son problème d‘inceste avec sa cousine Velasquita il a quitté le noyau familial et est parti servir à la cour du roi. Il fait désormais partie d’une société secrète qui soutient dans l’ombre le futur roi de Castille, Bejanaro Sandoval… Velasco : Il est l’actuel chef de famille. Il est aussi celui qui s’occupe du commerce légal. (...)
Il sait que le marché noir existe mais ne sait pas qui y participe et comment celui-ci est organisé. Cela découle d’un choix fait par les patriarches lorsque Rodrigo est parti. Ils ne veulent plus que les membres de la famille non impliqués dans le marché noir en connaissent l’existence et se trouvent mis en danger par cela. Velasquita : Soeur de Velasco, elle a eût une relation incestueuse avec son cousin Rodrigo. Tombée enceinte, l’affaire est parvenue aux oreilles des patriarches qui ont réglé la situation dans la plus grande discrétion. (...)
De son côté, il gère les allées et venues des barges à fond plat sur les zones irriguée (zones en bleu sur la carte). En effet, la roche sur laquelle est construite l’Hacienda Alquezar est creusée de nombreuses galeries, les marchandises arrivent depuis l’extérieur à travers les zones d’irrigation et transitent pendant un temps dans ces galeries, elles débouchent sur le petit chemin qui passe entre l’hacienda et les zones d’irrigation. (...)
Si l'on regarde bien la carte, on s'aperçoit qu'un petit chemin passe derrière la colline sur laquelle est construit l l'hacienda. Les enfants de Cayo et Ramiro travaillent aussi pour le marché noir (voir la feuille de Diego Alquezar). Gutierre : fils d’El Ciego et d’une prostituée que ce dernier a connu après la mort de sa femme. Comme il est « fils de putain » il n’a pas été intégré à la famille. (...)
Cependant, à la mort de la mère de Gutierre, El Ciego s’est mis en tête de veiller sur lui et il lui a trouvé un travail dans le marché noir sans dire à quiconque qui il était (c’est l’homme de main de Diego Alquezar). Gutierre est marié, il maltraite sa femme et son fils. El Ciego est étonnamment lâche avec lui. C’est Gutierre qui va apporter les problèmes initiaux du scénario (il est allé balancer le marché noir au gouverneur de Torres). Julietta et Carridad : filles légitimes de Rodrigo. Chacune a eut un enfant de façon régulière et est mariée à un homme qui travaille pour la société maraîchère Alquezar. I ñigo : Fils illégitime de Rodrigo et Velasquita. C’est à cause de cette grossesse que Rodrigo a quitté la famille pour aller faire sa vie à la cour de Castille. Iñigo quand a lui sait tout à fait qui sont ses deux parents (pour cela allez jeter un coup d’oeil à l’historique de Rodrigo). Comme Velasquita avait insisté pour qu’Inigo retourne avec elle à Sàn Fermin, c’est dans cette ville qu’il a été élevé par un tuteur (à cette époque il ne savait pas qui étaient ses parents). Il s’est tourné vers l’art de la tauromachie et a donc suivit la même formation que sa cousine Auréa avec qui il est en compétition depuis son plus jeune age (les rapports entre Auréa et Iñigo sont détaillés dans l’historique de cette dernière). Alors qu’Iñigo commençait à trop se rapprocher de la famille Alquezar, les patriarches l’ont envoyé de l’autre côté de la castille (dans la partie qui allait être la castille libre) pour y poursuivre sa formation. C’est là bas qu’Iñigo a découvert la réalité de sa naissance. Il hait cette famille qui l’a tenu à l’écart. Ses sentiments vis-à-vis d’Aurea ont bien changés, il pense être meilleur torero qu’elle et compte l’utiliser si cela est possible pour se venger des Alquezar. Son parrain en tauromachie n’est autre que Guillermo Boca, maître de cette discipline. J uliana : elle est mariée avec Antonio de Arrador (un noble mineur ayant un petit poste auprès du gouverneur montaginois) et a eût des enfants très jeune. Les patriarches ont bon espoir d’anoblir peu à peu leur famille par ce genre de mariages. Diego Alquezar ( PJ) : fils de Velasco, il a fait des études en cité vaticine auprès du maître Arciniega. Il a toujours eût de bons contacts avec son cousin Estebàn Yanez Alquezar (généralement pour l’utiliser afin qu’il le sorte d’un mauvais pas, ce qui ne l’empêche pas de l’aimer énormément). Depuis qu’il est rentré en Torres, Diego est responsable de la coordination du marché noir, c’est le second membre le plus important du marché noir après El Sordo. Il est aussi un scientifique considéré comme hérétique par l’inquisition. Il vit de plus une aventure avec sa cousine Auréa. Estebàn Yanez Alquezar ( PJ) : Cousin de Diego (qui est de deux ans son aîné). Lorsque Diego est parti étudier les sciences en cité Vaticine, Estebàn est allé faire son séminaire. Comme il aime bien Diego il a toujours fait son possible pour aplanir les relations entre ce dernier et l’église. Il s’intéresse au Savoir et particulier à ce qui touche la civilisation Syrneth. Or, depuis que le pouvoir est entre les mains de Verdugo ce savoir est classé hérétique. Il a été ordonne prêtre de Torres, puis Grand Prêtre (ce qui consiste en des allers et retours entre la cité Vaticine et Torres pour participer à des réunions). Il a dû renoncer à accomplir cette tâche suite à l’occupation de la Castille. Avec l’arrivée des Montaginois, tout les étudiants en théologie et les séminaristes de son églises sont soit partis soit mort fauchés par une balle perdue. Il est désormais le seul à assurer l’office assisté par Francesco, son ‘homme à tout faire’. Fortuna : Petite soeur d’Estebàn, elle est fiancée. R afael fils illégitime de Marina, son père est mort au front de la guerre de la croix. (...)
Sa mère lui fait passer de l’argent et de la nourriture, mais cela ne suffit pas à atténuer le dégoût de Rafaël pour la famille Alquezar. A urea A lquezar : (PJ) : elle est une torrera. Elle a eu une aventure avec un toréador de deux ans son aîné, Iñigo. L’enjeu pendant les Ferias de Torres est élevé pour elle, c’est l’occasion de se révéler comme torera de talent. D’ailleurs elle se retrouvera opposée à Iñigo, qui dit-on sera là lui aussi. Elle est aussi duelliste de l’école de Torres. Ayant un faible pour son cousin Diego, elle lui a fait des avances auxquelles ce dernier a répondu. Ils sont donc amants. Martin , Jimena , Miguel : Rien de particulier. (...)
Les enfants de Miguel et d’Angel sont très sensibles à ce différent, et alors qu’ils devraient former un clan uni, les disputes sont fréquentes, chacun changeant de camp : pour ou contre Carlos, selon le sujet de la discussion. Camilla Furil Aracil a épousé Emilio Furil, un homme dévoué à la Castille et à l’église, héritier d’une belle fortune et d’un commerce florissant. Leur fils Sancho a tenté de travailler avec son cousin Miguel pendant un certain temps, mais il a trouvé Miguel trop versatile à son goût, et n’obtenant pas suffisamment de responsabilité, il a laissé faire les choses. (...)
Une lecture des historiques des cinq personnages joueurs est aussi nécessaire pour bien suivre l’intrigue. V. Intrigue : Las 'Ferias de Sàn Ferm?n', fêtes traditionnelles ayant lieu chaque année dans le rancho de Torrès n’avaient pas eût lieu en 1666, l’année de l’invasion et chacun pensait qu’il en serait de même pour 1667. (...)
Il compte bien apaiser les velléités de révolte de ses sujets par les jeux de l’arène. C’est ainsi qu’il a décidé d’organiser las férias de Torrès dans la ville dont il a la charge (le programmes des férias est donné en annexe, une version pour le MJ et une version pour les joueurs). L’Eglise a dès lors voulu envoyer des représentants à ces Ferias. En effet, aucun Castillan n’irait affronter l’animal sans avoir la certitude d’agir avec la bénédiction de Théus et de plus, la présence de hauts dignitaires de l’église du vaticin renforcerait l’idée que malgré les difficultés elle soutenait toujours le peuple de Castille. Pour le gouverneur, accepter la présence de l’envoyé de l’église Vaticine (le cardinal Monteano, un partisan du cardinal Verdugo) lui offre l’occasion d’adoucir ses relations avec l’Eglise Vaticine, si besoin était, sans que cela ne lui coûte vraiment. Le cardinal Monteano est arrivé cinq jours avant le début du scénario, avec une quarantaine d’hommes d’armes et deux lieutenants de la garde (la moitié de ses gardes sont des chevaliers de l’inquisition et l’un des deux lieutenants fait parti de cette même branche de l’église). Peu après leur arrivée, les chevaliers inquisiteurs ont quitté leur costume de travail et se sont cachés en ville sous l’apparence de mendiants, leur lieutenant lui aussi ainsi déguisé assure le transit des informations entre les différents groupes et le cardinal. Le but de Monteano est essentiellement de repérer et de capturer Rodrigo Alquezar, qui selon ses sources fait partie des dernières têtes pensantes de la société secrète « Le Lys Ecarlate ». Il sait que Rodrigo doit prendre contact avec deux personnes (une d’entre elles aura été repérée et tuée avant le début du scénario). Il sait aussi qu’au sein de cette même famille se trouvent Monseigneur Yanez Alquezar, un Grand Prêtre attiré par les savoir interdits liés à la civilisation Syrneth (Montéano, avant de devenir cardinal, donnait un cours de civilisation ancienne au séminaire) ainsi que Diego Alquezar, ancien élève de De Arciniega et par conséquent détenteur d’un savoir que l’Eglise classe volontiers comme hérétique. Pour l’épauler dans sa tâche, Monteano est venu accompagné de son âme damnée, un Castillan vétéran de la Guerre de la Croix. Le gouverneur de Torres et le cardinal Monteano se sont entendus en pourparler, chacun ayant promis d’aider l’autre en ce qui concerne les affaires qui le tracassent. Suite à cette rencontre Montéano a officiellement renvoyé la moitié de ses hommes (les inquisiteurs qui se sont déguisés). Le Gouverneur a donc demandé à Montéano de l’aider à se débarrasser d’el Vago. Il espère qu’une attaque transversale venant d’ennemis auxquels le bouffon ne s’attend pas aura raison de lui. Montéano a bien sûr demandé au gouverneur de l’aider à prendre Rodrigo Alquezar. Montéano affirme au gouverneur que Rodrigo a commis un crime majeur dans la capitale. Le gouverneur a essayé de temporiser la chose en expliquant à Montéano que Rodrigo était très apprécié en ville car il revenait de la cour du haut roy. Il lui a proposé d’attendre la fin des fêtes. Ce que le gouverneur n’a pas dit à Montéano, c’est que la veille de son arrivée il était en train de recevoir le témoignage d’un certain Gutierre Salvario, homme de main de Diego Alquezar. Gutierre a ainsi vendu le marché noir de la famille Alquezar mettant la famille en fâcheuse posture (Gutierre a expressément désigné El Sordo comme tête pensante). De Merval compte dans un premier temps capturer El Sordo discrètement, le faire parler et ensuite arrêter toute la famille. Comme cela semble d’assez mauvais ton d’arrêter tout ce monde pendant les préparatifs des férias, il pense le faire au début des férias. Je m’explique : certes le peuple sera fort fâché mais pas frustré car les férias battrons leur plein. Il compte de plus sur la rivalité entre les familles qui poussera sûrement les quatre familles restantes à profiter de l’occasion pour prendre la place de la famille Alquezar et ensuite apaiser les humeurs de chacun (rappelons que les familles de marchands n’ont rien à gagner dans une guerre civile). Le gouverneur a ainsi kidnappé El Sordo et l’a fait parlé sous la torture. Le vieux à parlé un peu, il n’a fait que renforcer le témoignage de Gutierre qui reste déterminant (sur la fin le vieux délirait). Seulement, vu son âge avancé El Sordo est mort pendant la séance de torture. Le secrétaire de De Merval a alors prit les opérations en main. Il a fait lardé de coups de couteaux le corps d’El Sordo afin de dissimuler les traces de torture. Il a ensuite abandonné le corps sous les orangers de la famille Alquézar et fait courir le bruit comme quoi Rodriguez, un ivrogne que l’on sait volontiers violent a été vu dans le coin (le scénario commence lors de l’enterrement d’El Sordo). Qui est derrière tout cela ? En effet, Gutierre n’est qu’un sous fifre. Certes il est fort mais il est bête et méchant. En fait Gutierre a été séduit pas Angel Arracil. Ce dernier a découvert par hasard le secret des origines de Gutierre (une prostitué travaillant pour le clan Arracil a entendu parler de cette histoire, l’information a mis du temps à remonter aux oreilles des dirigeants Arracil). (...)
Il a utilisé cette connaissance et lui a fait miroité un poste d’avenir au sein de la famille Arracil. Comme Gutierre se sent spolié vis-à-vis des Alquezar de sang pur, il a accepté ce marché qui lui permettait de se venger (il ne sait pas bien de quoi, il est juste très en colère). Angel compte ensuite faire porter le chapeau à sa propre famille. Avec un peu de chance, des Alquezar en fuite viendront tuer Carlos (quitte à leur donner un discret coup de main), Angel Arracil pourra alors prendre la tête de son clan et rétablir la situation vis-à-vis des Alquezar en faisant le dos rond. De son côté, le cardinal Monteano n’est pas en reste, il a prit contact et donné rendez vous à Estebàn Yanez Alquezar. L’âme damnée de Monteano s’est mit à arpenter la ville avec son incognito habituel. Il a été surprit de croiser un de ses anciens camarades de régiment, j’ai nommé Jean Amand Du Plessis, le Montaginois nihiliste. Ce fait l’a intrigué et il s’est mit à le faire surveiller le plus discrètement du monde. Parallèlement il met au point un plan pour capturer El Vago. Ce plan emploi des spadassins désargentés qu’il costume en soldats montaginois. El Vago tombe sur les dits hommes de main et les expédie à la droite de Théus. Notre âme damnée surveille à bonne distance le débat et s’imprègne du style de combat très particulier d’El Vago. Chose surprenante, il reconnaît en ce style une variante de celui que Du Plessis utilisait pendant la guerre. Ses informateurs l’affranchissent sur l’état de santé du montaginois : avec sa jambe blessée Jean Armand est incapable de telles prouesses. Le jour il erre dans un état de demi sommeil avancé (le plus souvent sous l’emprise de l’alcool) et la nuit il traîne les tavernes et les tripots. Notre âme damnée décide de le suivre de plus près (il se fait, par exemple indiquer les tavernes dans lesquelles Jean Amand passe et s’y installe avant lui dans un endroit à l’ombre afin de ne pas être vu). (...)
Il fait ainsi la connaissance de Lucita, danseuse dont l’art l’éloigne des voies de Théus (comme tout le monde il céderait volontiers à ses charmes, mais seul Jean Armand en a développé une obsession). Il comprend d’ailleurs la très visible attirance physique que Jean Armand ressent pour elle et remarque au passage que son homme semble être nettement moins éméché et faible que pendant le jour (mais cela est peut être dû au fait qu’il essaie de présenter bien aux les yeux de la fille). Jean Armand manifeste nettement moins de retenue dans ses quolibets lorsqu’il est dans ces endroits, l’envoyé du cardinal reconnaît la gouaille d'El Vago. De plus Jean Armand prend à parti les buveurs qui dérangent la fille etc.… Notre homme arrive à se convaincre que Jean Armand Du Plessis est El Vago. Il repère aussi le petit jeu de « je t’aime, un peu beaucoup, à la folie et en fait pas du tout » que la fille joue à Jean Armand et décide d’utiliser leur relation. Il met la fille en situation de menace et alors El Vago apparaît : la situation est claire pour lui. Il en affranchit le cardinal. Alors que le scénario commence, les deux hommes comptent mettre en oeuvre un plan pour attirer El Vago dans un piège mortel. Notre intrigue est désormais en place, nous allons pouvoir passer au scénario proprement dit. VI. Introduction : Le scénario commence le premier jour des « férias de Sàn ferm?n », le corps d’El Sordo a été retrouvé sous les orangers au petit matin. C’est coup rude pour la famille : la branche du marché noir vient de perdre l’une de ses deux têtes pensantes (l’autre étant Diego). Au-delà de ça, il n’est pas étonnant qu’un homme de son âge rejoigne Théus mais pas d’une manière aussi violente. La famille Alquezar se sent insultée et réclame vengeance. Les férias se déroulant en été et vu l’état du corps il a été décidé de l’inhumer au plus vite. La messe aura lieu en fin de journée, de 19h00 à 21h00 et sera donnée par Estebàn Yanez Alquezar. Pour des joueurs désireux de savoir pourquoi une autopsie n’a pas été pratiquée, nous rappellerons que les connaissances de médecine étant loin d’être celles que l’on connaît aujourd’hui, le mieux que l’on puisse tirer du corps d’El Sordo est de savoir qu’il a été tue de multiples coups de couteaux (on s’est acharné sur son corps et nombre de ces coups ont été portés après le décès). La famille Alquezar faisant partie des cinq familles marchandes, Hugues De Merval ne tient pas à ce que l’enterrement dégénère (à cause d’une attaque extérieure ou d’un accès de folie de la part de membres de la famille). Pour s’assurer de cela il a posté une vingtaine de gardes sur le chemin menant à l’église, dix de chaque côté. (...)
C’est donc entourée d’une haie de soldats armés de mousquets que la procession va s’avancer. En tête de cortège se trouve Estebàn Yanez Alquezar. Suivent ensuite le cercueil porté par les hommes forts de la famille : Cayo, Ramiro, Rodrigo et Diego. La tradition aurait voulut que se soit Velasco et non Diego qui porte le cercueil, mais ce dernier profitant d’un bon embonpoint n’est pas à même de le faire. Il a donc laissé sa place à son fils Diego. Viennent ensuite les deux autres patriarches, soutenus par des membres de le famille qui leur sont proche, derrière eux suivent le reste de la famille et Jean Armand ferme la marche. En queue de cortège on trouve les employés de la société maraîchère Alquezar et des amis de la famille. Un orchestre joue une musique de circonstance et des femmes chantent des litanies. Le gouverneur de Torres n’est pas présent, mais son secrétaire le représente pendant la messe, accompagné de gardes habillés comme à la parade. Bien sûr le cardinal Monteano est présent. Note : Cette scène sert à introduire le contexte et à rendre la tension liée à la situation. Des rumeurs circulent au sein du cortège Alquezar accusant chaque habitant de Sàn Ferm?n d’être l’assassin. Comme les Alquezar sont en colère ils sont à même de croire toute sorte de ragots. En particulier Ramiro, va glisser à l’oreille de Diego, situé juste devant lui, que Rodriguez (un ivrogne volontiers violent) a été aperçut sur les lieux du crime. Rodrigo l’entendra t’il ? (Le joueur de Rodrigo aura ainsi la possibilité d’en déduire qui est à la tête du marché noir). Durant la messe Monteano ne quittera pas Estebàn des yeux, lui causant sûrement un certain malaise. Durant toute cette très courte scène, il faudrait rendre la tension et la colère qui anime la famille Alquezar : cette mort est un affront et il ne pourra se laver que dans le sang ! Si vous êtes joueur considérez que des habitants de Sàn fermín ont gardé sous le coude une ou deux cageots de fruits pourris qu'il jettent sur la procession en criant « Alquezars, vendus ! » puis s'enfuient. (...)
Il s'agit d'une poignée villageois mécontents, il ne faut pas que les joueurs pense que c'est le cas de la majorité d'entre eux, cela permet tout de même de leur rappeler que la famille Alquézar est une famille de collaborateur avec l'occupant. VII. A la mémoire du patriarche : Après l’enterrement, toute la famille se retrouve dans la hacienda Alquezar pour la veillée funèbre. Tous les personnages sont présents dans cette scène, ils peuvent faire connaissance s’ils ne l’on pas fait avant. Tous sont dans la cour intérieure de la hacienda, nous sommes le soir du premier jour des férias, l’alcool coule à la mémoire d’El Sordo les discussions sur des sujets divers vont bon train. Au besoin certains membres de la famille au courant du marché noir viendront en toucher un mot à Diego si celui-ci ne réalise pas l’importance de sa situation. Ce soir là, les braves défilent tout à travers la ville se faisant payer à boire par les commerçants (Cf. chronologie). Les Alquezar n’assistent pas à l’événement. Les habitants de Sàn Ferm?n comprennent leur absence mais ne se doutent en rien de se qui se trame à la hacienda, au même titre que les membres de la famille. (...)
C’est un peu après le repas (ou pendant, tout dépend de la manière dont les joueurs s’impliquent dans les discutions) qu’arrive la garde montaginoise – en effectif assez important – menée par son capitaine et ayant pour mission de mettre aux arrêts les membres de la famille Alquezar sur ordre du gouverneur. Plusieurs coups retentissent à la porte et dès que quelqu’un ouvre la dite porte, la garnison entre en un flot continu, le capitaine de la garde fermant la marche. (...)
Velasco essaie de prendre la parole afin de négocier, mais on lui intime l’ordre de se taire. Impuissante, la famille Alquezar se soumet. Deux options se présentent aux joueurs : soit ils suivent le mouvement, soit ils s’enfuient et tentent de sauver leur peau.. Notez que les soldats ont ordre de tirer au moindre signe agressif de la part des Alquezar. Ainsi si les joueurs essaient de fuir dans cour, à moins d’une action éclair (ils se libèrent et s’enfuient dans la foulée) les soldats tirent dans le tas, il ne leur restera qu’à compter les morts (les Alquezar touchés sont pris en compte comme étant des brutes). Il serait donc plus sage de fuir lorsque l’on évacue la hacienda ou lors du trajet (il fait nuit ce qui rend le fuite facile). (...)
Il est tout à fait envisageable que les joueurs se laissent prendre et commencent à résoudre leurs problèmes derrière les barreaux. Une évasion sera toujours possible grâce aux contacts de Diego. VIII. Suite des événements : Une fois que le groupe aura choisit s’il fui ou non lors de leur arrestation, le scénario peut prendre de nombreuses de directions assez différentes. (...)
C’est pour cette raison que nous n’allons donner une trame détaillée de la suite des événements. Il faut juste garder à l’esprit que c’est le calendrier des férias qui va donner tout son rythme au six jours (maximum) sur lesquels va s’étendre le scénario. Tout d’abord il faut savoir si le groupe s’est laissé prendre ou non et là où il se situe. Gutierre : Dans la nuit du premier au deuxième jour, Gutierre va tenter de prendre contact avec Diego, soit pour fournir une planque au groupe, soit pour leur apprendre la nouvelle suivante (ou les deux) : les entrepôts dans lesquels se trouvait le matériel de contre bande de la famille ont été attaqués. (...)
* Si jamais on lui demande où il était, il répondra qu’il tentait de défendre la place et si jamais on lui reproche de ne pas être blessé il rétorquera qu’il pensait plus urgent de venir prévenir Diego. Cependant Gutierre est plutôt bête donc si les joueurs commencent à le bombarder de questions et à le soupçonner dès cet instant il choisira de fuir pour rejoindre Angel Arracil (qui niera alors avoir des contacts avec lui). (...)
* Si on lui demande combien de matériel ou d’hommes il reste à la famille, il répondra qu’il peut encore rassembler une vingtaine d’hommes (des brutes) et qu’il ne reste plus que le matériel entreposé dans les sous sols de la Hacienda Alquezar, c'est-à-dire pas grand-chose. * Gutierre ne sait pas qui a fait le coup mais peut enquêter là-dessus (il rapportera le lendemain que c’est Carlos Arracil qui est derrière cette affaire, de plus trois hommes de plus se seront fait tués pendant la nut). (...)
* Dès qu’Angel considèrera Gutierre plus utile vivant que mort , il n’hésitera pas à se débarrasser de lui (vous n’alliez pas croire qu’Anjel tiendrait parole, non ?). Les jurys : les Alquezar étant derrière les barreaux, les concours qu’ils devaient arbitrer se retrouvent sans jurys. (...)
Ils seront donc remplacés par des membres des autres familles, principalement des Arracil qui constitue la seconde famille la plus influente de la ville. La libération d’Estébàn : en tant que grand prêtre de la région, Estébàn joui d’une bonne réputation auprès du peuple et aussi des officiels. Comme il n’a pas été directement impliqué par le témoignage de Gutierre ni celui d’El Sordo. (...)
D’autres membres de la famille n’ont pas été incriminés par les témoignages mais ils ne possèdent pas le potentiel de sympathie d’Estebàn, ils ne seront donc pas libérés et exécutés comme les autres. La rencontre entre Estebàn et Montéano : Montéano attend Estebàn et ce dernier n’aura aucun mal à entrer et sortir vivant du bâtiment dans lequel se situe ce dernier (le joueur d’Estebàn peut cependant se faire soucis quand même). Montéano le reçoit seul dans une pièce faiblement éclairée, une de ces ambiances qui vous donne envie de chuchoter et comploter à voix basse. Montéano parle calmement et reste calme tout au long de la discussion quoiqu’il se dise. De son côté, Estebàn ressent la même présence dérangeante (en plus de celle de Montéano) que celle qu’il a déjà ressentie (Cf : son historique). Il s’agit bien sûr de l’âme damnée, prêt à intervenir en cas de grabuge (il est étonnement prêt, en cas d’attaque considérez qu’il a le temps de s’interposer entre les assaillants et Monréano, en sortant de nulle part). Montéano explique dans un premier temps comment il a fait pour ne pas être exécuté pour hérésie (c'est-à-dire en se rendant utile aux yeux du puissant Verdugo). Puis lui propose de se joindre à lui, c'est-à-dire de rejoindre une étude spéciale qui s’occupe des artéfacts Syrneth (bien cette étude n’ai pas d’existence légale, mais on ne me fera pas croire que Verdugo détruit ces objets sans au moins essayer de les étudier ou de les comprendre). Il s’agit là d’un des désirs d’Estebàn. Il lui demande en échange et comme preuve de sa bonne volonté de lui livrer Rodrigo et Diego, recherchés pour hérésie (il baratine alors une histoire de meurtre d’un membre éminent de l’église, en ce qui concerne Rodrigo). Si Estebàn refuse, Montéano est prêt à négocier en ce qui concerne Diego, mais veut Rodrigo. Si Estebàn refuse de nouveau il pourra repartir (avec peut être la peur au ventre) sain et sauf. Il sera suivit par l’âme damnée de Montéano qui essayera de les localiser sans s’impliquer. La libération de Juliana Alquezar : le deuxième jour Antonio De Arrador, le mari de Juliana la fera libérer en négociant avec le conseil de la ville (surtout De Merval et son secrétaire). Il a ré affirmé son allégeance au gouvernement d’occupation et a promis d’essayer de faire parler sa femme (elle ne sait cependant rien). Il ne compte aucunement se servir d’elle comme d’un appât ou un faire valoir mais le simple fait de sa libération paraîtra peut être louche aux yeux des joueurs. Le mari de Velasquita n’étant pas assez influent, cette dernière restera sous les barreaux. La mise à prix : s’ils s’évadent, la tête des personnages sera mise à pris au même titre que celle d’El Vago. Ils pourront quand même profiter de l’appui de certains habitants fortement opposés au régime. Rencontre entre Auréa et Iñigo, avant qu’ils ne descendent dans l’arène : si Auréa cherche à prendre contact avec son ancien amant, elle pourra trouver trace de ce dernier dans une auberge au coeur de la ville. Il discute volontiers avec elle sans se montrer agressif. Il restera assez vague et plutôt amical (il rend ses encouragements à Auréa si elle lui en donne). Il parle très peu de son parrain de tauromachie (Guillermo Boca) et n’hésite pas à profiter de l’occasion si Auréa lui fait des avances. Avant qu’elle ne le quitte, il lui demande de passer un message à Rodrigo Alquezar (et ne répond pas aux questions d’Auréa sur ce sujet) : « dis lui que je lui dédie mon toreo (prestation du toréador)». A la question « pourquoi ? » il répond « parce que sans lui je ne serait rien ». Rencontre entre Rodrigo et Iñigo, avant que ce dernier ne descende dans l’arène : de la même manière, Rodrigo peut trouver trace d’Iñigo. Cependant ce dernier refuse le dialogue avec son père prétextant qu’il doit se concentrer en vue de sa passe d’arme. Rencontre entre Rodrigo et Carlo Andiante : Carlo a quitté la cour plus tard que Rodrigo, il possède donc des nouvelles plus fraîches que lui en ce qui concerne la situation politique de la Castille. Carlo a été accueilli par les maquisards car il est un bon ami de Lodalès Vicuña (le maquisard ancien poète). Pour entrer en contact avec lui, Rodrigo sait qu’il peut laisser des messages codés sur le mur d’un marchand de fleurs (un code spécifique au lys écarlate). Le message remontera à Carlo par le biais de la boulangère jusqu'au maquisards des montagnes (au cas où les joueurs mettent en place une planque). (...)
) alors les inquisiteurs interviendront (lieutenant compris) après que carlo ait livré ses informations. Il restera sur place pour couvrir la fuite de Rodrigo et se fera tuer plutôt que prendre. Si Auréa se débrouille assez bien pour enflammer le public, cela serait très envisageable de se donner rendez vous pendant la corrida. Ce que Carlo a à dire est dramatique pour la Castille : le Haut Roy de Castille est mort et c’est désormais son jeune fils qui devient l’héritier du trône, face à lui Verdugo se retrouve avec de grands pouvoirs. Les membres du lys écarlate ont été décimés, il ne reste plus que lui et Rodrigo. Cette nouvelle peut sembler assez inintéressante sur le coup. A nos yeux elle sert à donner plus de poids au personnage de Rodrigo. Il se retrouve avec la charge de remettre sur pied son organisation moribonde d’une part, et le fait de savoir que le Haut Roy est mort peut l’aider s’il avait besoin de galvaniser le peuple (« peuple de Castille, l’instant est grave et je vous demande de tous me venir en aide etc… »). Bien entendu, cela reste du rôle du joueur que de comprendre (ou tenter) ce genre de choses. (...)
Pour un observateur calme, il est évident que Rodriquez n’a pas tué El Sordo, mais entre son caractère et la colère des Alquezar, qui sait si la rencontre ne se soldera pas par une boucherie. Premier jour de corrida (Guilermo Boca, Iñigo, Auréa) : c’est une gageure de la part d’Auréa que de participer à cette corrida. Elle est recherchée par le gouvernement d’occupation. Cependant si elle se débrouille bien (Estebàn peut la bénir, ses contacts peuvent la faire entrer dans l’arène), une fois qu’elle aura foulé le sable de son pied, les autorité ne pourrons pas la toucher. (...)
Un brouhaha parcours la foule et une fois arrivé au centre il prend la parole pour un monologue de ce genre ci : « Peuple de Castille, que t’ai je fait ? Peuple de Castille, pourquoi me réserves tu un tel sort, une telle offense ? Je t’ai pourtant toujours respecté, toujours offert le plus pur des spectacles. (...)
Que l’on soit bien d’accord, Guillermo Boca est un maître de la tauromachie et il n’y aura pas réaction du genre : « il a peur !». Le public en est plus à se demander si les officiels ont eût raison d’inscrire la fille Alquezar (de toute façon vu leur position au sein de la ville ils ont dû payer cette inscription au prix fort) et à se sentir mal a l’aise du fait d’avoir insulté un maître tel que Guillermo Boca. (...)
Il est acclamé par la foule alors qu’il quitte l’arène. Il demande le silence avant de déclarer qu’il dédie sa performance à Rodrigo Alquezar, pour « tout ce qu’il a fait pour lui ». Après une courte pose, c’est au tour d’Auréa de se présenter face au taureau. Le public est silencieux augmentant d’autant plus la pression sur ses épaules. Pour gérer cette scène, vous trouverez le profil d’un taureau dans le livre consacré à la Castille. L’épreuve se passe en deux temps, tout d’abord la pose de trois paires de banderilles qui vont affaiblir la bête (il est toujours possible de n’en poser que deux paires mais auquel cas le taureau sera moins affaibli lors de la deuxième phase). (...)
En cas de très bonne prestation de la part d’Auréa, privilégiez la au moment d’allouer la victoire. Attention : en Castille, les taureaux ne sont pas tués dans l’arène à la fin de la corrida. Cette dernière prend fin lorsque la bête est à bout et fatiguée. (...)
Si les personnages entrent en contact avec Iñigo après cet événement, celui-ci les considèrera avec dédain et ira même jusqu'à cracher sa haine au visage de son père. Il n’aura pas de geste agressif envers les Alquezar (il sait bien qu’il ne fait pas le poids). L’orientation qu’il choisira ensuite dépend de son résultat lors de la corrida (il pourra user de son influence contre les Alqiezar s’il est victorieux). (...)
Quoi qu’il en soit nul autre torero ne pourra égaler la prestation d’Iñigo. Le vainqueur du concours de tauromachie sera donc Iñigo ou Auréa. Ce qu’il advient d’El Vago a partir du troisième jour : le soir du deuxième jour une bagarre éclate en ville (voir la chronologie). (...)
Trop énervés, les soldats tirent leurs armes au clair, seulement les Castillans ne sont armés que de bâtons et de pierres (hey oui, c’est ça d’être sous l’occupation). El Vago, s’il est hors de prison intervient et règle leur compte aux soldats. Cet événement aura deux conséquences. Tout d’abord, des hommes de Diego étaient présent et ont vu El Vago de près. Deux choses les ont interpellé, sa manière de se battre (il décrivent une école d’escrime proche de celle de Jean Armand) et sa façon de s’exprimer (il a beaucoup de verve et de répartie, s’il ne le joueur n’avais pas précisé le contraire il a échappé des mots de Montaginois dans le feu de l’action). Jean Armand sera-t-il démasqué par les autres joueurs (s’ils ne l’ont pas déjà fait) ? C’est bien sûr le but de cette manoeuvre, de faire tomber un secret au sein du groupe. La seconde conséquence est que les jours suivants certains habitants de Sàn Ferm?n vont se mettre à pendre des petites poupées (entre 5 à 10 cm) à l’effigie d’El Vago un peu partout en ville. Le mouvement sera marginal dans un premier puis va peu à peu s’enfler. A lui d’en faire bon usage en cas de besoin… Le jugement : La famille Alquezar a été condamnée avant même d’avoir été jugée. L’éxécution est prévue pour le sixième jour (la grande messe de clôture des férias s’achève à 12h00). Si Diego demande à ses contacts de la prison de se renseigner sur le dossier du gouverneur, il aura cette information très vite. Les dits contacts peuvent découvrir que le gouverneur a en sa possession un témoignage majeur mais il ne sait pas de qui il s’agit (et ils ne le découvriront pas, il s’agit bien sûr de celui de Gutierre). Si Diego ne leur demande rien, ses contacts pourront l’affranchir d’eux même à propos du jugement (mais pas du témoignage). (...)
Cela peut vous permettre de faire monter un petit peu la tension au cas où les joueurs se la couleraient douce. Jean Armand et Lucita : si vous avez le temps, vous pouvez faire jouer à Jean Armand une des scènes pendant laquelle Lucita attise son désir pour ensuite le rejeter. Gardez à l’esprit que la seule manière pour notre héro de posséder Lucita est de la forcer (sans aller jusqu’au viol, mais Lucita sera moins rebelle si le Montaginois se met à agir de manière agressive). Elle en gardera une rancune tenace et profitera d’un moment de faiblesse de sa part pour le tuer. (...)
L’affaire des danseuses de Baïle : Dans la nuit du deuxième et troisième jour, les chevaliers inquisiteurs passent à l’action et opèrent un descente afin de capturer des danseuses de baïle au nom de Théus (rappelons que le baïle est un style de danse tellement osé - sexuellement parlant – qu’il est classé comme hérétique). Le but de cette action est bien sûr de capturer Lucita, la protégée de Jean Armand. L’action échoue partiellement : des danseuses de baïle sont attrapées (3 danseuses) mais Lucita parvient à s’enfuir. Pedro préviendra Jean Armand de ce fait le soir du troisième jour. Pedro ne sait pas qui sont les kidnappeurs. Personne ne sait où se cache Lucita (qui n’est pas chez elle, sûrement chez Diego Mariera qu’elle connaît grâce à Carmen, Cf les maquisards). Si Jean Armand la recherche, il ne parviendra pas à la trouver (il ne connaît pas la relation LucitaCarmen) à moins d’une idée géniale. S’il choisit d’aller libérer les danseuses de baïle, il s’apercevra qu’elles ne sont pas dans la prison Montaginoise. (...)
Il les trouvera dans une maison à l’écart gardée par 5 chevaliers inquisiteurs dont il se débarrassera (la manière de gérer les actions d’El Vago sera expliquée dans une section plus bas). Pedro sait aussi que parmi le flot de mendiants venus profiter eux aussi du monde présent aux férias, il a entendu parler d’un groupe organisé d’une vingtaine de personnes disséminés au travers de la ville. Leur chef semble être un type défiguré par une énorme brûlure. (...)
A vous de voir dans quelle mesure, et à quelle moment du scénario, Pedro pourra livrer cette information à Jean Armand. Lucita se fera attraper le quatrième ou cinquième jour (en fonction de la vitesse à laquelle l’intrigue du scénario de dénoue, plus vite si besoin est). (...)
Leur carriole ne contient aucune danseuse de baïle mais plutôt 6 chevaliers et leur lieutenant, le reste des chevaliers inquisiteurs accompagne l’attelage (habillés de haillons et désarmés, il leur est possible d’attraper leurs armes cachées sous l’attelage). Les chevaliers inquisiteurs s’attendent à être attaqués par El Vago et lorsque celui-ci interviendra, la bâche tombera et leur occupants feront feu (il y a toutes les chances du monde pour qu’El Vago soit touché) les chevaliers à pied attraperons alors leurs armes. Si El Vago n’est pas seul, les inquisiteurs tirerons uniquement sur lui (s’il y a plusieurs El Vago, ce sera plus compliqué). A vous de gérer au mieux l’effet de la salve de balle, mais cette action doit être dramatique pour le personnage d’El Vago. Par exemple vous pouvez considérer qu’il se trouve criblé de balles, au seuil de la mort et que seul sa hargne lui permet de se battre (ses groupements de dés sont divisés par deux arrondis au supérieur et il meure à la fin du combat) ou bien considérer que pour cette action seulement les chevaliers inquisiteurs comme des entités indépendantes (ils restent tout de même des brutes). Si El Vago doit trépasser de ses blessures, il est important qu’il titube et s’effondre hors de la vue de tous (en particulier des ennemis). Cela permet à un joueur qui le voudrait de reprendre le masque et le costume d’El Vago afin que l’image de ce dernier ne meure pas (les questions de taille n’ont pas d’importance ici). L’âme damnée suit l’évolution de son piège de loin (dissimulé dans l’ombre), c’est lui qui tient Lucita prisonnière. (...)
S’il sent la situation propice, il peut sortir de l’ombre une dague sous la gorge de Lucita et forcer El Vago à se rendre. Il serait bien sûr mieux pour El Vago qu’il ait été démasqué par les autres joueurs et que ces derniers l’aident (sinon il a toutes les chances d’y passer). Toujours fonction de comment s’en sortent les joueurs, si le scénario se finit avant la corrida d’Auréa, n’hésitez pas à la jouer en même temps que le piège d’El Vago (par exemple en faisant courir le bruit comme quoi Lucita est prisonnière/réfugiée dans l’arène). Offre d’emploi pour Diego : Une des familles autre que Alquezar ou Arracil veut profiter de l’aubaine pour monter un marché noir. Ses représentants pourraient par exemple contacter Diego et lui proposer un marché : faire libérer certains membres de sa famille, de l’argent ou du pouvoir, de la protection en échange de son concours dans leur entreprise. Fusillades : Les maquisards vont profiter des férias pour attaquer certains membres des familles marchandes, des officiels ou des nobles vendus aux Montaginois. Les hommes d’Angel (se faisant passer pour des Arracil pure souche) vont dessouder peu à peu les hommes de Diego survivants à l’attaque des entrepôts. Le tout d’une manière digne des plus belles embuscades du ‘parrain’. Contact avec les maquisards : Par le biais du personnage de Rodrigo et son ami Lodalès Vicuña (le poète) il est envisageable de rentrer en contact avec les maquisards. La négociation avec eux sera difficile. En effet ils refusent d’aider les Alquezar, à la botte du gouverneur. Certes leur réseaux de contrebande constitue un forme de résistance en soit mais il ne faudrait pas les prendre pour des imbéciles, il est évident que ce sont des motivations purement égoïstes qui les anime et non pas des considérations idéaliste comme la résistance face à l’envahisseur. Ils pourront demander une étroite collaboration entre eux et les Alquezar, la famille devra alors penser à recycler ses activités illicites. Les maquisards pensent que la famille Alquezar ne s’oppose en rien au gouvernement Montaginois, ils ne sont qu’un ramassis de vautour et que leur élimination serait plus un bien qu’un mal. Rodrigo pourrait peut être changer cet état d’esprit, an argumentant bien. Lever une révolte : il est tout a fait envisageable de lever une révolte une fois passée les trois premiers jours. Rodrigo possèdera sûrement des informations concernant le Haut Roy de Castille propres à enflammer la ferveur nationaliste des Castillans. El vago possède une large aura de sympathie (même si c’est pour de mauvaises raisons). Estebàn Yanez est aimé du peuple en temps que représentant de l’église. Et Auréa se sera peut être attiré un fort potentiel sympathie lors de sa prestation de tauromachie. Si une telle chose arrive, c’est un massacre qui aura lieu, les Castillans sont désarmés (ce à quoi l’on peut remédier pour certains d’entre eux, grâce aux stocks des Alquezar). A moins d’être allé négocier avec Carlos, les Arracils risquent d’imploser : Angel tentera un coup d’état au sein de sa famille. (...)
Il tentera tant que se peu de ne pas s’exposer quitte à ce que son plan tombe à l’eau, il aura tout de même réussit à affaiblir les Alquezar et ce que sa famille en gagnera lui permettra peut être d’étendre ses activités. Il n’a aucune considération pour Gutierre qu’il utilise froidement. (...)
Il s’en débarrassera au moment le plus opportun (en fait il va le garder au frais afin de pouvoir livrer son cadavre aux Alquezar s’ils se sortent de leur mauvais pas et s’il doit faire ami-ami avec eux). Si les joueurs s’en prennent à Carlos, soit il n’interviendra pas soit il se fera petit. (...)
Beaucoup d'antagonistes ont le niveau héros, cela ne doit vous inquiéter les joueurs ne doivent pas affronter tout ce monde (tous n’ont pas la même puissance niveau). Le gouverneur de Torrès (montaginois) : responsable du bon déroulement de l’occupation montaginoise en Torrès. Il a fort à faire pour éviter que le peuple ne se soulève. (...)
Il exécute volontiers pour l’exemple et a noué de solides alliances avec des nobles Castillans mineurs ou des bourgeois qui le soutiennent (comme la famille Alquézar). Il organise las férias de Torrès (fêtes traditionnelles) afin que le peuple reste tranquille. Ses problèmes sont : le marché noir, El vago, l’arrivée d’un cardinal et de quelques gardes avec qui il doit composer). Le gouverneur de Torrès est de niveau héros, mais n’est pas très fort physiquement, c’est un homme politique qui s’est trouvé exilé hors de Montaigne. Le secrétaire du gouverneur (montaginois) :bureaucrate, il s’agit là d’un homme mesquin qui essaie de gagner un maximun d’argent avant de retourner en Montaigne. C’est lui qui a négocié avec Gutierre lorsque ce dernier est venu vendre la famille Alquezar. C’est aussi lui qui a organisé l’enlèvement et le maquillage de la mort d’El Sordo. Il s’agit là d’un homme de main (plutôt faible physiquement, mais effacé de sorte qu’on ne fasse pas trop attention à lui). Le capitaine de la garde (montaginois) : Un homme droit, ni mauvais ni bon. Il n’aime pas exécuter les habitants de Sàn Ferm?n mais il n’a pas d’autre choix que d’obéir aux ordres. (...)
Le premier lieutenant est aussi de niveau héros, mais doit pouvoir être battu (avec un risque moyen) par un ou plusieurs joueurs. Le cardinal Montéano (Castillan) est un cardinal lettré. Il est attiré par les savoirs hérétiques (civilisation syrneth) et afin de protéger ses arrières il s’est totalement dévoué à Verdugo. Il connaît Estebàn Yanez, à cause de leur intérêt commun pour la civilisation Syrneth (il fût son professeur lorsque ce dernier était en séminaire). Il s’est rendu à sàn Ferm?n pour plusieurs raisons : il fallait une présence Vaticine lors des Férias afin que Théus bénisse l’événement, il est chargé de remettre la min sur Rodrigo Alquézar, ce dernier détient les information nécessaires à Verdugo pour faire tomber définitivement le Lys écarlate. Il sait de plus que Yanèz est là et qu’il peut l’utiliser comme moyen de pression, et que peut être se trouve un hérétique : Diego D’alquézar, le scientifique. En échange du droit de sa présence il a dû promettre au gouverneur de mettre ses hommes sur les traces d’El Vago. Il est arrivé en ville avec 40 gardes et a fait mine d’en renvoyer la moitié (sur la demande du gouverneur). En fait les 20 hommes sensément partis sont des gardes inquisiteurs et leur capitaine. Ils attendent leur moment pour agir. Montéano peut être aussi bien de niveau héros que de niveau homme de main, il ne pratique pas l’art du combat. L’âme damnée de Montéano. Il s’agit de son exécutant spécial, son comte de Rochefort. Cet homme est un ancien soldat. Il n’est autre que le neveu du chef de camps qui renvoya Jean Armand Du Plessis à l’époque de son Duel pendant la guerre de la croix. C’est un homme à sa place au sein des ombres et capable de se défendre (d’un niveau un peu au dessus de la moyenne). (...)
Son niveau est celui d’un héros. Le capitaine des gardes inquisiteurs est aussi une vieille connaissance. C’est le soldat que Diego Alquézar a ébouillanté lors de sa fuite de la cité vaticine. L’homme est défiguré et lui en veut énormément. Son niveau est celui d’un homme de main expérimenté au combat. La protégée de Jean Armand a compris le jeu de ce dernier (le fait qu’elle l’attire). Comme elle ne porte pas le montaginois dans son coeur elle a décidé de jouer avec ses sens. Elle lui mène la vie dure en lui faisant croire que…mais ne rien ne se passera. La seule manière pour Jean Armand d’assouvir ses désirs est de la brusquer (sans la violer, sinon aïe aïe aïe !!). Mais suite à ce genre d’ébat, il n’est pas dit qu’elle ne cherchera pas à le tuer. Elle servira d’appât pour attirer El vago, lorsque l’âme damnée du cardinal aura décidé d’agir. Son niveau est celui d’un homme de main pas très fort. Iñigo déjà présenté dans la famille Alquézar est un personnage au niveau variable. Si les joueurs l’attaquent à plusieurs vous pouvez le considérer au niveau de héros (histoire qu’il se défende un peu). (...)
Si un personnage l’attaque seul, prenez le en compte comme un ‘homme de main’ (il est un poil moins fort qu’Auréa, il n’est pas dueliste) S’il est attaqué sur un coup de sang (par exemple lorsqu’il crache sa haine pour la famille Alquezar au visage de son père et que ce dernier veuille le tuer impulsivement) alors Iñigo est une brute et meure sans avoir le temps de se défendre (faites tout de même attention à son niveau de popularité à ce moment là). (...)
Rappeler vous que contrairement à Auréa, Iñigo ne fait pas partie de la estocada. Gutierre qui est aussi de la famille Alquézar est un homme de main plus fort que la moyenne. Carlos Arracil est un homme vigoureux et habile une rapière à la main (il est presque du niveau de Jean Armand). Il s’agir là d’un héros. Angel Arracil est un homme fourbe et calculateur, il n’a pas de scrupules (il n’est pas sensible à la notion Castillane de ‘famille’). (...)
Il sait se battre mais reste moins fort que Carlos. Angel est de niveau héros. Les gardes du cardinal, les chevaliers inquisiteurs et les soldats montaginois sont des brutes, le profil des chevaliers inquisiteurs peut être trouvé dans le livre traitant de l’église du prophète. Les deux lieutenants de Montéano sont des hommes de main. Le profil des taureaux peut se trouver dans le livre de la Castille (ce sont des vilains !!). X. Dernières remarques et précisions Concernant la présentation des rôles : une fois le cadre du scénario décrit, vos joueurs vont se douter fortement que l’un des rôle est El Vago. Ajoutons à cela le fait que Jean Armand soit le seul montaginois et boiteux (les fans de Usual suspect seront à même de le désigner comme El Vago). Il est nécessaire de présenter le groupe comme faisant partie de la même famille, puis lors de la présentation des rôles préciser que Jean Armand est montaginois ce qui devrait interpeller les joueurs. Il faut de plus considérer que Jean Armand a une large cicatrice qui court le long de sa cuisse et de sa jambe (visuellement impressionnant mais peu profond, on peut imaginer qu’il l’a lui-même quelque peu maquillée afin de tromper un peu plus son monde). De l’occupation montaginoise : il est important pour la crédibilité du décors que les joueurs ne soient pas capable de tuer tout les montaginois à eux cinq s’ils se mettent cela en tête. L’armée montaginois est composée de nombreux soldats de base (brutes) et de sergents (hommes de mains). La ville étant en période d’occupation, les rues sont régulièrement sillonnées par des groupes de soldats en armes. On peu les considérer composés de 5 soldats et un sergent. Comme les joueurs n’ont que peu de moyens de soigner leurs blessures graves (et pas le temps d’attendre qu’elles guérissent) ils seront battus à l’usure s’ils foncent trop au contact. Il leur faut donc agir très furtivement. (...)
Le fait qu’il y ait beaucoup de monde en ville leur permettra de se déplacer cachés par le nombre mais il doit toujours peser une certaine pression sur leurs épaules. Notez aussi que le port d’armes est interdit pour tout Castillan (il est possible aux Alquezar de s’en procurer). Un couvre feu est aussi en application la plupart du temps mais à été levé pour toute la durée des férias. Comment gérer El Vago : Il peut sembler lourd de gérer les agissements nocturnes de Jean Armand et de réussir à le faire de manière assez discrète. Tout d’abord, El Vago n’agit que la nuit (du moins tant que les autres joueurs ne l’ont pas démasqué) et s’il est possible pour lui de le faire. Nous lui accordons une certaine capacité à se déplacer silencieusement, c'est-à-dire que si tous les joueurs se cachent et dorment dans la même pièce, on considèrera qu’il a pu s’absenter une ou deux heures (histoire que cela ne semble pas trop louche). Il vous faudra aussi garder en tête l’endroit où se trouve sont costume au cas où il n’ait pas le temps de retourner chez Pedro. Le joueur qui interprète El Vago ne doit pas faire le scénario seul dans son coin ni jouer ses scènes de manières détaillées. Il vous indique en quelques mots (une phrase ou deux) ce qu’il compte faire cette nuit et c’est tout. (...)
Vous faite par exemple faire un jet de perception à tout le monde et prenez chaque joueurs à part pour lui expliquer ce qu’il a remarqué (un détail par exemple ou des soldats qui traînent dans le coin) et vous profitez de cette couverture pour parler avec El Vago (ce ne doit donc pas être long). De l’influence de Diego : le joueur incarnant Diego peut considérer que le marché noir et sa fonction en son sein doivent rester secret et ainsi garder toutes les informations pour lui. Trois éléments ont été mis en place pour essayer de contrevenir à cette situation : tout d’abord tous les personnages sont quasiment au courrant du rôle de Diego et sont donc moins ignorants que le reste de la famille. Deuxièmement, la majorité de ses hommes ont été tués lors de l’attaque de l’entrepôt. Ses contacts seront éliminés peu à peu et Gutierre est un traître. La dernière ficelle à votre disposition est incarnée par les patriarches. Ils peuvent imposer à Diego de collaborer avec les autres personnages non emprisonné (ou alors ils lui désignent avec qui s’évader : les autres PJ). (...)
Voir les choses en face : disons le tout de go, les joueurs font parti d’une famille de collaborateurs, ces gens qui ont vendu leur patriotisme aux montaginois. Seuls deux des personnages ne rentrent pas dans cette catégorie : Estebàn le prêtre et Rodrigo prêt à se dresser face à Verdugo. Le problème réside dans le fait qu’il leur faille innocenter leur famille alors qu’ils sont effectivement coupables et que le gouverneur détient un témoignage réel. Si Gutierre venait à disparaître, cela annulerait son témoignage et alors les confessions d’El Sordo ne pèseront plus très lourd dans la balance. (...)
Détourner les accusations vers une autre faction est aussi une bonne manière de se sortir de cette situation : sur la famille Aracil et alors Angel essaiera de faire tomber Carlos, vers une autre famille ou vers les maquisards par exemple. Celui dont on peut le mieux se passer dans le cas d’une partie à quatre joueurs est d’après nous Estebàn Yanez Alquezar, le prêtre ou alors Auréa qui devront tout de même être joués comme PNJ pour pouvoir profiter de toutes les opportunités offertes par ces personnages. Le niveau d’un personnage dans son école d’escrime n’est pas déterminé comme indiqué dans les règles de base. (...)
Ceci permet à nos personnages d’utiliser les capacités de maître d’une école sans en avoir fait des portes avions. Prenez garde car avec cette règle, Jean Armand est maître de ‘la pointe au coeur’ et son groupement de dés lorsqu’il utilise cette technique d’escrime d’attaque escrime doit se monter à 10g6 (dex de 4, compétence de 4 et 4g0 apportés par son rang de maître dans ‘la pointe au coeur’, pour un total de 12g4 donc 10g6). L'école d'escrime de Rodrigo est disponible dans le supplément 'los vagos'. Dans le cas où vous n'auriez pas ce supplément, changez là pour une autre (Aldana du supplément Castille, ou une école de base). Légende de la carte : Niveaux de Brun : élévations / collines. Gris : routes (une route passe juste derrière la colline de la hacienda des Alquezars). (...)
Les Maquisards : Los hombres du maquis sont l’un des trois groupes participant au marché noir (dans la ville du scénario du moins). Ce sont des hommes et des femmes qui ont décidé de résister au gouvernement montaginois du mieux qu’il peuvent. Leurs activités consistent en : • Organiser des opérations de sabotages, d’assassinat… Ces opérations sont violentes, sanguinaires et visent à déstabiliser l’organisation montaginoise. (...)
• Fournir des denrées interdites ou disponibles en trop petites quantité mais à des prix corrects contrairement aux autres acteurs du marché noir. • Organiser des passage en Castille libre. • Apporter des informations provenant de l’intérieur au général Montoya qui dirige les armées en Castille libre. • Au moins sue les deux premier points les maquisards sont en opposition avec la famille Alquezar (surtout que cette dernière collabore avec les montaginois). Les maquisards sont organisé en deux groupes distincts. Le premier est constitué des hommes et femmes connus et recherchés par les Montaginois. Ils se cachent dans les montagnes environnantes. Le second groupe est composé de sympathisants anonymes qui vivent en ville. (...)
Il est celui qui organise le camps, met au point la communication avec les citadins, monte des plans et supervise l’entraînement des recrues. Juàn Carlos est un vétéran de la guerre de Castille, il a fait partie de ceux qui ont quittés San Juàn dans les derniers. Torrès est sa région natale, il a quitté l’armée pour essayer de se rendre utile sur place. (...)
Il a fait partie des favoris du haut Roy et même du Lys écarlate avant de tomber en disgrâce (voir le personnage de Rodrigo). Il s’est réfugié au rancho de Torrès sur les conseils de son Ami Rodrigo. Arrivé sur place il a découvert avec dégoût que la famille Alquezar pactisait et s’est tourné vers les maquisards. Il a écrit de nombreux poèmes afin de ramener ses compatriotes à une certaine ferveur nationaliste, mais la peuple n’a pas encore prit les armes ni s’est soulevé. Ses nombreux poèmes dans lesquels il se moque des Montaginois et qui lui servent à passer des messages lui ont valu d’être recherché par les autorité. Carmen est une femme au tempérament de feu, c’est à dire qu’elle vit en obéissant à ses passions – ou plutôt impulsions -. (...)
Ancienne danseuse, puis manouvrière dans une manufacture de tabac, elle devait être incarcérée des suites d’une altercation avec un soldat montaginois qui la serait de trop près. Elle griffa ce dernier au visage si violemment qu’elle l’éborgna. (...)
Se dernier se fait pincer en plein délit et plutôt que d’être pendu il est engagé dans l’armée envoyé au front de la guerre de la croix, en Eïsen. Il y mourra (tué par Jean Armand Du plessis). Lucita est donc le nom de la fille sur qui Jean Armand doit veiller (et qu’il désire ardemment). Lucita entretient toujours des relations avec Carmen (sa mère de remplacement). (...)
Elle assure le passage des informations entre cette dernière et ses amis maraudeurs lorsqu’il s’agit d’aller secouer les montaginois. On s’en sera donc aperçut, Lucita n’a nul besoin de la protection de Jean Armand. Marina Salàn ou la femme du boulanger, fait partie des maquisards au même titre que son mari Pedro. Son mari reçoit des messages à la fin de la nuit tandis qu’il pétri le pain. (...)
Informations que Marina fait passer aux différents intéressés lorsque ceux ci viennent faire leurs courses. Diego Mariera est le tenancier de l’une des tavernes du centre de la ville. Les caches qui y ont été aménagées dans les caves accueillent autant des marchandises de contrebande que des réfugiés. Diego reste de plus à l’affût de toute information utile que laisserait échapper un soldat montaginois. Programme de las Férias de Torres. Ces horaires sont très approximatifs, il conviendra de les décaler si nécessaire (fuite des PJ, visite de leurs cachettes, ou présence indispensable pour certains événements….). (...)
15h00 -17h00 Procession religieuse dans la ville pour bénir les festivités à venir, dirigée par le Cardinal Monteano qui est arrivé en ville l'avant veille. La procession traverse la ville de part en part et finit sur le parvis de la cathédrale. 17h00 -18h30 Messe de Bénédiction, sous la houlette du même cardinal. Normalement la famille Alquezar y est à l'honneur. Le cardinal insiste sur la souffrance de subie par la famille et la soutient de toutes ses prières. (...)
19h00-21h00 Cérémonie d’enterrement d’El Sordo (Introduction du scénario). 21h00-23-00 Veillée à la mémoire d’El Sordo à la maison Alquezar (seconde scène du scénario). Dès 22h00 Défilé des Braves, les fous qui le lendemain courront devant les taureaux défilent dans les rues et se font payer à boire à toutes les terrasses. (...)
La fête se déplace ainsi de place en place, d'une taverne à l'autre et termine sur la place du marché reconvertie en place des réjouissances. 23h00 Irruption de la milice et arrestation de la famille Alquezar. Nuit Attaque des hommes d’Angel Aracil sur les entrepôts Alquezar (Carlos Aracil qui doit porter le chapeau de cette attaque). Jour 2 Aurores Si les joueurs ne l’ont pas fait avant, Gutiere part à la recherche de Diego et le contacte. 9h00 -10h00 Cérémonie de sélection des taureaux. Les plus belles bêtes sont présentées comme à un concours de beauté bovine, tous les éleveurs sont présents avec leurs métayers. (...)
16h00 -17h00 Lâcher d'une vingtaine de Taureaux dans la ville, toutes les artères secondaires sont bouchées ou presque (ce sont toutes les bêtes qui n'ont pas été sélectionnées pour les corridas). Fin de journée rencontre entre Montéano et Estebàn Yanez Alquezar. Dès 21h00 Concours des maraîchers et des cuisiniers. Les auberges et restaurants offrent le repas du soir à tous ceux qui sont habillés convenablement, des dégustations ont lieu un peu partout et une exposition de fruits et légumes donne lieu à un concours. Normalement c'est le chef de famille Alquezar qui désigne le vainqueur, mais en son absence, on pourra choisir Montéano ou le gouverneur montaginois (l'un ou l'autre… c'est une mauvaise nouvelle pour les habitants). Esclandres : des Castillans font les matamores face à des soldats montaginois. Certains ne se maîtrisent pas et les rapières voient le clair (du moins celles des gardes, les castillans ne sont armés que de bâtons et cailloux). S’il est de sortie, El Vago intervient et fait des siennes (un des hommes de Diego assiste à la scène d’assez près pour pouvoir rapporter à ce dernier qu’El Vago se bat en déclamant des vers/parle comme les envahisseurs/il décrit une botte qui ressemble à la ballestra). Jour 3 10h00 - 12h30 Procession de l'arène à la Cathédrale et messe de bénédiction des Toréadors. 16h00 - 19h00 Premières Corridas (3 taureaux). Coup de théâtre. Le grand maître de tauromachie, Guilermo Boca annonce qu’il refuse de participer aux férias (au milieu de l’arène en lieu et place de sa prestation). Iñigo (second toréador du jour) se révèle être un excellent pratiquant, la foule tombe sous son charme. Auréa est la troisième, la foule n’attend qu’une erreur pour la démolir. (...)
Pour les troupes d'artistes qui sont présentes, c'est le moment de briller pour se faire un nom. Les festivités finissent au petit matin. Si El vago s’est distingué pendant l’une des nuits, des poupées à son effigie fleurissent de ça et là dans la ville. (...)
) Jour 5 10h00 - 12h30 Défilé des maraîchers, des cuisiniers et des danseurs, messe et sacrement des vainqueurs (qui reçoivent normalement une belle somme et/ou un privilège pour l'année.) Habituellement les Alquezar participent aux jurys... 16h00 - 19h00 Troisièmes Corridas (3 taureaux). Dès 21h00 Défilés des toreros, clôtures des Corridas et bals. (...)
: les spadassins de La pointe au coeur obtiennent gratuitement l’avantage “ Appartenance : guilde de spadassins ” Pandore d’Angre. Auréa Alquézar Auréa est la fille de Marina Alquezar, deuxième enfant d’el Ciego, son père est ouvrier maraîchers. Dès son plus jeune âge, Auréa n’avait pas froid aux yeux et se battait souvent avec ses cousins ou d’autres garçon du rancho de Torrent. (...)
C’est durant cette fête que se révèlent les nouveaux talents et qu’il est possible à chacun d’exécuter l’action d’éclat qui le fera connaître à toute la Castille. Auréa attend avec impatience ces férias car c’est lors de celle-ci qu’elle devra prouver sa valeur en public et tenter de se faire un nom, tout ça le temps d’une passe d’arme avec l’animal. Une lettre arrivée peu de temps avant les hostilités et envoyée par Iñigo l’a prévenue de sa participation. (...)
Notons de plus que face à un taureau, l’estocade est le seul moyen de le tuer d’un coup, et d’un seul. Marina Alquezar est votre mère, vous la respectez autant que se peut mais n’avez aucune considération pour sa manière de vivre, celle d’une petite femme modèle. (...)
Vous vous souvenez des heures passées avec lui, mais avec le temps il est devenu plus un concurrent qu’un ami. Vous savez qu’il doit participer aux corridas mais n’avez encore eu le temps de lui parler. El vago est le clown qui s’oppose aux montaginois et protége le peuple. Il possède beaucoup de panache à vos yeux. Si l’occasion de se battre à ses côtés pouvait se présenter vous le feriez assurément et ce au nom de la Castille. Rodrigo est un de vos oncles lointains, le fils unique d’el Sordo (le plus roublard des trois patriarches). On le dit revenir de la cour du roi où il est tombé en disgrâce. Diego Alquezar est le fils de Velasco est en quelque sorte votre cousin. Il est aussi et avant tout votre amant (ce qui aux yeux de la famille constitue une faute grave, vous vous voyez donc en cachette). Vous avez été attirée par sa sulfureuse réputation de libertin et lui par votre fougue. (...)
Quelquefois il se confie à vous c’est ainsi qu’il vous a appris que la famille pratiquait la contrebande (chose illégale y compris en temps de paix). Vous savez aussi que Diego en est plus ou moins le dirigeant. Vous ne lui avez cependant pas parlé de l’estocade. Estebàn Yanez Alquezar est un digne représentant de l‘église. Il vous semble austère et consacre sa vie à l’étude. Il est souvent en compagnie de Diego, vous ne savez cependant pas si ce bon Esteban trafique ou non. Jean Armand Du Plessis est un énigmatique personnage invité par Velasco à vivre au sein de la famille. Il paraîtrait que ce montaginois lui aurait sauvé la vie. Velasco lui voue une amitié aveugle et l’a présenté à tous comme un membre de la famille. Il est blessé à la jambe et boîte mais semble avoir conservé un poignet solide. Maestro Diego Alquézar Diego Alquezar est le premier enfant de Velasco Alquezar le chef de la famille Alquezar. Diego a suivit ce que dans tout Théa on nomme l’éducation castillane, c’est à dire une éducation de qualité. Il s’est très vite passionné pour la science et son évolution. Lors de ses divers cours un nom revenait souvent, celui de Alavro De Arciniega auquel on accolait alternativement le qualificatif de charlatan ou de génie. Cet homme était censé être à la pointe des découvertes scientifiques. Après s’être muni du bagage intellectuel nécessaire, Diego a été envoyé étudier à l’université de la Cité Vaticine, siège de la religion Vaticine. Ce voyage, il ne le fît pas seul. Il fût accompagné par Estebàn Yanez, un cousin de deux ans son cadet qui s’était tourné vers l’église – il allait faire son apprentissage. Ils philosophèrent beaucoup durant le voyage, Estebàn étant quelqu’un de très cultivé. A l’université, Diego fît la connaissance du professeur De Arciniega dès ses premières années. Les cours dispensés par le professeur De Arciniega étaient si novateurs que ce dernier ne voulait pas prendre le risque que ses étudiants puissent perdre leur temps avec des théories éculées. Du fait de ses études poussées, Diego passa avec succès les examens qui lui permirent d’atteindre les plus hauts niveaux d’enseignements où il pût enfin être initié à ‘la théorie des Fluxions’ (ancêtre de la notion moderne de dérivée, si vous connaissez un peu de maths). Diego en devint un spécialiste et se lança dans la recherche aux côtés du maître Arciniega. En Cité Vaticine, Diego ne menait pas une vie très respectable du point de vue de l’église. Libertin dans l’âme il fréquentait des établissements susceptibles de fermer du jour au lendemain du coup d’un décret religieux. (...)
Lui tout autant que les gens qu’il fréquentait auraient été déclarés hérétiques s’ils avaient été percés à jour. Tout fini toujours par se savoir. Il fût prévenu de son arrestation imminente par son cousin Estebàn, qui était sur le point d’être ordonné. Contrairement à ce qu’il lui affirma, il ne quitta pas la ville tout de suite et se rendit à l’une de ses soirées d’orgie. (...)
Il rejoignit el Sordo à la tête de ce marché et participa à son organisation. Il fît plusieurs cadeaux à son cousin Estebàn - qui avait été ordonné prêtre puis grand prêtre de Torrente- en remerciement du service passé. D’ailleurs Diego profita du fait que les fonctions d’Estebàn le faisaient voyager jusqu’en Cité Vaticine pour lui faire passer du courrier –sans que ce dernier sache de quoi il traite- à ses fournisseurs un peu partout en Castille. Le temps passa et arrivèrent deux événements majeurs. L’invasion Montaginoise, qui permis à la famille de gagner beaucoup d’argent grâce au trafic et au marché noir. (...)
Ce dernier durcit les lois de l’église, fortifia l’inquisition, ainsi Alvaro De Arciniega devînt hérétique au même titre que ceux qui mettaient en oeuvre ses théories. Depuis qu’il travaille sur la théorie des fluxions, Diego a mis au point une technique de calcul de la trajectoires d’un objet en mouvement (sorte d’ancêtre du principe fondamental de la dynamique). (...)
Cet objet est très pratique utilisé de manière utilitaire ou tout simplement comme arme. Posséder de manière publique un tel objet est bien sûr une hérésie (seul Diego en possède un exemplaire). Diego est aussi passionné d’armes à feu et travaille sur plusieurs systèmes qu’il espère pouvoir utiliser un jour sur un Montaginois. Il a fait cadeau de beaux pistolets à son cousin Esteban, au cas où… A cause de ses activités illicites (la gérance du marché noir et la guerre continuelle avec les autres trafiquants), ses recherches scientifiques et ses goûts de libertins qu’il n’a pas abandonné, Diego mène une vie dangereuse. Il doit se méfier des représentants de l’église Vaticine. Son cousin Estebàn reste un allié de poids en cas de problèmes, mais il semble être préoccupé. Depuis la mort du Hiérophant il a cessé de faire ses trajets en Cité Vaticine. Précisions concernant le personnage Inventions admirables du Maestro Diego Alquezar Le pistolet à grappin est votre invention la plus achevée : au moyen d’un mousquet à large gueule vous pouvez propulsez un grappin (muni d’une corde) sur plusieurs mètres de distance. Il est très rare que cette invention ne marche pas. Le recharge mousquet est un ingénieux système combinant des techniques de recharge rapide et les bienfaits de la science. (...)
Le lance poignard, le crache feu et autre balles explosives sont des projets qui traînent sur votre établit mais ne sont pas du tout fiables, ni achevés. Contacts et connaissances Velasco Alquezar est votre père et le chef de famille. Vous êtes au courant de ce qu’il sait à propos du marché noir, à savoir qu’il se doute de son existence mais ne sais pas qui s’en occupe et qui y participe. Juliana Alquezar votre soeur s’est mariée très jeune, elle y a été poussé par les patriarches. Son mari est un homme de petite noblesse, bien entendu le but des patriarches est d’anoblir peu à peu la famille afin de protéger du mieux ceux qui parmi vous trafiquent dans l’ombre. Cayo et Ramiro Alquezar sont deux enfants d’el Ciego et par conséquent un peu comme vos oncles. Ce sont vos deux principaux bras droits en ce qui concerne le marché noir. (...)
Cayo de son côté gère les allées et venues des barges à fond plat sur les zones irriguée (la roche sur laquelle est construite l’Hacienda Alquezar est creusée de nombreuses galeries, les marchandises arrivent depuis l’extérieur à travers les zones d’irrigation et transitent pendant un temps dans ces galeries, elles débouchent sur le petit chemin qui passe entre l’hacienda et les zones d’irrigation). (...)
Si l'on regarde bien la carte, on s'aperçoit qu'un petit chemin passe derrière la colline sur laquelle est construit l'hacienda. Martin et Gimena Alquezar sont les enfants de Cayo. Tous deux travaillent aussi pour le marché noir et s’occupent d’intendance. Miguel Alquezar est le fils de Ramiro, lui aussi travaille pour le marché noir. Au vu de ses 18 ans vous ne lui avez donné aucune responsabilités, c’est un homme de terrain. (...)
Vous les avez, et ce aussi loin que porte votre mémoire, connus comme des fripouilles et des profiteurs. Cela ne vous a donc pas surpris qu’ils s’engagent du côté des montaginois. Le bon côté de la chose c’est que vous les avez achetés, juste au cas où des amis à vous auraient à faire un tour à l’ombre. El Vago est ce type déguisé en clown qui s’est fait remarqué en tuant des montaginois ces derniers temps. Ce qui vous inquiète avec ce type c’est qu’il semble être un redresseur de torts et que vous ne savez pas du tout ce qu’il combat. Tant qu’il laisse le marché noir tranquille cela vous arrange bien qu’il occupe les gardes Montaginois. Rodrigo Alquezar est le fils unique d’El Sordo. Ce dernier avait prévu une belle carrière de malfrat pour Rodrigo, mais ce dernier a déconné (selon les propres mots du patriarche). Cela dit vous ne savez pas ce qu’il a fait. La place que vous occupez est celle qu’il a laissé vacante (et qu’il ne semble pas vouloir reprendre). Estabàn Yanez Alquezar est votre cousin, un homme que vous estimez beaucoup. Il a beau être prêtre, lui aussi s’intéresse à la recherche. (...)
Vous avez aussi inséré des plaque de métal dans les replis de sa soutane au cas où on le prendrait pour un lapin. Auréa Alquezar est comme qui dirait une cousine. C’est une toréador au fort caractère et au tempérament de feu. (...)
Comme elle ressentait, elle aussi, un forte attirance pour vous, vous êtes devenus amants (ce qui aux yeux de la famille constitue une faute grave, vous vous voyez donc en cachette). Une nuit pas faite comme les autres vous lui avez parlé du marché noir et de votre rôle. Jean Armand Du Plessis est l’ami de votre père, il lui aurait semble-t-il sauvé la vie. Cela vous paraît peu probable compte tenu de sa blessure (à la jambe droite) et de la quantité d’alcool qu’il ingurgite continuellement. (...)
Il vous semble que cet homme sachant toujours manier l'épée de manière efficace est le garde du corps de votre père. Monsignore Estebàn Yanèz Alquezar Estebàn est né au sein d’une famille de commerçants maraîchers, une famille très riche dont son oncle (le frère aîné de sa mère) en est le Don (le chef). Comme tous les autres enfants, il a passé sa jeunesse dans la Hacienda familiale et comme tous a reçu un enseignement religieux. Contrairement aux autres, il s’est montré particulièrement sensible à cette approche du monde. (...)
Pour ce faire il est allé étudier dans le saint siège lui même : la Cité Vaticine. Ce voyage, il ne l’a pas fait seul, Diego un de ses cousins qui désirait suivre les enseignements de la grande université de cette grande cité en faisait aussi partie (Diego est le fils de Don Velasco Alquezar, et de deux ans l’aîné d’Estebàn). Les années qui suivirent, Estebàn les a consacrées à l’étude du dogme et du monde. C’est ainsi qu’il entendît parler de civilisations anciennes telle que celle des Syrneth, une des principales d’après les érudits. Il en a étudié les manifestations telles que les ruines ou les objets découverts lors de fouilles, des « artefacts » comme on les appelle. A la fin de son noviciat il était devenu un jeune homme cultivé et sérieux. (...)
Durant toute cette période, il lui arrivait d’intercepter des bruits couloirs concernant son cousin Diego, et il ne s’agissait pas de louanges. La rumeur la plus insistante le voulait soupçonné d’hérésie, de suivre des enseignements interdits et de vivre une vie de débauche et de libertinage. Estebàn mettait un point d’honneur à prévenir son cousin le plus souvent possible des dangers qui pesaient sur sa tête et ainsi ce dernier pût s’enfuir de la ville avant d’être réellement inquiété. Après avoir été ordonné, c’est à Torrente qu’Estebàn voulût servir Théus en y pratiquant son office. Cela lui permis de retrouver sa famille. Diego était déjà revenu depuis plusieurs mois et passait le plus clair de son temps enfermé, à mettre au point on ne sait quelle nouvelle théorie. En remerciement des services rendus en cité vaticine, il a offert une paire de pistolets à Estebàn, un cadeau dont ce dernier ne savait ni quoi penser ni quoi faire. Prêtre zélé et appliqué dans sa tâche, Estebàn s’est très vite fait remarqué au sein de l’église et en a monté les échelons. Malgré son jeune âge il a été nommé grand prêtre de la paroisse de Torrès, ce qui consistait surtout à la représenter lors de conseils qui se déroulaient en Cité Vaticine. (...)
Ce qu’il voulait c’était devenir chercheur à l’université, une place que ses connaissances et sa réputation lui auraient permis d’avoir. C’est alors que vînt le temps du changement. Tout d’abord la guerre en Castille et l’occupation du Rancho de Torres avec la nécessité de devoir composer avec l’envahisseur Montaginois ; il était devenu difficile d’atteindre la Cité Vaticine. Diego l’aidait à mettre sur pied de tels voyages et lui demandait de faire passer son courrier (très probablement destiné à l’une de ses anciennes conquêtes). Au rancho Torres, Estebàn est avec le temps devenu le seul et unique représentant de l’église. Les montaginois étant opposés à cette religion (elle est tout de même le facteur déclencheur de la guerre, donc de l’invasion), le gouvernement d’occupation a fait en sorte de réduire à son minimum les représentants de son église (il leur faut quand même un prêtre afin de pouvoir fournir au peuple sa ration quotidienne de prières). Estebàn s’est même vu très souvent invité à la table du gouverneur où il a rencontré les officiers montaginois. D’ailleurs c’est à l’un de ces repas qu’il a entendu dire que sa famille pouvait possiblement faire du marché noir, de la contrebande. Si tel était le cas, alors c’est à son cousin Diego qu’il se verrait demander des comptes plus qu’à Velasco le bon chef de famille. Bien sûr, il n’en a soufflé mot à personne. (...)
Ainsi beaucoup de savoirs devinrent hérétiques, en particulier ceux concernant les civilisations Syrneth (les théories scientifiques de Diego aussi, il semble). Estebàn avait alors entreprit un voyage exceptionnel en Cité Vaticine, afin de se rendre compte sur place de ce qu’il en était réellement. Au dehors de la ville, tandis que celle ci était à portée de vue, des amis à lui son venu le prévenir de la mort de plusieurs compagnons érudits qui vivaient là-bas. (...)
Depuis il reste à Torrente mais doit faire face à une situation délicate : ses savoir font de lui un hérétique (peu de gens savent ce fait). A ce titre, il a besoin de protection et s’en est entretenu avec Diego qui décida de lui apprendre à manier le pistolet, au cas où. Il lui a de même confectionné une protection en fixant et dissimulant des lamelles d’acier dans les replis de sa soutane. Tandis qu’approchent ‘las férias de Torrès’, l’église a envoyé un cardinal pour la représenter. Le cardinal Montéano est arrivé il y a quelque jours et Estebàn l’a rencontré. En fait les deux hommes se connaissent car Montéano était l’un des professeurs d’Estébàn, et lui aussi se passionnait pour la civilisation Syrneth. La rencontre a été cordiale et mondaine, le cardinal semble cependant avoir quelque chose à dire et a proposé un rendez vous. Précisions concernant ce personnage. Contacts et connaissances Le cardinal Montéano est l’envoyé de l’église du vaticin. Comme vous, il est (ou a été) passionné par les Syrneths, il est donc étonnant qu’il n’ai pas été exécuté pour hérésie. (...)
Tout d’abord vous avez fugacement ressenti la présence de quelqu’un aux abords du cardinal, une sorte d’âme damnée à son service mais vous ne seriez pas en dire plus. La seconde, c’est que Montéano vous donné rendez vous le deuxième soir des festivité dans ses appartements afin de s’entretenir avec vous. (...)
Plutôt bonhomme, si les rumeurs concernant les liens entre le marché noir et votre famille étaient fondées vous ne le penser pas capable d’être à la tête de l’organisation. Marina Alquezar est la mère d’Auréa. Cela fait plusieurs années qu’elle vient prier frénétiquement. Vous l’avez déjà reçue plusieurs fois en confession et savez de quoi il en retourne. (...)
Ils ont eût une correspondance fournie et l’homme est mort là-bas. Son mari n’en a jamais rien sût et ne sait pas que Rafäel n’est pas son fils. El Vago le clown grimaçant qui se fait remarquer ces derniers temps par ses interventions sanglante représente pour vous tout le mauvais côté de la castille : querelleuse et bagarreuse. S’il veux sauver qui que ce soit des montaginois, il s’y prend de mauvaise manière. Diego Alquezar est votre cousin. Vous le connaissez depuis l’enfance. Il est turbulent et inventif. Jeune il était toujours à l’affût d’un mauvais coup, c’est pour cela que vous le soupçonnez d’être au courant de cette histoire de marché noir au cas où la rumeur dirait vrai. Rodrigo Alquezar est un cousin de Velasco, il est le fils unique d’el Sordo. Il revient de la cour où, dis t on, il serait tombé en disgrâce. C’est un homme de prestance envers qui le peuple affiche une certaine forme de respect. Lors du dîner le soir de son arrivée, vous avez entendu Montéano marmonner quelque chose à son propos. Jean Armand Du Plessis est un montaginois qui aurait pu tomber plus mal. Il est bien traité dans l’hacienda Alquezar (il paraît qu’il a sauvé la vie de Velasco). Il boit beaucoup et se montre très cynique. Il dépareille énormément de ses compatriotes. (...)
Toujours est il que Velasco ressent beaucoup d’amitié pour lui et vous l’a présenté comme étant un membre de la famille. Auréa Alquezar est en quelque sorte votre cousine. Petite fille d’el Ciego, troisième patriarche, elle a choisit la voie du tumulte. Elle est toréador et compte bien profiter de ‘las fiestas de Torrent pour se faire connaître. Jean Armand Du Plessis Jean Armand Du plessis avait été un acteur reconnu par le public de Charousse et ce depuis ses premiers pas sur les planches. Il était non seulement un comédien de premier choix, mais aussi un bretteur de talent digne représentant de l’école ‘la pointe au coeur’. (...)
Sa vie y fût détruite, jouet d’un destin capricieux se plaisait il à penser. Ses humeurs se veinèrent d’une sombre teinte et Jean Armand se mit en quête de la mort. Notre homme avait beau être cynique et désabusé, il conservait tout de même une très haute estime de sa personne et il n’entendait pas solder sa vie en appuyant sur la gâchette d’un mousquet, le canon en bouche. (...)
La Guerre de la Croix comme on l’appelait ( une guerre religieuse menée sur les terres d’Eisen, un lointain pays ) lui apportât tout le dégoût que ce genre d’entreprise peut faire naître. Au sein de sa garnison, Jean Armand était craint pour son habileté au combat et haï pour son arrogance. Il chargeait parmi les premiers et revenait couvert d’une gloire dont il ne voulait pas. (...)
L’homme conservait quelque affaires en souffrance dans son pays et il fallait que celles-ci soient soldées, qu’il soir tué ou non. Jean Armand et lui, inscrivirent alors leurs dernières volontés sur un parchemin qui reviendrait au survivant. Ce dernier, en échange de la vie prise, devrait accéder à ces voeux. Ce que Jean Armand inscrivit était concis : un remerciement. Puis il tua le Castillan. Dans ses dernières volontés le castillan lui demandait de régler deux duels qu’il avait en suspens dans sa ville natale, la ville de Torrent du rancho de Torrès, et de veiller sur sa jeune soeur Lucita. Jean Armand mis un point d’honneur à respecter la parole qu’il avait donné. Il simula alors une blessure à la jambe dans le but de se faire démobiliser. (...)
L’attaque du lendemain fût un désastre, la compagnie avait perdu deux soldats de valeur et avait souffert d’une erreur de commandement. Pour se simplifier la tâche, le capitaine de l’escouade reporta tous les torts sur la tête de Jean Armand. Ses états de services, lui permirent cependant d’éviter le peloton d’exécution et de n’être que mis à pied sans solde. Dès son arrivée en Castille, il s’occupa des deux duels dont il avait hérité, ce qui lui rapporta de nouveaux ennemis. Il se mit ensuite en quête de la fillette sur qui il lui fallait veiller. (...)
Ses premières tentatives d’approche se soldèrent par des échecs et la seule fois qu’il lui a parlé, il se fit gifler sans raison. La fille en question avait alors 14 ans et en paraissait plus. Jean Armand la suivit donc de nuit pour la protéger. Il s’aperçut qu’elle pratiquait des danses interdites par l’église du vaticine – ce à cause de leur trop grande vulgarité - et qu’elle attirait déjà le regard des hommes. (...)
Il décida donc d’entreprendre ses filatures suivantes le visage recouvert d’un masque. Entre temps il s’était contracté d’amitié avec Vélasco Alquezar - chef d’une famille bourgeoise –, fortuitement les hommes qu’il avait occis étaient de ses ennemis. Suite à des mots qui furent échangés en haut lieu, la Castille se fît envahir par la Montaigne et la région de Torrès se retrouva en territoire occupé. L’amitié entre Jean Armand et Velasco Alquézar est restée solide, ce qui sans doute évita au montaginois de se retrouver égorgé au fond d’une ruelle (que ces soit de la main de Castillans vindicatifs ou de montaginois désireux d’éliminer un homme à la réputation trop sulfureuse au sein de leur armée). Précisons aussi que le temps passant le cynisme de Jean Armand n’a fait qu’augmenter (et ce n’est pas la boisson qui dira le contraire). Il passe ses journées à la terrasse de la hacienda à boire tout en reposant sa jambe dont la blessure le fait toujours souffrir (il se fait passer pour boiteux depuis son arrivée, ce qui est pratique pour éviter qu’on ne fasse le rapprochement entre lui et l’homme masqué). Le soir, il se costume afin de pouvoir suivre sa protégée. Son caractère l’a poussé à choisir un costume plus théâtral que celui de ses débuts, il a échangé sa bête cagoule de tissu pour un masque blanc de cuir représentant un bouffon grimaçant. Il accompagne ce visage d’un costume de théâtre violet sombre, idéal pour se fondre dans l’ombre. Suite à ces expéditions nocturnes, Jean Armand a retrouvé le goût de tuer, mais il ne le fait pas n’importe comment. Il s’attaque à la garde montaginoise dont il se joue et se moque. (...)
Et sous couvert de protéger les habitants de la ville, il tue. Etrangement, cette façon d’agir lui a attiré la sympathie du peuple qui l’a surnommé El Vago (le vagabond en castillan). Une dernière chose. Cela fait deux ans maintenant que Jean Armand veille sur sa protégée, et lui aussi est tombé sous son charme. Il ne ressent pas un amour romantique comme veulent bien le clamer tous ces jeunes gens qui tournent autour d’elle. Il la désire. Il brûle de désir pour elle. Jusque là Jean Armand retient ses sens, principalement grâce à la boisson. Mais qui sait peut être un jour… Précisions concernant ce personnage Lorsque Jean Armand se bat Ecole d’escrime : La pointe au coeur. Cette école d’escrime est typiquement montaginoise, elle est d’ailleurs originaire de Charousse. (...)
Ainsi tandis que ce dernier ferraille, il cite les grands auteurs, joue les matamores pour impressionner son adversaire ou alors se rie de lui et l’agace. Et à la fin de l’envoi, il touche ! Boiter ou se battre, il faut choisir. Jean Armand simule se douleur à la jambe (droite), il s’est même scarifié de sorte à pouvoir donner le change en cas de besoin. (...)
Tonino Carega est le second homme que vous avez tué en duel à la mémoire du Castillan. C’était un père de famille qui laisse une femme et deux filles derrière lui. Velasco Alquézar est le chef de la famille Alquézar, il est à la tête d’une entreprise maraîchère de première qualité. Il faut dire qu’il collabore avec les montaginois (sous la forme d’un lourd impôt) et que par conséquent ses potagers sont protégés. Il semblerait que la mort des hommes sus cités l’ai arrangé. (...)
Ces derniers soirs, alors que vous alliez boire dans cette taverne vous l’avez trouvée plus entreprenante (mais toujours insaisissable), à croire qu’elle soupçonne quelque chose concernant vos humeurs. El Vago est votre identité d’emprunt, très utile pour tuer sans être reconnu. El Vago ne sort que la nuit. Pour pouvoir gérer cette identité facilement le MJ se débrouillera pour vous parler à part en fin de journée (jet de dé bidon, etc… faut pas vous étonner). (...)
Ces apartés vous permettront de donner un ordre ou deux pour la nuit à venir mais en aucun cas d’effectuer le scénario dans votre coin. Le MJ peut aussi relater des combats entre El Vago et des montaginois alors que vous n’avez rien demandé, c’est normal El Vago tue les montaginois c’est son comportement par défaut. La luz vous connaissez cette taverne depuis longtemps, depuis qu’elle a ouvert suite à l’invasion montaginoise. Vous aimez l’endroit et le débarrassez des gêneurs éventuels. Le patron un homme sobrement nommé Pedro vous en est reconnaissant et vous prête une petite salle dans son arrière boutique. (...)
Vous êtes le seul à y avoir accès, Pedro connait votre double identité mais ne vous assistera pas dans vos aventures. Diego Alquézar est le fils de Velasco, il ne semble cependant pas être très proche de son père. Il fricote le plus souvent avec El Sordo, le plus vieux des trois vieux. Il semblerait qu’il soit une sorte de scientifique, probablement recherché par l’église pour hérésie. Estebàn Yanez Alquézar est le neveu de Velasco (le fils de Velasquita, sa soeur) et il est prêtre. Il semblerait qu’il ait des responsabilités. Assez proche de Diego Alquézar ce dernier lui a appris à manier le pistolet depuis que la région est devenue dangereuse. Cela vous a fait bien rire, le coup du prêtre qui apprend à tirer au pistolet ! Rodrigo Alquézar est, vous croyez, le cousin de Velasco et l’ancien chef de famille. Il est partit à la cour du roi des suites d’une histoire qui ne vous semble pas très vaticine. S’il est là, c’est parce qu’il serait tombé en disgrâce à la cour. Auréa Alquézar est….. Là il faut l’avouer vous avez cesser de chercher à comprendre la fille de qui elle est. (...)
Il y en aurait eu une comme elle à Charousse, vous ne seriez pas allé vous enterrer en Eisen. C’est amusant de la voir regagner le lit de Diego en plein milieu de la nuit. Ah ! Ces Castillans ! Toujours en proie aux passions les plus folles ! Rodrigo Alquézar El Sordo fût le premier des trois patriarches a être père. Son statut d’aîné n’y était pas pour rien. Bien qu’il ne ressentait pas vibrer en lui la fibre paternelle, le fait que son cadet – El Mudo - fréquentait assidûment une Castillane toute prête à lui offrir une descendance l’amena à considérer la question de manière sérieuse. (...)
Il eût alors recours aux services d’une fille de joie avec qui il eût un enfant – un fils – sans que leur relation ne se développe plus avant. C’est ainsi que naquit Rodrigo d’Alquézar. Rodrigo fût ensuite élevé de manière rude par son coquin de père. Depuis toujours, el Sordo avait été celui qui entraînait ses cadets dans des péripéties toutes plus louches les unes que les autres. Celle en court – et ce contrairement à ses habitudes – était tout ce qu’il y avait de plus légale. Il pensait mettre sur pied un commerce, lui et ses deux frères, afin de générer une lignée dont ils pourraient être fiers. C’est donc pendant les travaux d’aménagement que Rodrigo et ses cousins furent élevé. Ces travaux consistant en la construction de champs maraîchers et d’une hacienda assez grande pour accueillir toute la famille. El Sordo avait des projets pour son fils. En effet Rodrigo étant l’aîné de la famille il allait tout naturellement lui être confié le poste de chef de famille. (...)
Ce qui en somme ne le surprit pas venant de son père (ce dernier lui racontait bien des histoires de contrebande le soir pour le faire dormir). Rodrigo s’était marié avec une bourgeoise de Sàn Fermín rapprochant ainsi deux familles, et pas ce même biais deux fortunes. C’est durant sa 26ème année que Rodrigo fît l’erreur qui lui valut de se faire exiler du rancho familial. A force de minauder avec sa belle cousine Velasquita – soeur de Velasco -, ils laissèrent libre cours à leur sens et à leur folie. Bien mal leur en avait prit car Velasquita tomba enceinte de Rodrigo. L’affaire fît grand cas auprès des trois anciens, qui s’arrangèrent pour que l’affaire ne s’ébruite pas : seules cinq personnes sont au courant de cela, les deux fautifs et les trois patriarches. Rodrigo rompit son mariage, ce qui entraîna le mécontentement de la famille de sa femme et Velasquita partit pour un voyage durant lequel elle accoucha et rencontra son futur mari, un noble désargenté. Rodrigo quitta la région, rejoignît la cour du haut Roy de Castille et s’engagea à son service. C’est ainsi que Velasco, le cousin de Rodrigo, se retrouva chef de famille. Durant les 20 ans qui suivirent, Rodrigo servit son roi avec zèle. Tout d’abord enrôlé comme soldat, il prit peu à peu du galon, devint officier puis servit parmi les gardes royaux. Rodrigo développa un grand respect en la personne de son roi et durant ses différent services, se joignit à plusieurs sociétés secrètes : celles accessibles aux soldats – et aux buts dérisoires, à l’image de leur moyens – ainsi que celles accessibles aux officiers. Parmi celles-ci il entra dans la société du « Lys Ecarlate », un société dédiée intégralement à la protection du roi. Vous me direz qu’à la cours du roi de Castille, tout le monde travaille à la protection du roi, cela n’est pas tout à fait vrai. De nombreuses cabales existent autour de sa personne, certaines dont le seul objet est de faire pression sur lui afin d’influencer ses décisions, tandis que d’autres dirigées par des grands de Castilles n’ont d’autre but que de le faire tomber afin de lui substituer la tête dirigeante de la dite société secrète. (...)
De son côté le « Lys Ecarlate » était composé de hautes personnalités totalement dévouées au roi de Castille. C’est avec l’aide des gens de cette société que Rodrigo se fît engager dans les gardes royaux dont plus de la moitié des membres étaient des Lys. Son rôle au sein de la société grandi, il en devint l’un des piliers. (...)
C’est avec une grande inquiétude que les membres de la sociétés apprirent que le Hiérophant – chef du culte vaticin – déclara l’empereur Alexandre comme hérétique. S’en suivit alors l’invasion de la Castille puis la disparition du fils aîné du roi de Castille, Javier. L’invasion de son pays a minée la santé du haut Roy, sa santé est au plus mal et il est certain que la mort va le visiter dans l’année. Sa place sera alors prise par son fils cadet, Bejanaro Sandoval, tout juste âgé de 13 ans et qui devra s’opposer aux conseillés de l’église afin de pouvoir gouverner. (...)
Ce conseil est puissant depuis la mort du Hiérophant (chef du culte dont la place est toujours vacante) et influencé par le cardinal Verdugo, dirigeant de l’inquisition. Le Lys Ecarlate se doit donc de tout faire pour empêcher que cette situation ne se mette en place. Rodrigo ne sait pas comment son ennemi a découvert l’existence du Lys, mais le résultat est là. L’inquisition leur est tombé dessus et la majorité des membres ont été arrêtés. (...)
Il est le dernier des piliers de cette société à être encore en liberté. Il a néanmoins donné rendez vous aux membres du ‘lys’ encore en liberté dans une région de Castille occupée qu’il connaît bien : la ville de Torrent. Là où se situe sa famille. Il a été bien accueilli par les siens et après avoir exposé sa situation à son père ce dernier lui a accordé le droit de rester. L’arrivée de Rodrigo en ville est très récente, quelque chose comme une ou deux semaines avant les férias, mais pendant deux semaines nombreuses furent les invitations des notables - et des moins notables - qui voulaient voir celui qui revient de la cour. Son retour a fait forte impression en ville. Précisions concernant ce personnage Lorsque Rodrigo se bat Ecole d’escrime : El puñal occulto Cette école d’escrime basée sur l’utilisation d’une rapière et d’un poignard. (...)
Elle vous reproche principalement de l'avoir privée de l'affection de ses deux filles qui ont été élevées par la famille Alquézar. Son ressentiment à votre égard a sûrement gagné la famille Juarez dont les membres sont extrêmement froids à votre égard. (...)
Du fait qu'elles aient été élevé au sein de la famille, elles ont coupé les ponts avec leur mère, Laliana Juarez. El Vago, ce clown grimaçant qui ridiculise les montaginois vous plaît assez. Vous êtes désireux de connaître ses motivations et surtout de savoir quelle société secrète se cache derrière tout ça. Diego Alquezar est le fils de Velasco, votre neveu donc. Vous le savez volontiers scientifique. Il est allé étudier en cité vaticine et vous êtes persuadé que c’est ce qu’il y a appris qui lui vaut d’être classé comme hérétique. Estebàn Yanez Alquezar est le fils de Velasquita, votre neveu aussi, c’est la plus haute autorité religieuse en temps normal dans la région de Torrès. Il donne sa messe sous bonne garde des militaires Montaginois et ne communique plus avec la cité vaticine. Il semble assez détaché de ses deux parents, Auréa Alquezar est un sacré bout de fille. Elle est torrera, la seule à votre connaissance. Elle se retrouve donc en concurrence avec Iñigo pendant les fêtes. Jean Armand Du Plessis est un Montaginois proche de Velasco, ce dernier affirme que Du Plessis lui a sauvé la vie. C’est un ancien militaire, sombre et cynique d’après que vous en avez vu. (...)